À partir de janvier 2026, le contrôle technique va se durcir en France. Officiellement, il s’agit d’améliorer la sécurité routière et de mieux suivre les rappels constructeurs, notamment après le scandale des airbags Takata. En pratique, beaucoup d’automobilistes redoutent un nouveau tour de vis qui risque de les ruiner ou de les pousser à abandonner leur véhicule.
La mesure la plus emblématique prévoit que tout véhicule concerné par un rappel grave et non réparé sera automatiquement recalé, avec obligation de contre-visite. Dans le même temps, les centres de contrôle eux-mêmes verront leurs obligations renforcées : une simple erreur pourra leur valoir une amende allant jusqu’à 1 500 euros.
Le spectre d’une « ZFE déguisée »
Pour nombre de conducteurs, ce durcissement ressemble moins à un progrès technique qu’à une stratégie d’exclusion. L’écrivain Alexandre Jardin, mobilisé contre les Zones à Faibles Émissions (ZFE), dénonce une « guerre sociale » visant à évincer progressivement les véhicules anciens, ceux des classes populaires. Selon lui, on s’achemine vers une « ZFE invisible », appliquée à l’ensemble du territoire par le biais du contrôle technique.
Même son de cloche chez de nombreux auditeurs et professionnels interrogés : « Ce n’est pas une question de riches ou de pauvres. Tout le monde peut avoir une voiture de dix ou quinze ans. On l’entretient, elle roule bien, pourquoi faudrait-il payer chaque année pour la même chose ? », s’insurge un concessionnaire.
Quand la sécurité sert de prétexte
Les nouvelles règles mettront l’accent sur la pollution, les voyants allumés ou les petites fuites mécaniques. Autant de points qui, pour beaucoup, n’ont rien à voir avec la sécurité routière immédiate mais qui permettent d’imposer des réparations coûteuses.
Ce sentiment rejoint une critique plus large : celle d’un contrôle technique transformé en impôt déguisé, qui frappe d’abord ceux qui n’ont pas les moyens de changer de véhicule.
En milieu rural, la colère gronde. « Les technocrates de Bruxelles feraient bien de vivre un mois avec un SMIC et une voiture de quinze ans », lâchait il y a quelques mois un de nos lecteurs. Car derrière les annonces, se profile une évidence : les familles modestes, dépendantes de leur voiture pour travailler, seront les premières touchées par ce durcissement.
Le parallèle avec les ZFE est évident. Là où les zones urbaines interdisent déjà progressivement les vieux diesels, le contrôle technique permet d’arriver au même résultat, sans débat public, par la voie réglementaire.
Les défenseurs de la réforme insistent sur la nécessité d’adapter le contrôle technique à l’évolution des véhicules modernes. Mais comme le rappelle Bernard Bourrier, patron d’Autovision, « la sécurité automobile est une équation politique ». Et aujourd’hui, cette équation ressemble surtout à un piège fiscal et social.
Alors que les ménages voient leur pouvoir d’achat s’effriter, ce nouveau durcissement pourrait accélérer une fracture automobile : d’un côté ceux qui auront les moyens d’acheter du neuf ou de l’électrique, de l’autre ceux que l’État contraindra à abandonner leurs véhicules, sous prétexte de sécurité ou d’écologie.
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7 réponses à “Contrôle technique 2026 : un nouveau racket contre les automobilistes ?”
Et si tous les automobilistes faisaient la grève du contrôle technique ? Si plus personne ne le passe je ne vois pas les policiers et les gendarmes arrêter tous les véhicules de France pour leur coller une contravention !
Veuillez me permettre de changer le mot écologie en « escrologie » ; de mon temps dans les années 80, j’ai roulé très soft et tranquillement dans une épave rouillée et je suis toujours là actuellement à conduire prudemment en économisant l’essence avec Roberta ma chère 208 mais là avec ce contrôle technique annuel annoncé pour les véhicules de plus de dix ans par l’Union Européenne est un pur scandale. Opposions- nous à tout cela avec les Patriotes.
Tout ça pour nous tirer de l’argent ou nous contraindre à acheter des voitures électriques hors de prix, aux batteries viables trois ans et qui font boum !
frexit
brexit
sortons de cette europe
Ce durcissement du contrôle technique n’a qu’un but , privé de moyen de déplacement personnel les citoyens citoyennes ; idée qui était a l’étude sous Mitterrand par un cercle de réflexion socialiste qui voulait a terme directement interdire la possession de tout bien privé , que ce soit véhicule ou logement ; du socialo-communisme pure , nous y allons doucement avec cette Europe technocratique.