Le 4 juin 2025, la Fondation pour l’Innovation Politique (Fondapol) et l’Observatoire de l’immigration et de la démographie ont publié une étude fouillée, L’immigration afghane en France : un événement de grande ampleur, signée par Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) . Ce travail de 90 pages met pour la première fois des chiffres précis sur un phénomène souvent décrit mais rarement quantifié : en moins de dix ans la population afghane installée dans l’Hexagone est passée de 1 600 personnes recensées par l’Insee en 2007 à plus de 100 000 résidents en 2024, dont 3 000 nouveaux demandeurs d’asile enregistrés sur les cinq premiers mois de 2025 .
Un afflux inédit, visible dès 2015
Avant 2014, la France ne recevait qu’une poignée de dossiers – 472 premières demandes d’asile afghanes en 2014. Le tournant intervient lors de la « crise migratoire » : au niveau européen, la demande d’asile afghane bondit de 42 000 dossiers en 2014 à 195 000 en 2015, profitant de la suspension temporaire des règles de Dublin par l’Allemagne et de la fermeture rapide des pays nordiques . Quand la Suède et le Danemark abaissent leur taux de protection – 40 % en 2024 pour Stockholm contre plus de 70 % en France – le flux se « déporte » vers l’Hexagone, multipliant les mouvements secondaires de déboutés qui redéposent un dossier à Paris .
Un profil sociologique très particulier
L’étude confirme la domination masculine du flux : 85 % des demandes d’asile déposées entre 2015 et 2024 émanent d’hommes, et les femmes ne comptent que pour 18 % des titulaires d’un titre de séjour . Le capital scolaire est faible : 40 % déclarent n’avoir jamais été scolarisés, 19 % n’ont pas dépassé le primaire et, 18 mois après la fin du contrat d’intégration républicaine (CIR), 57 % restent sans emploi . Illustratif : 30 % des bénéficiaires du programme AGIR, censé accélérer l’accès à l’emploi et au logement, sont afghans .
Au-delà des indicateurs socio-économiques, Leschi pointe un décalage culturel massif. Un sondage Pew de 2013 révèle que 99 % des Afghans interrogés soutiennent l’instauration de la charia et 85 % approuvent la lapidation pour adultère . Ces normes se traduisent par des tensions sur la place des femmes et la laïcité. Les statistiques criminelles allemandes montrent une surreprésentation afghane dans les mises en cause pour délits sexuels ; les Afghans y représentent 0,5 % de la population mais 2,3 % des mis en cause, avec un pic pour les abus sur mineurs . L’auteur regrette l’absence de données équivalentes en France.
Le système d’asile français sous pression
Avec près de 120 000 places d’hébergement dédiées aux demandeurs d’asile – dont un cinquième dans des départements ruraux – le dispositif national d’accueil est constamment saturé . La forte attractivité du taux de protection hexagonal alimente la dynamique : en 2023 encore, 16 550 premières demandes afghanes ont été enregistrées, plaçant cette nationalité en tête devant les Guinéens et les Turcs .
La stratégie de répartition de l’OFII a dissipé l’idée d’un phénomène cantonné aux métropoles : des villes moyennes comme Vannes, Aurillac ou Colmar accueillent désormais des réfugiés afghans, souvent installés de façon durable dans les territoires où ils ont obtenu leur statut . Pour la Bretagne, cela signifie l’arrivée d’un public jeune, peu francophone et à l’employabilité limitée ; un défi pour les dispositifs linguistiques et les secteurs en tension (BTP, restauration, agro-alimentaire).
Leschi démontre que 41 % à 55 % des Afghans ayant déposé une première demande en France entre 2018 et 2023 avaient déjà tenté leur chance ailleurs dans l’UE, part retombée à 24 % en 2024 . Tant que les écarts de reconnaissance persisteront – de 11 % à 92 % selon les États membres en 2024 – les « pays offrants » comme la France resteront la destination naturelle d’un flux mobile .
Didier Leschi ne se contente pas de faire un état des lieux. Il pose une question fondamentale : la France peut-elle continuer d’accueillir une immigration aussi massive, aussi déséquilibrée, sans mettre en péril sa cohésion sociale et sa sécurité ?
Le rapport plaide pour :
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Une révision du droit d’asile afghan au regard de la situation réelle en Afghanistan.
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Un renforcement des contrôles aux frontières et des procédures de réadmission.
