Dans le flot des thérapies complémentaires qui séduisent de plus en plus de patients, la respiration s’impose comme l’une des pratiques les plus accessibles et les plus efficaces. Longtemps considérée comme un simple réflexe vital, elle est aujourd’hui reconnue comme un véritable outil thérapeutique, notamment pour lutter contre le stress et l’anxiété.
Quand le stress s’installe dans le corps
Le stress n’est pas seulement une affaire psychologique. Il imprègne l’ensemble de l’organisme : le cerveau, les nerfs, les muscles, jusqu’aux cellules elles-mêmes. Son action se traduit biologiquement par une libération accrue de cortisol, l’hormone qui mobilise l’énergie nécessaire pour faire face à une situation de tension. Indispensable au réveil ou pour accomplir des efforts, le cortisol devient délétère lorsqu’il est produit en excès : épuisement, baisse de l’immunité, dérèglement du rythme cardiaque.
C’est là qu’intervient la respiration consciente : en stimulant notamment le nerf vague, elle aide à réguler la production de cortisol et à ramener le corps vers un état d’équilibre.
Les médecins et thérapeutes rappellent que le stress ne se limite pas aux émotions négatives. Il peut être alimentaire, postural, lié au manque d’oxygénation ou encore à une inflammation chronique. Quelles que soient ses origines, les manifestations sont proches : respiration courte, fatigue persistante, rythme cardiaque élevé, déséquilibre global de l’organisme.
Face à cela, les exercices de respiration se révèlent être un remède universel, capable d’apporter un apaisement immédiat et durable.
Une palette de techniques adaptées à chacun
Les méthodes ne manquent pas :
- la respiration abdominale, qui favorise le relâchement et diminue la fréquence cardiaque ;
- la cohérence cardiaque, utilisée pour stabiliser les émotions ;
- la respiration alternée, issue du yoga, qui vise à rééquilibrer les énergies ;
- la respiration en carré, prisée des sportifs pour mieux gérer la pression ;
- ou encore la méthode Wim Hof, qui combine respiration et exposition au froid.
À cela s’ajoutent des pratiques plus traditionnelles comme le chant, la prière ou la méditation, toutes capables d’agir indirectement sur le souffle et donc sur le système nerveux.
Si les exercices de respiration ne prétendent pas remplacer un traitement médical, ils peuvent contribuer à réduire la consommation de certains médicaments, notamment anxiolytiques ou somnifères, lorsque cela est validé par un médecin. Plusieurs services hospitaliers, notamment en oncologie, commencent d’ailleurs à les proposer à leurs patients en complément des soins conventionnels.
En définitive, la respiration, si simple en apparence, recèle un potentiel thérapeutique considérable. Elle permet de réduire l’anxiété, de réguler le stress, d’améliorer la tension artérielle et de renforcer le bien-être global. À condition d’être pratiquée avec sérieux et adaptée à chaque individu, elle s’impose comme un outil précieux pour retrouver équilibre et sérénité – sans effets secondaires.
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5 réponses à “La respiration, une arme simple et efficace contre le stress et l’angoisse”
La vie que nous font mener nos dirigeants n’est pas faite pour respirer mieux, quand on est inquiet on respire mal et cela fait monter le stress et l’anxiété ! le remède pour nous les Français est ….VIRER MARON !!
Les cellules cérébrales ont besoin de 5 fois plus d’oxygène que les autres cellules de l’organisme ! Dans le cas d’une vie en harmonie avec les lois de la nature cela est suffisant, mais la vie actuelle qui est un condensé de situations à stress demande, pour être régulée, beaucoup plus d’oxygène ! Le moyen le plus simple ? Courir ! mais pas n’importe comment. Pendant la course il faut pouvoir parler avec un autre tricotteur de mollets ! Le rythme cardiaque doit arriver à pulser autour de 120 pour une personne qui, au repos, fait tourner son coeur aux environs de 60. Juste pour le dire, parce que je pratique, courir le marathon est bon pour sa santé mentale mais acidifie copieusement ce qui n’est pas vraiment sain. Dans ce cas-là, après la compète on court en « récup » à allure lente pour simplement activer le drainage lympathique .
Demat oui encore un article qui vient à point nommé : je respire donc à fond en comptant 1234 puis expire de même à fond du ventre pendant cinq minutes par jour dans un endroit calme ou la nuit ( encore un conseil de Rika Zarai « ma médecine naturelle » pages 399 à 402 ; depuis j’ai comme l’impression de chasser de mauvaises calories et d’avoir beaucoup moins d’angoisse dans ma vie. Essayez et vous verrez bien ; c’est gratuit. Une chanson pour se détendre ? Je propose « Un être idéal » de Véronique SANSON. Kenavo.
Oui ! Il faudrait également une initiation dès le plus jeune âge !!!
Brounahans et Ronan rien qu’à lire vos activités de coureurs, je suis épuisé ! La marche rapide à la rigueur…Mon fils aîné est comme vous, un fou-furieux hyperactif, toujours en action et pour se détendre, jogging et natation de fond…Il me saoule !
Il y a 10 jours, à Camaret, un mauvais positionnement en action de pêche raviva son déplacement de vertèbre lombaire ancien survenu lorsque voulant faire le Kéké, il souleva une remorque.
Donc douleur et disfonctionnement le matin le faisant pencher tantôt à droite, tantôt à gauche…Thérapie: 4 Kms de nage dans le port de Camaret en combi de plongée…Je lui dis : »Tu aurais pu au moins me ramener des crabes qui pullulaient »…Hélas il est no Killer.