L’affaire a choqué l’opinion britannique et déclenché une vague de manifestations. Hadush Kebatu, 41 ans, ressortissant éthiopien entré illégalement au Royaume-Uni, a été reconnu coupable jeudi de plusieurs délits, dont l’agression sexuelle d’une fillette de 14 ans.
Une agression sur fond d’« accueil » aux frais du contribuable
Les faits remontent à juillet dernier, dans la ville d’Epping (Essex). A peine arrivé sur le sol britannique, l’homme hébergé au Bell Hotel – réquisitionné pour loger des demandeurs d’asile – s’est approché d’un groupe d’adolescentes. Selon les témoignages entendus par la justice, il aurait tenté de les embrasser, de les toucher, en leur tenant des propos obscènes : « Je veux avoir un bébé avec vous ». Une des victimes a déclaré qu’il lui avait proposé de le suivre à l’hôtel pour « faire des bébés ».
Le tribunal a également retenu contre lui des faits de harcèlement, d’incitation à une activité sexuelle et de tentative d’agression. Le magistrat a rejeté la ligne de défense de Kebatu, qui prétendait que les jeunes filles auraient inventé toute l’histoire. Le juge a souligné que les témoignages, malgré quelques divergences de détail, confirmaient leur authenticité.
En attendant la fixation de sa peine – qui devrait logiquement se traduire par une incarcération ferme – Kebatu a été placé en détention.
Des protestations locales devenues nationales
Cette affaire a rapidement dépassé le cadre judiciaire. À Epping, la population manifeste depuis plus de deux mois devant le Bell Hotel, dénonçant à la fois l’insécurité engendrée par ce type d’installations et le coût pour le contribuable. Les slogans exigent la fermeture immédiate de ces « hôtels à migrants », où seraient logés plus de 32 000 étrangers, répartis dans plus de 200 établissements sur l’ensemble du territoire.
Le conseil municipal d’Epping avait initialement obtenu en justice la fermeture du Bell Hotel, mais le gouvernement travailliste a réussi à faire annuler la décision en appel, estimant que les « droits des demandeurs d’asile » primaient sur les inquiétudes de sécurité des habitants. Le conseil envisage désormais de saisir la Cour suprême.
Entre-temps, le mouvement de protestation s’est propagé : des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs dizaines de villes et villages à travers le pays, illustrant la fracture profonde entre une population inquiète pour sa sécurité et un gouvernement attaché à sa politique d’accueil.
Ce dossier cristallise une question devenue explosive : l’hébergement massif d’étrangers arrivés illégalement au Royaume-Uni, financé sur fonds publics, alors que les services sociaux, la santé ou le logement connaissent une crise sans précédent.
Dans l’affaire Kebatu, la colère est d’autant plus forte que le crime aurait pu être évité : sans l’hébergement gratuit offert par les autorités, l’agresseur n’aurait jamais été en position de menacer des adolescentes dans une petite ville anglaise.
L’opinion publique britannique, déjà marquée par une forte défiance envers les élites politiques, voit dans ce drame la preuve d’un système migratoire à bout de souffle, incapable d’assurer la sécurité des citoyens et encore moins de préserver la cohésion sociale.
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