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Une coopération européenne accrue pour mettre fin au « tourisme d’asile ».
Si les regards médiatiques se tournent souvent vers les traversées en Méditerranée, le rapport de l’Observatoire montre que le cœur du problème est ailleurs, plus discret mais tout aussi massif. L’immigration afghane, loin d’être marginale, est désormais un phénomène structurel, qui pose problème.
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9 réponses à “L’immigration afghane en France : la note d’alerte de la Fondapol”
Posez vous la question pourquoi des pays comme les émirats arabes unis ne veulent pas de ces afgans .
Leur place est dans leur pays d’origine.
Les iraniens et les pakistanais sont entrain de les expluser par 200.000 .
Ce qui me tue, c’est qu’il y a des Français pour réclamer et instaurer une telle politique de repeuplement en France ! Tout d’abord ce sont eux, ces Francais coupables d’un tel acte anti-patriotique, qu’il faut enfermer et rapidement !
Ce sont des ASSASSINS purement et simplement, et il faut agir vite !…
Car, et il faut le comprendre, nous avons en France, de vrais assassins en herbe (La plupart de tendance fortement de Gauche) dont la politique est de plomber totalement le pays. Et ce qui me tue, c’est qu’on laisse faire, et la majorité des Français se posent -ou ne se posent tout simplement pas- la question de savoir si cette invasion est utile, et si elle aide nos races et nos culures en les amalgamant aux cultures barbares et ancestrales de ces nouveaux venus sur notre sol !!!…
Françaises, Français, reveillez-vous !!! La Patrie est en danger !
AUX ARMES !!!
France poubelle toujours !!!
Un excellent rapport qui demande une réponse énergique et immédiate…
L’État français, et ses édiles, forts avec les faibles, faibles avec les forts, ne feront rien. Bien au contraire.
Ce rapport nous démontre simplement, sous un angle supplémentaire, comment une mort lente, pour l’instant encore « lente », est infligée, sciemment, aux Français autochtones.
Une vraie révolte, puissante, s’impose de la part des Français autochtones. Hélas ils s’en montrent incapables, par absence de courage, par veulerie.
Préparons-nous au pire, et restons cependant combatifs, prêts à nous rendre aux avant-postes…
Le spectacle est affligeant… Macron, Retailleau,
Darmanin, M Le Pen, Mélenchon… tous les mêmes, interchangeables, que vont-ils venir nous raconter sur ce constat au sujet des Afghans en France, que vont-ils prendre comme mesures concrètes à effet immédiat ?
Il n’y aura rien, nada… France poubelle !!!
Restons vigilants cependant…
d’accord avec Vert, et pour ceux qui demandent leur régularisation sur le territoire, mettons en place un tribunal populaire, car eux aussi il faut qu’ils payent cet envahissement !
En dehors du nombre exponentiel inquiétant, il faut rappeler leur culture qui considère la femme comme un être inférieur, esclave de l’homme, sur les photos, on ne voit que des hommes qui ont laissé femmes et enfants et qui s’en foutent complètement….de plus les statistiques allemandes ( les françaises yen a pas ! ) démontrent un pourcentage terrible des afghans impliqués dans les viols, agressions sexuelles, prostitution etc…moyenne d’âge de ces envahisseurs : 27 ans ! Une chance de plus pour la France comme disent les Gauchistes….
Si quelqu un sait comment manifester notre révolte face à ce scandale afghan au gouvernement , dites le vite ! Pourquoi viennent ils ces afghans partisans de la charia, puisqu ‘ ils l’ ont CHEZ EUX ! Sinon pour posséder la France et en faire une Terre d ‘ Islam ?
Quel gâchis de voir toute cette « élite » de la société afghane déserter leur pays !!!
Ce n’est plus possible…Un jour ou l’autre la structure de l’Etat Providence va s’écrouler comme un château de cartes, et ce sera le « sauve qui peut ».
Et nos amis afghans qui ne sont pas censés revenir dans leur pays, ayant le statut de réfugiés, y reviennent quand même en passant par l’Iran. Ni vu ni connu. Enfin, surtout quand personne ne cherche à voir…
NB : je soutiens l’indépendance journalistique (soutiens avec un s).
Ils aiment la France au point de se couvrir la tête d’un reblochon! Et ils sont bien accueillis nourris, logés, des avocats gôchiasses pour les conseiller, le Secours Cathodiques pour les nourrir.