On nous parle sans cesse de “vivre ensemble”. Ce slogan, cette formule anesthésiante, c’est le cataplasme que le Système applique sur la plaie béante de notre civilisation. Derrière cette expression, il n’y a pas de fraternité réelle, pas d’amour véritable. Il y a la gestion froide et administrative d’un enchevêtrement de communautés qui ne se connaissent pas, ne se comprennent pas, et qui, trop souvent, se méfient les unes des autres. C’est l’anti-bien commun.
Le vrai bien commun, celui qui élève et soude, ne naît pas d’un slogan publicitaire financé par Bruxelles ou par un ministère de la “Cohésion sociale”. Le bien commun naît du sol, des pierres, des croix plantées à la croisée des chemins. Il naît de la mémoire d’un peuple, de ses morts, de ses prières, de son sang versé pour que la maison tienne debout.
Redonner le goût de vivre à notre jeunesse
Regardez notre jeunesse : on lui vole ses racines, on lui détruit ses repères, on lui inculque la honte de son identité. On lui promet un avenir de “transition permanente” et de “crises inéluctables”, du climat à l’économie, en passant par la peur fabriquée de sa propre disparition. Alors elle se replie, elle se drogue, elle s’abrutit, elle fuit dans les écrans. Elle ne croit plus en rien.
Le bien commun, c’est le contraire : c’est donner envie de vivre. C’est donner envie d’aimer, de fonder une famille, de transmettre un nom, une terre, un héritage. C’est rappeler à un jeune Breton que sa patrie, ce ne sont pas seulement des frontières sur une carte, mais un enchevêtrement d’églises romanes, de chapelles, de calvaires, de ports, de villages et de campagnes qui portent encore l’empreinte des siens.
Foi, civilisation et fraternité réelle
On ne bâtira rien de solide sans renouer avec notre foi, qu’elle soit pleinement catholique ou inscrite dans une spiritualité héritée de nos pères. Sans la transcendance, sans le regard tourné vers plus grand que nous, le matérialisme vide nos âmes et laisse la place aux marchands de rêves artificiels et aux politiciens cyniques.
Le bien commun, c’est retrouver confiance en nous, en notre civilisation, et arrêter de courber l’échine devant ceux qui nous méprisent. C’est se serrer les coudes avec nos voisins, nos amis, notre famille, et préférer la compagnie de ceux qui partagent notre histoire, nos coutumes, notre langue, plutôt que de s’extasier devant l’effacement de tout ce qui nous définit.
Conquérir, protéger, transmettre
Le bien commun ne se quémande pas, il se conquiert. Il exige du courage, de la volonté et, parfois, du sacrifice. Cela veut dire protéger nos terres, nos métiers, nos traditions, notre sécurité. Cela veut dire refuser la dilution de notre peuple dans un grand magma mondialisé où plus rien n’a de sens. Cela veut dire transmettre à nos enfants non pas un pays épuisé, fracturé, honteux de lui-même, mais une patrie fière, sûre de sa place dans l’Histoire et prête à y rester.
La Bretagne, comme toute l’Europe, ne retrouvera pas le sourire avec les slogans creux des communicants du régime. Elle le retrouvera le jour où ses clochers sonneront pour annoncer non pas la reddition, mais la renaissance.
Le bien commun, ce n’est pas “vivre ensemble” avec n’importe qui, dans n’importe quelles conditions. C’est vivre debout, ensemble, enracinés dans notre terre et dans notre foi, unis par le sang, la culture et l’espérance.
Julien Dir
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15 réponses à “Pour un bien commun enraciné : reconquérir notre peuple, notre terre, notre foi [L’agora]”
Merci de cette petite rivière d’intelligence et d’espoir qui se déverse dans un océan d’inepties, de cette lumière dans notre maison où on nous ferme les volets. Notre peuple est grand car il est spirituel, et ce depuis des dizaines de milliers d’années !
Je citerai quelqu’un qui savait, Daniel Balavoine en 1985 à Paris-Match : »Ce qui me gène chez SOS racisme c’est de vouloir faire croire aux gens que l’on peut mélanger les races sans qu’il y ait le moindre problème ».
Superbe! Tout commentaire de ma part serait superflu.
« L’ours et la baleine ne se sont jamais disputés, parce qu’ils ne se sont jamais rencontrés » (Freud). Le « vivre ensemble » imposé au peuple par des bobos citadins qui vivent entre eux, est la garantie d’une guerre civile dont on observe déjà les prémices. Si elle devait s’aggraver, il faudra s’occuper prioritairement des responsables politiques nous ayant mis dans ce merdier depuis 50 ans !
Pour qu’il y ait un vivre ensemble pacifique, il faut que ce soit mutuel…alors que là les envahisseurs saturés au Coran veulent prendre notre place.
Cette évidence doit faire prendre les décisions vitales.
Excellente analyse ! Il est regrettable que nos dirigeants ne soit pas suffisamment intelligents pour le comprendre, nos dirigeants et ceux de l’Europe également.
