Les bonnes nouvelles paraissent parfois si rares, qu’il nous incombe de vous les partager aussi. La dernière nous vient du sud… et du ciel tant on ne s’y attendait pas : la statue monumentale de Jeanne d’Arc, qui devait être déboulonnée pour un prétexte aussi bidon que bureaucratique, restera à sa place.
Le bras de fer aura duré six mois. Six mois durant lesquels le peuple niçois et des politiques se sont mobilisés pour qu’un monument à l’effigie de la Sainte héroïne de France ne soit déboulonnée par une préfecture empreinte de cancel culture.
Réalisé par Missor, un atelier de sculpteurs local spécialisé dans la fabrication de statues monumentales pour les municipalités, l’imposant bronze doré à l’or fin avait été installé en octobre 2024 aux abords de l’église dédiée à la Sainte, dans le centre de Nice. Mais voilà, l’atelier Missor est ouvertement identitaire et revendique sans ambages vouloir célébrer l’histoire, la grandeur et la beauté de la France. Il n’en fallait pas plus pour que le préfet et l’opposition écologiste saisissent le tribunal administratif et le parquet de Nice pour faire retirer la statue, au motif de l’absence de mise en concurrence. Ce qui pourrait, à la rigueur, être audible… si un nombre incalculable d’œuvres et autres monuments n’avaient été érigés eux aussi sans ce tampon sur un formulaire.
Une bataille judiciaire s’engage alors, et ô surprise, jeudi 17 juillet, la Cour d’appel de Marseille a finalement validé la régularité de la procédure et permet à la Pucelle de ne pas être déboulonnée, estimant que : « cette irrégularité, procédant d’une simple erreur dans l’application d’une nouvelle réglementation, n’a pas été commise intentionnellement dans le but de favoriser l’Atelier Missor« .
C’est une gifle à ceux qui pensent pouvoir utiliser le droit à leurs fins, notamment pour leurs batailles idéologiques et une victoire pour la mobilisation populaire, qui, s’il est besoin de le dire, reste plus attachée aux symboles – et celui-ci est immense ! – qu’aux ternes bureaucrates à l’affût d’irrégularités absurdes, comme dans ce cas où des artistes locaux et particulièrement concernés par le thème ont été sélectionnés.
Aux grattes-papiers et autres apparatchiks d’une culture à l’agonie, nous rappellerons les mots de Jules Michelet :
« Souvenons-nous toujours, Français,
que la patrie, chez nous,
est née du cœur d’une femme,
de sa tendresse, de ses larmes,
du sang qu’elle a donné pour nous. »
Mais il n’est pas sûr qu’ils comprennent…
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Une réponse à “Cancel culture : la statue monumentale de Jeanne d’Arc à Nice restera !”
Elle a eu le dernier mot mais je n’en ai jamais douté pourtant les Capitaines n’en voulaient pas en particulier les Gascons Lahire et Xantrailles. Non nobis Domine sed ad majoram gloriam Tuam.