Londres : près d’un logement social sur deux occupé par des immigrés – un scandale passé sous silence

Le chiffre a de quoi faire frémir, et il n’émane pas d’une obscure officine complotiste, mais d’une analyse fondée sur les derniers chiffres du recensement britannique : à Londres, près de 48 % des logements sociaux sont désormais occupés par des ménages dont le chef de famille est né à l’étranger. Une proportion écrasante, comparée à la moyenne nationale (19 %), qui illustre l’ampleur de la substitution démographique dans la capitale britannique.

À l’origine de cette enquête, The Telegraph, qui rappelle que ces logements, financés par l’impôt, sont attribués à tarif réduit. Le manque à gagner pour l’État britannique serait de 3,6 milliards de livres par an, uniquement à Londres, à raison d’un rabais annuel moyen de 11 600 £ par logement. Autant dire que ce sont les contribuables qui paient la facture – souvent des Britanniques de souche relégués au bas de la liste d’attente ou poussés vers le secteur privé, aux loyers prohibitifs.

L’arroseur arrosé ?

Le scandale éclate alors que le gouvernement travailliste de Rachel Reeves annonce vouloir mettre fin au coûteux système des hôtels pour migrants – dispositif mis en place sous les Tories, et qui a explosé avec l’afflux de clandestins par la Manche. Mais pour Steven Woolfe, ancien eurodéputé et actuel directeur du Centre pour la Migration et la Prospérité Économique, cette annonce n’est qu’un leurre : selon lui, le logement des migrants sera tout simplement transféré vers le parc social, aux frais du contribuable, et aux dépens des populations locales.

Pire : pour loger ces nouveaux venus, le gouvernement négocierait déjà avec des propriétaires privés, réduisant ainsi l’offre sur le marché et faisant grimper les prix pour les Britanniques. Un double effet pervers : paupérisation localeet exaspération populaire, notamment dans les zones rurales ou semi-urbaines encore épargnées.

Une bombe sociale et identitaire

À ceux qui justifient cette situation par l’intérêt économique de l’immigration, une étude du Office for Budget Responsibility (OBR) répond froidement : un immigré peu qualifié coûte en moyenne 150 000 £ à l’État jusqu’à la retraite – bien davantage que ce qu’il rapporte en impôts. Autrement dit, le mythe de l’immigration comme chance économique ne tient plus.

Même le Premier ministre Sir Keir Starmer a fini par lâcher du lest : en mai, il a reconnu que le Royaume-Uni risquait de devenir une « île d’étrangers », et que les promesses de croissance liées à l’immigration massive étaient désormais « testées » et invalidées.

Mais les mots ne remplacent pas les actes. Depuis le début de l’année, plus de 15 000 clandestins ont déjà traversé la Manche, établissant un nouveau record. Et ce, malgré une rhétorique plus ferme à Westminster.

Quand le logement social devient un enjeu de sécurité

Enfin, au-delà des dimensions économiques et sociales, il y a un risque sécuritaire. En mai dernier, un ressortissant iranien impliqué dans un complot visant l’ambassade d’Israël à Londres vivait dans un logement social à prix réduit à Rochdale, bastion multiculturel du nord du pays. Un symbole glaçant de la permissivité étatique qui transforme l’aide sociale en levier pour des réseaux potentiellement hostiles.

Ce que révèle cette enquête britannique devrait résonner jusqu’en France. À Paris, Marseille, Lyon ou Nantes, la même logique est à l’œuvre : submersion migratoire, embourgeoisement des centres-villes, abandon des classes populaires de souche et asphyxie du logement social, désormais instrumentalisé par l’État pour gérer les flux migratoires.

Le Royaume-Uni est un laboratoire. Ce qui s’y passe aujourd’hui risque de s’étendre demain à toute l’Europe de l’Ouest. À moins d’un sursaut.

Crédit photo : Wikipedia (cc)
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