Depuis ce lundi 15 septembre, la cour d’assises du Morbihan, à Vannes, juge six hommes poursuivis pour des faits d’une brutalité extrême commis à Lorient en février 2022. Ils sont accusés d’avoir enlevé et séquestré un jeune homme, puis d’avoir violé sa compagne, le tout sur fond de règlement de comptes lié à une dette de drogue. Quatre d’entre eux encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Une expédition punitive d’une rare violence
Les faits remontent au 8 février 2022. En pleine nuit, un groupe fait irruption dans un appartement de la rue François-Le Levé à Lorient, où vivait un jeune couple. Le motif de cette intrusion : une dette de 5 000 euros liée au trafic de stupéfiants. Armés et déterminés, les assaillants se livrent à un véritable passage à tabac.
Le jeune homme est roué de coups, notamment à l’aide d’une chaîne de vélo et d’une barre de fer, au point de croire sa dernière heure arrivée. Sa compagne, quant à elle, est contrainte de subir un calvaire insoutenable : humiliée, filmée, puis violée sous la menace, tandis que son compagnon est forcé d’assister à la scène. Le couple, aspergé d’alcool, est même menacé d’être brûlé vif.
Les violences ne s’arrêtent pas là. Le jeune homme est ensuite séquestré plusieurs jours dans une cave du quartier de Frébault. Ses geôliers le contraignent à vendre des stupéfiants pour eux, sous peine de nouvelles tortures. Sa main est brisée à coups de barre de fer. Lorsqu’il parvient à s’échapper, il est intercepté à la gare de Lorient, de nouveau frappé, puis abandonné, visage tuméfié et pieds nus, près du lycée Dupuy-de-Lôme. Ce sont des passants qui donneront l’alerte, permettant sa prise en charge médicale.
Des accusés extra-européens devant la justice
Âgés de 22 à 33 ans, les six accusés présentent des profils déjà connus de la justice. Parmi eux figurent les frères Habibou et Doulaidine M’Chindra-Maria, Ramazan Yildiz, ou encore Anthony Razafinjohany, tous en état de récidive. Mais aussi Ethan Naessens et Darahima Oiziri.
Trois d’entre eux comparaissent détenus, tandis que les trois autres se présentent libres, sous contrôle judiciaire. Leurs sobriquets — « 9-2 », « Le Blanc », « Le Lyonnais », « Bulle-d’Eau » — contrastent cruellement avec la gravité des crimes qui leur sont reprochés.
Les victimes, un jeune homme de 21 ans et sa compagne, restent profondément marquées par ces événements. La jeune femme, atteinte de sclérose en plaques, souffre aujourd’hui encore de graves séquelles psychologiques. «Quant au jeune homme, il a décrit avoir « cru mourir » durant sa captivité.
Ce procès, qui doit durer huit jours à Vannes, met en lumière une affaire d’une rare cruauté, symptomatique de la dérive violente de certains trafics de drogue en Bretagne et devraient amener les autorités à vacciner radicalement la jeunesse contre la consommation de stupéfiants, qui peut conduire à contracter des dettes, et à être pris dans un engrenage infernal. Les accusés encourent de lourdes peines : jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre d’entre eux, et vingt ans de prison pour les deux autres.
Au-delà des faits, cette affaire souligne une réalité trop souvent passée sous silence : l’implication récurrente de délinquants issus de l’immigration extra-européenne dans des crimes d’une violence inouïe.
Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..