À Amiens, la crèche du marché de Noël a été vandalisée dans la nuit de mardi à mercredi, une première en près de trente ans. « Un individu a cassé le plexiglass qui protège les personnages, les a mis par terre, et a détérioré l’enfant Jésus », a expliqué Élisabeth de Winter, présidente du comité de quartier à France bleu Picardie.
Elle souligne : « Ça fait une trentaine d’années que la crèche existe et il ne s’est jamais rien passé », précisant qu’il n’y « a rien eu de volé ». Au Courrier picard, elle ajoute qu’« il y avait vraiment une volonté de la dégrader » : le plexiglas a été fracturé, « les personnages ont été jetés à terre » et « la tête de l’enfant Jésus » cassée, qu’il faudra « recoller ».
Le chalet a été fermé et doit être emmené en atelier. La mairie d’Amiens condamne les dégradations et rappelle que « les caméras de vidéoprotection ayant enregistré la scène, la Ville pourra mettre ses images à disposition de la Justice ». Elle évoque la piste « d’un marginal dont la motivation est le vol des objets de la crèche », même si aucune interpellation n’a eu lieu.
Des attaques récurrentes contre les symboles catholiques
Les faits d’Amiens s’inscrivent dans une série d’agressions visant des représentations chrétiennes ces dernières années. À Metz, le 17 décembre 2024, la crèche installée devant la gare avait été vandalisée : la Vierge Marie et Joseph furent décapités. Le Républicain Lorrain indiquait alors que les images montraient « deux individus en train d’arracher les têtes des personnages ». Une plainte avait été déposée.
Quelques jours plus tard, dans la nuit du 24 au 25 décembre, l’église Sainte-Thérèse de Montpellier était vandalisée et pillée : un vitrail coûteux brisé, deux troncs dégradés, un troisième vidé pour quelques dizaines d’euros. L’église avait déjà subi un incendie de charpente le 11 décembre 2024, nécessitant plus de six heures d’intervention.
Une christianophobie qui ne choque plus
Nous constations déjà il y a un an que les actes de christianophobie étaient devenus « monnaie courante » et rarement relayés par les gros titres de la presse mainstream.
À Metz, l’avocat et ancien député européen Gilbert Collard dénonçait « une attaque contre un symbole catholique » et avertissait : « Il n’y aura que les aveugles idéologiques pour ne pas comprendre le sens terrible de ce vandalisme ! ».
Briser la tête de l’Enfant Jésus, décapiter Marie et Joseph, piller une église : ces gestes ne relèvent plus du fait divers isolé. Ils traduisent l’inquiétante banalisation d’une hostilité ciblée envers le christianisme dans l’espace public français.
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