Une étude de Leocare révèle que le coût de l’assurance automobile peut varier du simple au triple selon le modèle et la marque. Mercedes, Tesla ou Audi font grimper la facture, tandis que Peugeot ou Citroën restent les championnes de l’économie.
Alors que le prix du carburant, de l’entretien et du stationnement pèse déjà lourd dans le portefeuille des automobilistes français, le coût de l’assurance auto devient un critère décisif dans le choix d’un véhicule.
Selon la dernière étude du comparateur Leocare, publiée en octobre 2025, les écarts de primes entre les modèles les plus chers et les moins chers atteignent des niveaux record.
Un fossé grandissant entre voitures haut de gamme et modèles populaires
Le constat est sans appel : le prestige se paie.
Les marques premium dominent largement le haut du classement, avec des primes dépassant souvent les 1 000 euros par an. La Mercedes Classe GLC trône en tête du podium avec 1 385,65 €, suivie de près par les modèles de Volkswagen et Tesla.
À l’autre extrémité, les citadines anciennes affichent des montants bien plus raisonnables : la Peugeot 106 ne coûte en moyenne que 353,34 € à assurer, et la Citroën Saxo, 399,31 €.
Ces écarts reflètent autant la valeur des véhicules que le coût des réparations et la fréquence des sinistres.
es voitures modernes, truffées d’électronique et de pièces onéreuses, entraînent mécaniquement des primes plus élevées.
Essence, diesel : le prix du carburant n’explique pas tout
Si le type de motorisation continue d’influencer la prime, le véritable clivage reste social et technologique.
Les modèles diesel les plus coûteux sont, sans surprise, signés Mercedes, BMW ou Audi.
Une Mercedes Classe A IV exige ainsi 1 186,80 € de prime annuelle, contre 404 € pour une Peugeot 306 ou 420,58 € pour une Citroën Saxo.
Côté essence, la tendance est similaire :
la Volkswagen Golf dépasse 1 100 €, suivie de la Renault Mégane IV (1 089,73 €) et de la Mercedes Classe A (1 069,32 €).
En revanche, la Peugeot 106 (349,30 €), la Citroën Saxo (391,42 €) et la Renault Kangoo (397,87 €) restent imbattables en matière de petits budgets.
En moyenne, les véhicules diesel restent légèrement plus chers à assurer que les modèles essence, en raison d’un parc davantage composé de voitures haut de gamme.
Des écarts marqués selon les marques : Tesla, la plus chère à assurer
Au-delà du modèle, la marque joue un rôle central.
Assurer une Tesla revient en moyenne à 1 350 € par an, contre 784 € pour une Toyota.
L’écart atteint donc près de 600 € entre le haut et le bas du classement.
Les marques premium comme Tesla, Lexus, Porsche ou Land Rover concentrent les primes les plus élevées, tandis que Toyota, Citroën ou Fiat se montrent plus abordables.
Le prix de l’assurance reflète ici autant la technologie embarquée que la valeur du véhicule et le coût des pièces détachées.
Ainsi, pour les modèles diesel, Mercedes, BMW et Audi dominent toujours la catégorie “luxe”, avec des primes supérieures à 800 €, alors que Dacia, Volkswagen et Fiat restent sous les 670 €.
Même constat pour l’essence, où Audi, BMW et Mercedes dépassent 890 €, loin devant Citroën, Fiat ou Opel.
Un budget assurance à ne pas négliger avant l’achat
L’étude rappelle que la prime moyenne en France atteint désormais 480 € par an, mais ce chiffre masque de fortes disparités.
Les automobilistes qui optent pour un modèle récent ou électrique paient souvent deux à trois fois plus, notamment à cause du prix des batteries et des réparations spécialisées.
À l’heure où le pouvoir d’achat automobile se contracte, la question de l’assurance devient un véritable enjeu d’équilibre budgétaire.
Un automobiliste prudent pourrait économiser jusqu’à 800 euros par an simplement en choisissant un modèle moins coûteux à couvrir.
Alors que les taxes, les péages et les ZFE se multiplient, cette étude met en lumière un autre aspect de la fracture automobile française : les classes moyennes et rurales, déjà pénalisées par le prix des carburants, sont aussi celles qui payent proportionnellement le plus cher pour rouler et s’assurer.
En 2025, conduire n’est plus seulement un acte de mobilité, mais un choix économique lourd de conséquences. Et pour nombre de Français, assurer sa voiture est devenu un luxe supplémentaire.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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