Le RC Vannes se rend ce vendredi soir (19 h) sur la pelouse d’Aurillac, pour le compte de la 5e journée de Pro D2. Les Bretons, battus à Mont-de-Marsan après avoir partagé les points à Brive, espèrent enfin décrocher leur première victoire loin de La Rabine où ils se sont imposé avec brio vendredi dernier. Mais la tâche s’annonce rude : Aurillac, fidèle à sa réputation, reste intraitable à domicile.
Aurillac, l’efficacité sans grands moyens
Le Stade Aurillacois n’a pas le budget ni les effectifs des grosses écuries de la division, mais il compense par une identité forte et un collectif solide. Les deux premières sorties à Jean-Alric se sont soldées par deux succès bonifiés : Carcassonne (41-10) puis Béziers (49-24), avec six essais inscrits à chaque fois.
Le club auvergnat s’appuie sur des filières efficaces : une formation de qualité (plusieurs jeunes devenus internationaux) et une filière géorgienne bien huilée pour renforcer son pack. Dans une petite ville où le rugby est affaire de cœur et de bénévoles, Aurillac continue de se maintenir avec constance en Pro D2.
Vannes : des retours attendus
Côté morbihannais, le staff récupère deux pièces maîtresses : Francis Saili, qui a purgé sa suspension, et l’ouvreur Maxime Lafage, absent lors des deux dernières rencontres. Leur retour doit redonner de la maîtrise offensive et de l’expérience dans les moments clés.
La composition probable confirme ce regain de forces : Surano à l’arrière, Boudehent et Saili au centre, Stevenson et Camou sur les ailes, Lafage associé à Ruru à la charnière. Devant, la troisième ligne pourrait voir Augry, incertain, remplacé par Pedemonte, avec Kalamafoni en capitaine. Le pilier gauche Charles-Henri Berguet devrait connaître sa première titularisation de la saison.
La semaine a également été marquée par l’arrivée en prêt de Steeve Blanc-Mappaz. Troisième ligne du LOU (1,90 m, 35 ans), il n’entrait pas dans les plans lyonnais en ce début de saison. Le voilà donc de retour en Bretagne, où il avait déjà porté le maillot vannetais en 2017-2018. Travailleur infatigable, solide en touche et en conquête, l’ancien Grenoblois (plus de 130 matchs en Isère) vient combler le vide laissé par la blessure de Francisco Gorrissen (fracture de l’avant-bras). Avec lui, le RCV gagne un joueur d’expérience, capable de guider le groupe dans les moments de tension.
RC Vannes : la Compo. 15. Surano – 14. Camou, 13. Boudehent, 12. Saili, 11. Stevenson – 10. Lafage, 9. Ruru – 7. Augry (ou Pedemonte), 8. Kalamafoni (cap.), 6. Pedemonte (ou Edwards) – 5. Desjeux, 4. Marks – 3. Medrano, 2. Cherry, 1. Berguet.
Aurillac, invaincu à domicile, contre Vannes en quête de son premier succès à l’extérieur : le duel promet d’être rugueux. Le RCV connaît la recette : en huit déplacements dans le Cantal, il s’est imposé à trois reprises. Mais cette fois encore, il faudra élever le niveau d’intensité pour espérer repartir avec plus qu’un point de bonus défensif. La saison est encore longue, mais chaque match compte dans une Pro D2 toujours plus homogène. Pour Vannes, le rendez-vous de Jean-Alric est autant un test de caractère qu’une étape indispensable pour rester dans le peloton de tête.
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