Pendant des décennies, la Suède a été brandie comme un modèle d’équilibre entre capitalisme prospère et égalité sociale. Une démocratie avancée, progressiste, pacifiée, censée incarner l’avenir de l’Europe. Mais derrière cette vitrine de perfection scandinave, les fissures sont désormais béantes, révélant un pays en crise identitaire profonde.
De la superpuissance morale à l’impuissance politique
Autrefois perçue comme un parangon de stabilité, la Suède d’aujourd’hui s’enfonce dans l’insécurité, l’inefficacité étatique et la désagrégation sociale. Le taux de chômage dépasse les 9 %, les jeunes sont désœuvrés, et les services publics – jadis fierté nationale – s’effondrent. Les écoles suédoises, autrefois parmi les meilleures d’Europe, comptent désormais des centaines de milliers d’analphabètes. L’hôpital public est à l’agonie, et les infrastructures se délabrent.
Mais c’est surtout sur le front de la sécurité que le réveil est brutal. La Suède, autrefois l’un des pays les plus sûrs au monde, cumule désormais fusillades, meurtres et attentats à l’explosif à un rythme qui ferait pâlir des pays bien moins développés. En 2023, plus de 140 attaques à la bombe ont été recensées, et certaines petites villes autrefois paisibles basculent dans le chaos. À tel point que l’État envisage désormais de faire appel à l’armée pour reprendre le contrôle.
Le facteur migratoire : une évidence occultée
Le lien entre cette dégradation rapide et l’immigration de masse est évident pour qui refuse de se boucher les yeux. Depuis trente ans, la Suède a accueilli plus de deux millions de migrants, souvent originaires de zones en guerre ou de cultures profondément différentes. Dans un pays de dix millions d’habitants, ce bouleversement démographique a été fulgurant. Et les conséquences, désastreuses.
Ce n’est plus un « vivre-ensemble » fantasmé, mais un vivre à côté, voire contre. Les tensions culturelles, religieuses, sociales minent le tissu national. Loin de l’idéal d’assimilation suédois du XXe siècle, on assiste à une fragmentation identitaire profonde. La réponse des élites politiques, enfermées dans un dogmatisme humanitariste, a été de faire l’autruche. Et lorsque le peuple a commencé à se révolter dans les urnes, en portant les Démocrates de Suède au rang de deuxième force politique, on a crié au populisme, sans jamais remettre en cause les choix du passé.
Le mythe suédois à l’épreuve du réel
Pour comprendre cette déconnexion, il faut remonter dans l’histoire. La Suède s’est longtemps pensée comme investie d’une mission quasi mystique : celle de montrer la voie au reste du monde. Empire luthérien conquérant, puis nation industrielle exemplaire, puis laboratoire social-démocrate : le fil rouge de cette histoire, c’est l’idée de supériorité morale et structurelle.
Mais cette illusion a volé en éclats. Depuis les années 1970, le système suédois se gauchise, s’éloigne du pragmatisme pour plonger dans l’idéologie. Nationalisations, fiscalité asphyxiante, politiques de redistribution aveugles : l’élan économique s’est brisé, et le PIB suédois stagne depuis des décennies. Pourtant, même face à l’échec, les élites suédoises continuent de croire – ou de faire croire – que leur modèle reste universel.
Ce que vit la Suède n’est pas seulement une crise migratoire, sécuritaire ou économique. C’est une crise d’identité. Un pays qui se voyait comme lumière des nations découvre qu’il a perdu son âme. Les références historiques sont devenues des mythes obsolètes. L’État-providence est une carcasse vide. Et la foi dans le « progrès » a laissé place à la peur et à la colère.
Sortir de cette impasse suppose un courage que les gouvernants actuels n’ont pas. Il faudra oser remettre en cause les dogmes, réaffirmer une identité nationale forte, retrouver le sens de la frontière, du mérite, de l’ordre. Cela suppose aussi de faire le deuil d’un passé idéalisé, et d’affronter sans tabou les conséquences des erreurs commises.
La Suède, naguère laboratoire de l’Europe gauchiste, est en train de devenir le miroir de son effondrement.
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7 réponses à “Suède : la chute d’un modèle, le réveil d’un mirage”
La seule solution pérenne est de favoriser la remigration .
Fermer les mosquées interdire le voile
C’est simple: il ne fallait pas faire partie de l’Europe ! ! !
Le constat ne peut être plus clair : L’immigration est la cause première des deboires que traverse la Suède, un pays qui a toujours été un modele d’aisance, de droiture, et de salubrité publique pour l’Europe.
Et pire : Tout autant que la couleur de peau, l’identité nationale fout le camp …
voila ce qui arrive quand on importe une population aux moeurs et coutumes et mode de vie radicalement opposé a notre mode de vie occidental le constat est sans appel tous les pays d’Europe ont exactement les memes souçis, ça prouve bien quelque chose..!
J’ai du mal lire, j’ai dru qu’il s’agissait de la France ! Il suffit de changer le nom pour avoir une copie conforme.
L’immigration n’est pas le vrai problème. C’est plutôt l’envahissement en tolérant us et coutumes « d’ailleurs » faire loi dans le pays d’accueil sous couvert d’humanité. Rappellez vous que L’immigration, en France, n’a jamais été un problème avec les italiens, espagnols,portugais, asiatiques et j’en passe…. Malheureusement il va vraiment falloir ouvrir les yeux et accepter que ce n’est pas une origine le souci : c’est une religion en marche.Nuance.
comme tout celà est joliment dit !
mais le VRAI n’est pas dit !
Après la seconde guerre mondiale, des zélites ont décidé de tuer les états nations et leurs identités pour fabriquer à marche forcée une nouvelle société multi ethnique, multi culturelle multi confessionnelle.
Et tout celà pour faire une société monde, dans un super état européen
ça, c’est le réel !
j’ajoute que le pouvoir donné aux femmes a accéléré le désastre. il n’y a plus d’HOMMES en Suède.
Les meilleurs suédois que j’ai rencontré étaient des expatriés qui avaient fui cet enfer
Peut être que les Suédoises aiment l’exotisme, quand on voit le fanatisme de certaines………….