En plein week-end du patrimoine, alors que la France célébrait ses monuments et ses racines, une chapelle communale de Busnes, dans le Pas-de-Calais, a été recouverte de graffitis dans la nuit du 19 au 20 septembre. L’acte choque d’autant plus que ce petit oratoire, érigé « pour la guérison d’un enfant malade », venait d’être restauré par des bénévoles.
Une chapelle rénovée prise pour cible
La chapelle Notre-Dame Auxiliatrice, rue de Guarbecque, n’est pas un simple édifice : elle est liée à une histoire familiale et spirituelle forte. Auprès du journal régional La Voix du Nord, Virginie Soudan, adjointe au maire, raconte : « Avec ma sœur Valérie, nous avons consacré deux week-ends à la repeindre. Vincent Blondiaux […] a refait la plaque. Et Alain Hannebicq, le père du maire, s’est chargé du carrelage et a réparé la porte ».
Le lendemain du saccage, un habitant a décrit à CNews ce qu’il avait découvert : « Ce que j’ai vu en premier, c’est la porte qui a été taguée avec de la peinture dorée. Après j’ai vu d’autres traces, vertes, qui remontaient jusqu’en-haut », notamment sur la pancarte portant l’inscription « Notre-Dame Auxiliatrice PPN ».
Sidération et indignation
Le maire de Busnes, Franck Hannebicq, dénonce un « acte gratuit » qui a profondément marqué les habitants : « Nos chapelles, on y tient beaucoup. Elles datent de nos anciens, nous rappellent leur piété, leur attachement à la Vierge Marie. […] Si le but est de nous toucher, c’est réussi. Ça nous fait vraiment mal ». L’édile a porté plainte.
Quelques jours plus tôt, le 15 septembre, la commune avait organisé une « marche des chapelles », intégrant cet oratoire dans un parcours de neuf édifices religieux (trois communaux et six privés). Cette initiative visait précisément à entretenir et transmettre ce patrimoine spirituel.
La chapelle de Busnes. Source : capture YouTube
Une profanation qui s’ajoute à d’autres
L’affaire de Busnes intervient dans un climat de recrudescence des actes antichrétiens. Dans le département voisin du Nord, six églises ont été victimes de vols ou de profanations en seulement quatre jours, selon l’archevêché de Cambrai. Statues de la Vierge, calices et ciboires ont été dérobés, tandis que des tabernacles ont été forcés.
Ces atteintes rappellent que la religion catholique, constitutive de l’identité française, est trop souvent prise pour cible. Profaner une chapelle, c’est insulter la mémoire des familles qui l’ont bâtie, mais aussi ce qui unit encore nos villages : la foi de nos anciens et le respect dû à nos morts.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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Une réponse à “Christianophobie. Pas-de-Calais : une chapelle érigée pour sauver un enfant malade profanée”
Quelle tristesse !