Depuis 1974, la France n’a jamais connu un seul budget excédentaire. Cinquante ans de déficit, cinquante ans de gabegie, cinquante ans de mensonges et de lâchetés accumulées par ceux qui prétendent nous gouverner. Et aujourd’hui, alors que la dette publique a atteint 3 345 milliards d’euros, soit 114 % du PIB, alors que le compteur tourne à 5 000 euros supplémentaires chaque seconde, on ose nous dire qu’il faut « faire des économies » ? Mais qui nous parle ? Ceux-là mêmes qui, décennie après décennie, ont creusé la tombe de notre économie, au nom d’un progressisme creux et de promesses électorales jamais tenues.
L’échec permanent érigé en système
Le dernier excédent budgétaire remonte à l’année 1974. Depuis, tout est rouge : 5,8 % de déficit du PIB en 2024, 5,4 % annoncés pour 2025. Les intérêts de la dette, qui coûtaient 35 milliards en 2018, vont atteindre 66 milliards cette année et peut-être 100 milliards demain. La charge des intérêts dépasse déjà le budget de l’Éducation nationale et celui des Armées. Voilà où nous en sommes : un pays prisonnier de ses créanciers, enchaîné par ses propres dirigeants.
« Je ne suis pas d’accord pour qu’on fasse de l’immigration la cause de la situation du pays. […] L’immigration est une machine à intégrer »
Bayrou est bloqué dans une faille spatio-temporelle le 10 mai 1981, il faut donc qu’il parte le 8 septembre 2025
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Et qui sont-ils, ces dirigeants ? Toujours les mêmes visages, toujours les mêmes partis, toujours les mêmes discours. De Giscard à Macron, en passant par Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, et aujourd’hui Bayrou, toute une caste politique a massacré la France et donc notre avenir et celui de nos enfants à coup de déficits, d’endettement et de trahisons économiques.
Ils n’ont plus aucune légitimité. Aucun droit à nous donner des leçons. Aucun droit à nous dicter des sacrifices, alors qu’ils ont été les artisans constants de la faillite nationale. Les voir venir aujourd’hui, la bouche en cœur, nous expliquer qu’il faut serrer la ceinture, c’est l’insulte ultime.
Ces fossoyeurs de notre peuple doivent être écartés à jamais de toute fonction de responsabilité publique. Pas un seul siège, pas un seul strapontin, pas une seule mairie, pas une seule direction d’administration pour ceux qui ont participé à ce désastre. Inéligibilité à vie pour les ministres, députés, sénateurs, hauts fonctionnaires qui ont contribué à l’effondrement. Voilà la seule réforme digne de ce nom.
Une caste parasitaire contre le peuple
Car soyons clairs : ils ne paient jamais pour leurs échecs. Ils vivent de nos impôts, ils profitent des sinécures, ils pantouflent dans les conseils d’administration. Ils se recasent dans des organismes bidons. Pendant ce temps, le peuple français subit la double peine : chômage, inflation, services publics effondrés, et maintenant la dette comme boulet de générations entières.
Il est temps de leur dire : dégagez. Quittez la scène politique, vous qui avez transformé la France en Grèce bis, mais sans l’honneur hellénique. Nous n’avons plus besoin de vos discours moralisateurs, de vos plans d’austérité bricolés et de vos promesses vides. Nous survivrons sans vous, mais nos terres ne surviront pas avec vous. Tant que ces mêmes acteurs continueront à circuler de gouvernement en gouvernement, d’Assemblée en Sénat, de think tank en commission, nous resterons prisonniers d’un cycle infernal de dettes et de renoncements.
🔴🇫🇷 ALERTE VIDÉO | L’échange TENDU entre Sonia Mabrouk et François Bayrou.
Elle le met face à ses responsabilités face à la dette. pic.twitter.com/WdQ2EjKmzF— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) August 31, 2025
Nous devons reprendre le contrôle de notre destin collectif. Cela passe par l’éviction totale, définitive et sans appel, de ceux qui, depuis un demi-siècle, ont démontré leur incompétence et leur soumission. Qu’ils s’en aillent, qu’ils se taisent, qu’ils disparaissent. L’Europe a besoin de bâtisseurs, pas de liquidateurs. De visionnaires, pas de gestionnaires de faillite. De chefs, pas de comptables apeurés.
Cassez-vous !
Julien Dir
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “La dette, Bayrou, Breton and co. Qu’ils se taisent et qu’ils se cassent : nous ne voulons plus de nos fossoyeurs ! [L’Agora]”
Le peuple les a tout de même élus depuis un demi-siècle et n’a donc pas montré plus de clairvoyance qu’eux. Faut-il changer de peuple ? Non, mais il faut que le peuple change — ce qui est certes en bonne voie — et les élus qui tiennent à leur carrière changeront aussi. Cela dit, quelles que soient les vertus du changement, il faut bien voir que ce qui est fait est fait : il est plus facile de se débarrasser de Bayrou que de la dette publique. Nous devrons tous payer le prix des erreurs que nous (« le peuple ») avons collectivement acceptées pendant si longtemps.
En revanche, il y a bien un obstacle au changement qu’il faut absolument faire sauter : le Conseil constitutionnel, ou du moins le droit qu’il s’est arrogé depuis 1971 d’imposer ses opinions.