À l’heure des Dry January, des Sober October ou des pauses estivales sans vin rosé, de plus en plus de Français s’interrogent : un mois sans alcool a-t-il un réel effet sur notre santé ? Ou s’agit-il d’un simple placebo social, aussitôt oublié une fois le calendrier complété ? Les études scientifiques et les témoignages convergent : même une courte abstinence peut entraîner des bienfaits concrets, physiques et psychologiques. À condition de ne pas replonger aussitôt dans les mauvaises habitudes.
L’alcool, un poison légal aux effets insidieux
Selon les dernières données britanniques, plus d’un quart des adultes dépassent régulièrement les seuils recommandés de consommation d’alcool. En 2023, le Royaume-Uni a enregistré plus de 10 000 décès liés exclusivement à l’alcool, un record. En France, l’alcool reste la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac.
Cancers, diabète, insuffisance cardiaque, hypertension, anxiété, troubles du sommeil… la liste des effets délétères d’une consommation excessive est longue. Pourtant, l’alcool reste socialement valorisé, banalisé, voire présenté comme un vecteur de détente. Mais c’est une illusion chimique . L’alcool soulage temporairement l’anxiété mais aggrave à long terme la santé mentale.
Que se passe-t-il dans le corps après 30 jours sans alcool ?
Dès les premiers jours, les effets se font sentir : meilleur sommeil, énergie accrue, moins de maux de tête, humeur plus stable. Le foie se remet immédiatement au travail, le corps commence à éliminer les toxines via les reins. Après deux semaines, les bienfaits s’intensifient : perte de poids, disparition des poches sous les yeux, peau plus nette, ventre moins gonflé.
Au bout de trois semaines, la pression artérielle peut baisser significativement. Au bout d’un mois, le foie a réduit jusqu’à 15 % de sa graisse, et ses capacités de régénération sont relancées. Chez certains, les premiers signes de stéatose hépatique (foie gras) peuvent être totalement inversés.
Mais attention à ne pas transformer le mois sans alcool en joker annuel. Les gros buveurs utilisent parfois ces périodes comme caution morale pour continuer à abuser le reste de l’année. Or, 30 jours ne suffisent pas à réparer des années de dommages.
Le message est clair : une pause est bénéfique, mais le véritable enjeu est la modération durable. Réduire sa consommation sur le long terme, écouter son corps, ne plus associer systématiquement convivialité et alcool sont des démarches plus pertinentes qu’un simple calendrier à cocher.
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4 réponses à “Un mois sans alcool : que se passe-t-il vraiment dans votre corps ?”
Et le cochon, quand est ce qu’on arrête ?
Depuis que je ne boit plus, mais que je me drogue ! je ne comprend plus rien ! » c’est normal docteur !!!
– Docteur, je ne bois plus d’alcool mais je sue comme un boeuf et j’ai une fièvre de cheval.
– Alors mon pauvre vieux, je ne peux rien pour vous. Allez voir un vétérinaire.
Je connais des gens qui n’aiment pas l’alcool, n’ont jamais bu et si ils ont évité certaines maladies, ils en ont eu d’autres…..ty bois ty bois pas ty crèves quand même ! Tout est une question de mo…dé…ra..tion .