Au Royaume-Uni, le débat sur l’islamisation de la société et l’influence croissante de la charia refait surface avec acuité. Entre discours officiels rassurants et une réalité quotidienne de plus en plus visible, la fracture entre la parole politique et les faits concrets devient béante.
Quand la justice ménage l’islam
L’exemple récent d’une affaire jugée à Londres illustre ce paradoxe. Un homme armé d’un couteau, ayant tenté de tuer un militant qui brûlait un Coran devant l’ambassade de Turquie, a échappé à la prison ferme. Le juge a certes reconnu que l’acte dépassait le « seuil de gravité » justifiant une incarcération, mais a aussitôt estimé qu’il serait « disproportionné » de l’envoyer derrière les barreaux.
Cette mansuétude contraste avec des sanctions autrement plus lourdes infligées pour des délits mineurs, parfois de simples publications sur les réseaux sociaux. Une justice à deux vitesses s’installe ainsi, où la critique de l’islam est plus sévèrement réprimée qu’une tentative de meurtre commise « au nom de la religion ».
Charia parallèle : une vieille réalité britannique
Loin d’être un fantasme, l’existence de conseils islamiques appliquant la charia est documentée depuis les années 1980. Protégés par l’« Arbitration Act » de 1996, ces instances règlent des conflits familiaux ou religieux « selon leurs croyances ». En pratique, elles contournent le droit britannique, notamment dans le domaine du mariage et du divorce.
Résultat : des milliers de femmes musulmanes en Angleterre se retrouvent sans protection civile, leurs mariages n’étant pas enregistrés légalement. Beaucoup n’ont d’autre recours que de passer devant ces conseils religieux, où elles subissent discriminations, pressions et parfois même justifications de violences conjugales.
Une influence qui dépasse la sphère religieuse
La charia imprègne déjà plusieurs aspects de la vie quotidienne britannique :
- Alimentation halal imposée discrètement dans les écoles, cantines et même dans l’armée. Les boucheries halal ont remplacé les boucheries traditionnelles dans la plupart des grandes villes d’Angleterre.
- Polygamie tolérée malgré son illégalité, certaines familles multipliant les épouses et profitant du système social.
- Pressions vestimentaires dans des écoles islamiques, où de très jeunes filles doivent porter le voile ou la burqa.
Ces dérives sont dénoncées depuis des années, mais les gouvernements successifs, de gauche comme de droite, ont toujours évité de trancher.
Starmer, la gauche britannique et le vote communautaire
Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, ancien avocat des droits de l’homme, nie toute influence légale de la charia au Royaume-Uni. Mais dans les faits, son gouvernement ferme les yeux. Pire encore, il projette d’imposer une définition officielle de « l’islamophobie », ouvrant la porte à une forme de loi anti-blasphème de fait. La raison est claire : une partie non négligeable des circonscriptions britanniques se joue désormais au poids électoral de l’électorat musulman. La gauche, en quête de majorités solides, préfère composer plutôt que d’affronter le problème.
À force de compromis et de dérobades, le Royaume-Uni s’enfonce dans une situation de multiculturalisme imposé, où les principes de la common law s’effacent devant les exigences communautaires. Le risque est double :
- La perte d’autorité de l’État, incapable d’imposer une égalité de traitement devant la loi.
- L’émergence d’enclaves culturelles et religieuses, où la charia s’applique de fait, reléguant les femmes et les minorités dissidentes à un statut de seconde zone.
Ce qui est en jeu, c’est tout simplement l’unité même du pays. À trop vouloir ménager les susceptibilités communautaires, Londres prend le risque de voir s’installer durablement une justice parallèle et une société fragmentée, où l’égalité des droits n’est plus garantie pour tous.
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2 réponses à “Royaume-Uni : Charia, multiculturalisme et justice à deux vitesses”
En fait, il faudrait, des deux côtés de la Manche, beaucoup de gens de rien du tout conduits par quelqu’un qui n’aurait peur de rien…même pas de demander un prix nobel, qui ferait table rase de tout ce qui est pour tout reconstruire….vaste programme aurait dit le Général.
L’Islam a déjà envahi la perfide Albion, à qui le tour maintenant ?