Alors que les États-Unis voient ressurgir une fascination inquiétante pour le socialisme dans certains milieux politiques et culturels, un projet inédit s’apprête à voir le jour à Washington. Le journaliste et écrivain Mark Judge, connu pour son livre The Devil’s Triangle retraçant sa vie bouleversée lors de l’affaire Brett Kavanaugh, a annoncé l’organisation d’un festival du film anticommuniste dans la capitale américaine.
Un projet contre l’hégémonie culturelle de la gauche
« Il est temps d’organiser un festival du film anticommuniste », explique Mark Judge sur la page de financement participatif dédiée à l’événement. Selon lui, les conservateurs dénoncent depuis des décennies l’orientation idéologique de Hollywood, sans parvenir à créer de véritables contrepoids. L’initiative vise donc à proposer une alternative culturelle et à mettre en avant des œuvres qui célèbrent la liberté tout en dénonçant les dérives du communisme.
L’annonce a suscité un intérêt immédiat sur les réseaux sociaux, avec le soutien de personnalités comme l’acteur Nick Searcy (Justified), qui y voit une initiative nécessaire face au climat idéologique actuel.
Interrogé par Breitbart News, Judge rappelle que Hollywood a longtemps refusé de produire des films anticommunistes. Non par indifférence, selon lui, mais parce que « beaucoup de scénaristes, d’acteurs et de producteurs étaient eux-mêmes communistes ou sympathisants ».
Il cite l’exemple du film Odds Against Tomorrow (1959), écrit par Abraham Polonsky, un scénariste membre du Parti communiste américain, et interprété par Harry Belafonte, chanteur et acteur ouvertement proche de régimes marxistes. Judge rappelle que Belafonte fut un admirateur de Fidel Castro et d’Hugo Chavez, et qualifia même George W. Bush de « plus grand tyran et terroriste du monde ».
« Hollywood aime parler du maccarthysme et des listes noires des années 1950, mais oublie de dire que nombre de ces artistes défendaient réellement des régimes communistes », dénonce Judge.
Redécouvrir les grandes œuvres anticommunistes
Pour son festival, Judge veut mettre en avant à la fois des films méconnus et des chefs-d’œuvre reconnus. Il cite notamment Les Vivants et les Morts (The Lives of Others, 2006), fresque sur la répression est-allemande, mais aussi des classiques américains tels que My Son John (1952) ou I Was a Communist for the FBI (1951). Des films jugés « désuets » par certains critiques mais que Judge considère comme de véritables révélations artistiques.
Le programme inclurait également des documentaires comme Freedom’s Fury, et même des satires comme La Mort de Staline ou L’Insoutenable légèreté de l’être.
Pour Judge, ce festival est à la fois une démarche pédagogique et festive. « L’idée est simple : louer une salle, diffuser ces films, et réunir des passionnés de liberté autour d’un verre et de bons débats. Ce sera une fête, mais aussi un moyen de rappeler aux jeunes générations les crimes et les mensonges du communisme », insiste-t-il.
Alors que de nombreux campus américains connaissent une recrudescence d’idéologies socialistes et marxistes, l’objectif affiché est clair : proposer un contre-discours culturel face à ce qu’il perçoit comme une entreprise de propagande de la gauche dans les milieux artistiques et universitaires. Le festival, en cours de préparation à Washington, devrait être annoncé officiellement dans les prochains mois si les fonds nécessaires pour la location des salles et les droits de diffusion sont réunis.
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