Un drame d’une grande violence a frappé Dublin cette semaine. Vadym Davydenko, un adolescent ukrainien de 17 ans, a été poignardé à mort dans un centre d’accueil pour mineurs isolés du quartier de Donaghmede, à peine trois jours après son arrivée en Irlande.
Son agresseur présumé, un jeune homme du même âge originaire de Somalie, a été arrêté puis inculpé pour meurtre.
Les faits se sont produits mercredi matin dans une résidence gérée par Tusla, l’agence publique irlandaise de protection de l’enfance. Selon les enquêteurs, une altercation aurait dégénéré au sein de ce centre d’hébergement d’urgence regroupant de jeunes migrants non accompagnés, placés sous la responsabilité de l’État. Sur Internet, certains évoquent un conflit autour de la nourriture et de la religion, mais rien à cet instant ne vient le confirmer.
Un voisin a poignardé à mort Vadim Davydenko, un Ukrainien de 17 ans, dans un centre pour mineurs réfugiés à Dublin.
Un Somalien vivant dans le même centre était indigné par le fait que le garçon préparait des œufs au bacon pour le petit-déjeuner, ce qui était contraire à ses… pic.twitter.com/Ib0Lhx5omZ
— Ukr Leaks en français (@ukr_fr) October 21, 2025
Vadym a succombé à plusieurs blessures graves au visage et au torse, malgré l’intervention rapide des secours. Le suspect, légèrement blessé, a été placé en détention provisoire dans un centre pour mineurs.
Un jeune réfugié ukrainien venu chercher la paix
Originaire de Kyiv, Vadym Davydenko venait tout juste de terminer le lycée et espérait entamer une formation en cybersécurité. Sa famille, restée en Ukraine, l’avait envoyé en Irlande pour le protéger de la guerre. Quelques jours après son arrivée, elle apprend que son fils a été tué — non pas sur le front, mais dans le pays qui devait lui offrir refuge et sécurité.
Un service commémoratif a été célébré vendredi à Dublin, dans une petite église orthodoxe ukrainienne du quartier de Stoneybatter. Le prêtre Serhii Danilov, lui-même réfugié, a confié sa tristesse : « Sa famille pensait lui offrir une vie meilleure ici. Ils apprennent aujourd’hui qu’il est mort, poignardé. C’est un drame et une honte. »
Les membres de la communauté ukrainienne ont exprimé leur incompréhension et leur peur. Pour eux, cet acte tragique illustre le chaos grandissant dans les centres d’accueil où sont entassés des jeunes venus de pays, de cultures et de religions profondément différentes.
Le centre de Donaghmede accueillait quatre adolescents sans famille, placés ensemble « en urgence ».
Tusla a reconnu qu’il s’agissait d’un dispositif de fortune, confié à une société privée (Kare Plus) en raison du manque de places dans les structures publiques. Selon les chiffres de l’agence, plus de 550 mineurs isolés étrangers sont actuellement hébergés en Irlande, dont près de la moitié venus d’Ukraine.
Mais la cohabitation entre jeunes d’horizons totalement opposés — Européens de l’Est fuyant la guerre et Africains issus de milieux très différents — crée des tensions croissantes.
Un responsable de Tusla a reconnu une « hausse de 500 % des arrivées de mineurs non accompagnés depuis 2022 », provoquant une saturation des services et un recours massif à des hébergements privés, souvent mal encadrés.
Le vivre-ensemble en échec
Le meurtre de Vadym Davydenko est plus qu’un fait divers : il met en lumière la faillite d’un modèle d’accueil aveugle, imposé par idéologie. Dans ces structures censées incarner la solidarité européenne, les logiques communautaires, la méfiance et les différences culturelles explosent au grand jour.
Le « vivre-ensemble » voulu par les autorités irlandaises — comme partout en Europe occidentale — se heurte à la réalité des faits : des jeunes qui n’ont ni les mêmes repères, ni les mêmes valeurs, ni la même conception de la violence, contraints de cohabiter dans des conditions déjà fragiles.
Les Ukrainiens installés à Dublin ne cachent pas leur colère. L’association Ukrainians Helping Ukrainians a dénoncé une « grave défaillance des autorités irlandaises », estimant que la mort du jeune homme posait « des questions sérieuses sur la sécurité des mineurs confiés à l’État ». « Ce garçon avait survécu à la guerre, pour mourir ici, dans un pays qui se dit sûr », résume une militante ukrainienne à Dublin.
En l’espace de quelques années, l’Irlande est devenue un des principaux points d’entrée de l’immigration extra-européenne sur le continent, tout en accueillant des dizaines de milliers d’Ukrainiens depuis 2022. Les structures publiques sont débordées, les communautés s’ignorent ou s’affrontent, et les tensions montent dans les grandes villes.
Ce meurtre tragique rappelle que l’idéologie du mélange forcé et des frontières ouvertes a un coût humain. Celui d’un adolescent ukrainien, venu chercher refuge en Europe de l’Ouest, tué par un autre adolescent issu d’un tout autre monde .
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Dublin (Irlande) : un jeune Ukrainien poignardé à mort dans un centre d’accueil par un migrant somalien”
Le vivre ensemble est une fumisterie de gauchiste..le droit d’asile devrait être supprimé en Europe , Et réserver qu’aux citoyens européens. La planète est assez grande pour les autres demandes d’asile africains .