Les mondialistes n’ont plus d’avenir, il appartient aux souverainistes

« Les mondialistes n’ont plus d’avenir, il appartient aux souverainistes. » Cette phrase a été prononcée par Donald Trump en 2019. Visiblement, Emmanuel Macron ne l’a pas reprise pour mener son action politique.

Les Français ne supportent plus ceux qui prétendent les gouverner. Ce constat se révèle de plus en plus pertinent et ce n’est pas la « chienlit » actuelle qui les fera changer d’avis. Il y a vingt ans, nous inaugurions une nouvelle ère politique. La souveraineté populaire, socle de notre loi fondamentale, a été confisquée au nom de l’intérêt supérieur des élites euro-mondialistes.
Puisque nous étions trop bêtes pour comprendre que le « Graal » qui nous était mis à disposition sous forme d’un monde global et monopolaire représentait l’idéal insurpassable de notre condition, nos dirigeants, la mort dans l’âme, avaient dû se résigner à nous remettre dans le droit chemin qu’ils avaient choisi pour nous.

Peu de médias, à l’époque, avaient dénoncé ce véritable jeu de « bonneteau » joué par un parlement réuni en congrès et rendu complice par ignorance ou par duplicité. Certains avaient quand même résolument voté contre ce funeste Traité de Lisbonne qui n’était que la transcription du Traité Constitutionnel qui devait parachever le fédéralisme européen esquissé par le Traité de Maastricht portant sur la création de la monnaie unique.est ce que rappelait avec raison Philippe de Villiers dans une émission devenue culte du vendredi soir sur Cnews. C’est ce jour-là que le doute s’est mis dans l’esprit des Français. Comme tout doute, il pouvait s’interpréter de deux façons différentes et nos élites mondialistes ont peut-être pensé qu’ils avaient gagné en 2008.

Mais, comme le disait François Mitterrand dans un tout autre contexte, « les vieux pêchés ont de longues ombres » voulant dire ainsi que la « mèche de retardement » qui fera exploser le baril de poudre peut mettre longtemps à se consumer…

Emmanuel Macron fait partie de cette élite mondialiste et son action politique n’est sous tendu que par cette vision du monde. Malheureusement pour lui, les planètes semblent s’aligner, mais pas du bon côté en ce qui le concerne.

Pensant faire le « coup du siècle » en dissolvant l’Assemblée Nationale en 2024 de façon à installer une nouvelle période de cohabitation dont il aurait été le seul bénéficiaire, il aurait pu ainsi se consacrer entièrement, au travers d’un domaine réservé qui n’a jamais été réellement défini, à la politique étrangère telle qu’il la conçoit. Gagnant ainsi sur les deux tableaux, il pensait peut-être pouvoir perpétuer sa démarche et peser sur l’élection présidentielle de 2027, après avoir littéralement « carbonisé » le Rassemblement National auquel il voulait probablement confier le pouvoir au lendemain de cette dissolution.

Mais les Français n’ont pas répondu à l’espérance d’Emmanuel Macron et les choses se sont retournées contre lui alors qu’elles auraient dû l’exonérer de tout. Il s’est retrouvé avec un pays sans représentation majoritaire alors qu’elle est indispensable à nos institutions. Pire encore, il sait très bien qu’il existe dans le peuple français un courant souverainiste qui est devenu majoritaire. Le reconnaître ou simplement le prendre en compte équivaudrait à renier ce qu’il a toujours adoré et c’est impensable. Il doit à tout prix trouver le moyen de se maintenir en place jusqu’à la mise en application du train de mesures liberticides que la Commission Européenne est train de nous concocter. Et comme on peut le penser, une élection présidentielle anticipée pourrait porter au pouvoir ce courant souverainiste et permettre à la France de retrouver son indépendance, ce qui lui est probablement insupportable.

Un autre sujet ne fait que renforcer cette hostilité vis-à-vis de nos représentants est leur totale incapacité à faire passer l’intérêt de la nation devant toute autre considération, créant ainsi une « zone d’incertitude et de non-décision » qu’Emmanuel Macron tentera d’exploiter à son profit.

Le discours tenu par le futur ancien premier ministre à propos d’une « majorité absolue » de députés hostiles à une dissolution résume à lui seul la situation délétère.

Le temps de la « petite cuisine sur le petit réchaud » ,comme le disait de Gaulle en fustigeant les partis politiques qui avaient conduit la France à l’abîme, semble revenu en même temps  que le chaos actuel.

A l’heure ou j’écris ces lignes, je n’ai qu’une certitude, c’est que le prochain gouvernement ne comptera aucun souverainiste.

Jean Goychman

Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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