Nantes et Saint-Brieuc : une centaine de personnes réunies contre la loi bioéthique

Mardi midi devant la préfecture de Nantes, près de 80 personnes se sont réunies contre le projet de loi bioéthique, ainsi qu’une quarantaine de personnes à Saint-Brieuc. Une mobilisation en nette progression par rapport aux précédentes, notamment celle des Sentinelles le dimanche soir.

Le rassemblement de Saint-Brieuc

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La manifestation à Nantes

Hubert Veauvy, une des chevilles ouvrières de la manifestation nantaise, explique : « je suis là pour rappeler que tous les enfants ont besoin d’un père et d’une mère. On est des pères de famille donc on voit au quotidien à quel point nos enfants ont besoin de nous. Le père et la mère ne sont pas interchangeables. Notre gouvernement suit l’absurde théorie du genre qui vient à penser qu’une grand-mère peut remplacer un père, c’est complètement absurde. On est là ici pour rappeler les évidences, la paternité, c’est essentiel ». 

Interrogé sur l’existence des familles monoparentales, il réplique : « c’est un cas tout à fait différent, l’enfant dans ces familles a une référence paternelle, le père a la garde alternée. Là on va créer des enfants privés de père à vie ». 

Il explique que l’action des opposants à la loi continuera : « la manifestation du 6 octobre a remobilisé, alors que la petite musique médiatique disait aux gens qu’ils sont seuls à penser contre la loi, que les gens ne se mobiliseraient pas, etc. Ils se sont découverts nombreux. D’ici le 1er décembre [prochaine marche à Paris] nous continuerons à mobiliser dans la rue devant la préfecture, et si on n’est pas entendus on mobilisera davantage ».

Sylvie, autre personne du noyau dur des mobilisés, explique quant à elle qu’elle est « dans la continuité du 6 octobre. Nous étions des centaines de milliers à être présents pour dénoncer l’injustice faite à l’enfant par le projet de loi, le détournement de la médecine par la suppression du critère médical d’infertilité, le tout aux frais de l’assurance maladie ». Le collectif commence à rencontrer des élus pour les sensibiliser à sa cause. Cependant du côté des députés, chou blanc : « les quatre que nous avons rencontrés y sont malheureusement favorables ». La Loire-Atlantique compte 10 députés En Marche, dont un dissident (Yves Daniel dans la 6e).

Louis-Benoît Greffe

Crédit photo : breizh-info.com
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