Fusillade près de la Maison Blanche : le suspect est un migrant Afghan

Deux militaires de la Garde nationale ont été grièvement blessés mercredi après-midi en plein cœur de la capitale fédérale des États-Unis, dans une attaque menée par un tireur isolé. L’assaillant, un ressortissant afghan arrivé en 2021 grâce au programme d’accueil lancé par l’administration Biden après le retrait chaotique d’Afghanistan, a été blessé et interpellé. L’événement relance une vive polémique sur l’immigration afghane et la sécurité intérieure.

Une attaque ciblée en plein centre de Washington

Il était 14h15, heure locale, lorsque Rahmanullah Lakanwal, 29 ans, a surgi à l’angle d’une rue, à deux pas du National Mall et de la Maison-Blanche, et a ouvert le feu sur deux soldats de la Garde nationale en patrouille. Qualifiée d’« embuscade » par la police métropolitaine de Washington, l’attaque a semé la panique dans une zone hautement fréquentée à la veille de Thanksgiving.

Les deux militaires touchés, originaires de Virginie-Occidentale, ont été transportés à l’hôpital dans un état critique. Le tireur, rapidement neutralisé par les forces de l’ordre, a été blessé par balles et placé en garde à vue. Aucun civil n’a été touché.

Le suspect, Rahmanullah Lakanwal, est arrivé aux États-Unis le 8 septembre 2021, un mois après la débâcle américaine en Afghanistan, dans le cadre de l’opération « Allies Welcome ». Ce programme, mis en place par Joe Biden, visait à évacuer les collaborateurs afghans des forces de l’OTAN – traducteurs, informateurs, agents de liaison – pour les mettre à l’abri des représailles talibanes. Selon Fox News, Lakanwal aurait travaillé avec l’armée américaine et la CIA à Kandahar.

Mais en mai 2025, l’administration Trump a mis fin au statut temporaire dont bénéficiaient ces réfugiés, jugeant l’Afghanistan « suffisamment sûr » pour y retourner. Lakanwal était donc en situation irrégulière au moment de l’attaque.

Son entourage parle d’un homme « marqué par la guerre », mais sans antécédents judiciaires. Le FBI explore plusieurs pistes : radicalisation personnelle, troubles psychiatriques, ou motivations politiques. Aucun lien formel avec un groupe terroriste n’a pour l’instant été établi.

Une onde de choc politique

Le président Donald Trump a immédiatement réagi depuis sa résidence de Floride, dénonçant un « acte de terreur » et accusant son prédécesseur d’avoir « laissé entrer 20 millions d’étrangers non vérifiés ». Il a qualifié Lakanwal d’« animal » et promis une « réponse impitoyable ». Dans la foulée, le Service fédéral de l’immigration (USCIS) a suspendu toutes les demandes en cours concernant des ressortissants afghans.

Le ministre de la Défense Pete Hegseth a annoncé l’envoi de 500 soldats supplémentaires à Washington. Déjà, plus de 2 000 militaires étaient déployés dans la capitale pour des opérations de maintien de l’ordre. La Garde nationale avait été mobilisée dans plusieurs grandes villes ces derniers mois – Washington, Los Angeles, Memphis – contre l’avis des municipalités démocrates.

La maire de Washington, Muriel Bowser, a dénoncé une « attaque ciblée », tout en appelant au calme. L’opposition démocrate accuse Trump d’instrumentaliser l’incident à des fins électorales, alors que la campagne présidentielle bat son plein.

Une immigration sous tension

Cette fusillade ravive les critiques déjà vives sur les conditions d’accueil des réfugiés afghans depuis 2021. Si certains dénoncent un filtrage laxiste sous Biden, d’autres – comme le collectif AfghanEvac – rappellent que ces réfugiés subissent « l’un des processus de vérification les plus rigoureux au monde ».

Mais les faits sont là : c’est bien un homme exfiltré par les États-Unis, hébergé et régularisé, qui a ouvert le feu sur deux soldats américains, en pleine capitale. L’affaire pourrait provoquer un tournant décisif dans la politique migratoire américaine.

Une conférence de presse du FBI et du Département de la sécurité intérieure est attendue dans les prochains jours pour préciser les motivations du tireur. Le Conseil national de sécurité envisage, de son côté, une refonte complète des critères d’admission et de suivi des réfugiés accueillis sur le territoire américain.

Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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