Merci pour cette pépite d’intelligence ! On ne peut pas mélanger les races impunément, les cultures, etc…Observons la nature et voyons si les rapaces renoncent aux lièvres qui courent dans les champs. Tout ceci n’est qu’une vaste vue de l’esprit permettant à certains partis de s’imposer…Que l’on aide certains éléments valables d’une communauté cela se comprend mais que l’on se fasse « bouffer » par des sauvages restés au moyen-âge, c’est tout à fait hors sol.
Nos »élites » gauchissantes LAISSENT FAIRE la minorité musulmane et notre pays deviendra, bientôt, comme l’Afghanistan! Pour exemple: le maire communiste, Olivier Sarrabeyrousse, de Noisy-le-Sec a obéi à une poignée »de Jeunes » qui ne voulaient pas que l’on projette, dans cette ville, le film »Barbie » parce que cette comédie américaine tourne en dérision le patriarcat!…Quant à notre président il parle beaucoup mais, en finale, c’est le pantalon en bas de ses pieds!…
Les Bretons, à l’instar des autres Français et des autres Européens, sont déjà très largement déchristianisés et ce n’est pas terminé; nous en sommes à 60% d’agnostiques et d’athées et nous atteindrons sans doute le niveau de 85% comme c’est déjà le cas en Suède. Les derniers môles de résistance (la Pologne et l’Irlande) suivent le mouvement, avec un temps de retard, tout comme les USA où la déchristianisation bat son plein depuis 25 ans ce qui a pour effet imprévu que plus de la moitié des jeunes de moins de 35 ans pensent maintenant que le libéralisme économique est une mauvaise chose. Cela peut étonner mais il y a un lien très fort entre le calvinisme et le libéralisme (la prédestination, par exemple, qui est un dogme calviniste).
Les droites veulent toujours restaurer le passé, ou plutôt un certain passé, mais ce n’est jamais possible, c’est un combat perdu d’avance.
Pour le peuple français, notre avenir c’est retrouver nos racines, c’est en premier lieu sortir de l’UE.
Hag ur vech all ar wir » zo gant Taldir n’ e’ ket dav da skrivañ dek pajenn gant nebeut gerioù slaer e’ ar soñjadenn.
Je souscris à 100% aux propos de Julien Dir, observateur lucide de l’errance identitaire de nos sociétés occidentales en perdition face aux lubies mondialistes utopiques telles le « vivre ensemble », le wokisme, les théories du genre, le délitement des valeurs et traditions qui font un Peuple.
Il y a 8 jours sur le camping municipal de Camaret, mon fils aîné me montrait une tablée à l’extérieur à 20 m de nous, de 8 jeunes de 25 à 30 ans (4 filles, 4 gars) et…pas le moindre enfant !
Dans cette assemblée n’apparaissait aucune animation, les uns regardaient ailleurs, d’autres consultaient leur smartphone, aucune agitation ni éclats de voix, encore moins de rire, aucun souffle de vie, tout le monde semblait s’emm…der, quelle tristesse, on se serait cru dans un
epad ou une réunion de nostalgiques du marxisme…C’est cela la jeunesse d’aujourd’hui ?
Cependant, tout au moins en Angleterre, la jeunesse semble se réveiller avec un retour plutôt inattendu et croissant des jeunes, surtout des hommes à la religion catholique en l’occurrence comme s’il s’apercevaient que la vie ne peut se concevoir sans transcendance, sans spiritualité sans le sens du sacré sans lesquelles la Vie ne sert à RIEN !
Le réveil de l’Occident confronté, de surcroit, à l’Islam contraire aux valeurs des droits de l’Homme serait-il amorcé ?
C’est impossible de vivre debout ensemble, enracinés dans notre terre et notre foi car nous sommes petit à petit remplacés et à grande échelle par des gens, eux-mêmes enracinés dans une religion intolérante qui veut nous asservir….leur nombre y parviendra… M.Dir croit encore possible ce qui l’était il y a 40 ans…voire 50 ans….
Ici dans mon patelin, le clocher de notre église est pris d’assaut par un lierre très amoureux….quand je le vois de mes fenêtres, j’ai le cœur qui saigne …ça prouve l’abandon de notre vieille et si douce religion….quant aux calvaires qui émaillent nos routes, malheur à eux si le pied des croix pourrit, ils sont si abandonnés qu’ils ne seront jamais réparés….nous sommes en faillite partout.
@fernand-arthur Dujardin ;
Balavoine avec ses prises de positions sévère contre le gouvernement de l’époque dérangeait fortement, ce qui lui a couter la vie comme pour Coluche d’ailleurs.
A cette époque toutes personnes qui dérangeait avait du souci a ce faire pour sa vie , mais chuttt ce sont des choses qu’il ne faut pas soulevé au risque de fâché une nouvelle fois cette gauche qui veux la destruction de ce pays.
Appelons un chat , un chat.
Mouais, l’œuvre musicale de Balavoine déborde de chansons qui fleurent bon le conformisme actuel. Comment croyez-vous qu’on nous conditionne ? La pop dite française, même de cette époque y a beaucoup participé. Pour moi, ce n’est qu’un enfoiré parmi les autres, tout comme Renaud, avec sa chanson, deuxième génération et autres, des usines à nous bourrer le mou.