En apparence, la gauche rennaise semble en sommeil à six mois des élections municipales de mars 2026. On sait que la maire Nathalie Appéré (PS) repartira : « J’ai envie de continuer à travailler pour notre ville et notre métropole, avec le sentiment d’avoir encore beaucoup de choses à accomplir » (Ouest-France, Rennes, vendredi 19 avril 2024). Au même moment, elle confirmait dans Le Mensuel de Rennes (avril 2024) : « Nous ne sommes pas encore dans le temps de la précampagne, même si ce temps viendra. Et même si mon envie de continuer à travailler et mon sentiment d’avoir encore beaucoup de choses à faire ne vous a pas échappé ».
Pourtant, il paraît que ça « discute », ça « sonde », ça « réfléchit » (Ouest-France, Rennes, samedi 27-dimanche 28 septembre 2025). Pour Nathalie Appéré, la bonne solution s’appelle liste d’union avec les communistes et les écologistes dès le premier tour ; si elle n’est pas encore officiellement candidate à sa succession, elle explique avoir « bon espoir » de réussir cette union. Avec les communistes, la chose est facile : « Cette union est victorieuse depuis 1977. Le Parti communiste en a toujours été. Il revendique d’en être à nouveau », souligne Yannick Nadesan, président des groupes communistes à la Ville et à la Métropole (Ouest-France, Rennes, lundi 31 mars 2025)
Les écolos sont gourmands
Du côté des écologistes, tout traîne. Il y a d’abord le discours national : « Dans les villes de gauche où le maire se représente, il semble logique que les acteurs qui ont travaillé ensemble le refassent », déclare Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti Les Ecologistes (La Tribune dimanche, 24 août 2025). Donc, à Rennes, les écolos devraient se ranger sous la bannière de Nathalie Appéré puisqu’ils appartiennent à sa majorité… C’est ce que semble admettre Gaëlle Rougier, adjointe en charge de l’Education, chef de file des écolos pour ces municipales, après que les Insoumis ont tenté de rallier ces derniers dans un projet de « rupture » et d’alliance dès le premier tour : « Nous sommes toujours pour une union la plus large possible de la gauche. Mais, même si nous avons des constats communs avec les Insoumis, nous venons de gouverner pendant deux mandats avec le Parti socialiste. » (Ouest-France, Rennes, samedi 27-dimanche 28 septembre 2025) Il ne reste plus qu’à négocier avec Nathalie Appéré en faisant monter les enchères alors « qu’un processus de dialogue » est engagé. « Nous menons une série de discussions sur le fond, le projet, les politiques publiques à mettre en place mais aussi sur la forme. La forme : nous, écologistes, nous pesons actuellement 43 % du groupe majoritaire. Autrement dit, nous sommes le premier groupe au conseil municipal. Pour nous, être au même étiage, c’est déjà un préalable », insiste Gaëlle Rougier (Ouest-France, Rennes, 27-28 septembre 2025) En se montrant généreuse en nombre de postes d’adjoints et de vice-présidents à la Métropole, Nathalie Appéré (PS) obtiendra l’ « union » dès le premier tour. L’ « union » a un prix… Le prix du casse-croûte… Car elle doit tenir compte d’une réalité : « Les troupes mélenchonistes vont aussi s’efforcer de faire perdre les maires de gauche à Rennes et à Nantes. » (Le Canard enchaîné, 27 août 2025) Dans leur ligne de tir, il y a d’abord Montpellier et Rouen.
B. Morvan
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2 réponses à “Rennes : Nathalie Appéré (PS) contrainte de marchander avec Gaëlle Rougier (Les Ecologistes)”
si les Rennais que je respecte, accepte et vote encore une fois pour cette femme, je vais finir par croire qu’il n’y a plus que des Wokiste musulmans en Bretagne !
« J’ai envie de continuer à travailler pour notre ville et notre métropole » Ah Ah Ah ! Encore une élue « désintéressée » qui a surtout envie de manger à la gamelle et de toucher le gros salaire. Que les électeurs ne s’y trompent pas !