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Une campagne publicitaire de la Caisse d’Epargne provoque une polémique en Bretagne

 

Très mauvais retour sur la toute dernière campagne publicitaire de la Caisse d’Epargne Bretagne pays de loire : en pleine crise de l’immobilier, le site madeuxiememaison lié à la Caisse d’Epargne fait la promotion des résidences secondaires auprès de riches français.

Sur les réseaux sociaux, les réactions sont virulentes :

En Bretagne, le député autonomiste Paul Molac alerte les autorités françaises depuis des années sur les difficultés de logement des Bretons. Difficultés accentuées par l’immigration extra-européenne qui empêche les ménages modestes bretons d’accéder aux logements sociaux, notamment en milieu urbain.

Ces derniers temps, les manifestations et actions clandestines contre les Air B’nB et le phénomène “volets clos” se multiplient en Bretagne, Corse et Pays Basque. Visiblement, l’information n’est pas encore arrivée au siège de la Caisse d’Epargne à Paris…

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches DR libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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12 réponses à “Une campagne publicitaire de la Caisse d’Epargne provoque une polémique en Bretagne”

  1. Guen dit :

    A la chasse au noisettes franchement la CE cherche les plus riches au détriment des personnes qui recherche à se loger dignement ou investir dans le bâti en primo donc mal venu les fortunés pour du secondaire

  2. Virgil dit :

    C’est triste de lire cela. Nous avions pour projet ma femme et moi et notre petit de trois ans de venir s’expatrier en Bretagne.
    Non pas comme certaines personnes aisées, non pas comme des parisiens, bordelais…qui ont remarqué qu’il fait bon en Bretagne quand on est en confinement. Ou pas comme les gens qui voient en la Bretagne un intérêt climatique quand il fait chaud ailleurs.
    Non nous, nous voulions découvrir la Bretagne. Rencontrez les bretons. Devenir des vôtres, dans l’amour et le respect de l’histoire et du territoire.

    Bah a cause du pognon comme en fait la pub cette agence, on ne peut pas. On peut plus. Je vous plains mes ami(e)s bretons de devoir payer des maisons qui ont pris une valeur spéculative sans trouver maison a votre clef.

    Quand a nous, nous regardons d’en bas, de Toulouse, notre rêve et nos envies s’évanouir…

    Kenavo

  3. Sud 29 dit :

    Faut surtout pas louper l’occasion de se faire du pognon, n’est-ce pas Messieurs les banquiers !! Continuez de vendre du rêve à vos clients principalement parisiens au détriment de la population locale qui, elle, n’a même plus les moyens de se loger décemment à un tarif abordable. Et c’est un sud-finistérien confronté à ce problème qui vous le dit. Maintenant faut surtout pas être smicard si on veut pouvoir espérer un jour laisser un logement à soi en héritage à ses enfants. Mais ça tout le monde s’en fout tant que l’argent rentre !!

    • Eve Javoise dit :

      Je suis bretonne vivant à Paris car jeune impossible de suivre des études vers Lorient. J’ai vécu et travaillé d’arrache-pied à Paris ne comptant pas mes heures…
      Propriétaire d’un bien à Quiberon venant de mes parents, j’en profite aussi souvent que je possible…
      Mais pour en arriver là, on a beaucoup travaillé y compris en suivant nos études..Ce que certains ne font plus actuellement mais ils veulent tout avoir à 30 ans…!! Nous nous avons attendu et travaillé et avons été enfin propriétaires vers 50 ans et pourtant nous avions des diplômes…!!
      Alors arrêtez de fustiger les parisiens qui en plus de leur travail ont souvent 2H de transports..

      • An dit :

        “Ce que certains ne font plus actuellement mais ils veulent tout avoir à 30 ans…!! ”
        Vous ne comprenez pas…
        “Certains ” savent qu’ils ne peuvent pas avoir ce que les générations précédentes ont pu avoir.
        Travail ou pas.

        Et si vous êtes partie à Paris pour devenir propriétaire en Bretagne, vous avez collaboré à ce système.
        C’est exactement ce que Paris veut. Vous avez suivi le modèle.
        Aucune gloriole à en tirer.
        Au contraire.

      • Breizh atao dit :

        C’est votre choix d’avoir quitté la Bretagne pour la France.
        Restez la bas et ne revenez jamais

  4. An dit :

    La vindicte sur le logement est bienvenue, même si tardive.
    Combien de Bretons préfèrent vendre à des étrangers cherchant une résidence secondaire parce que faisant un plus gros bénéfice ?

    Ceci étant dit, il faudrait en parallèle un mouvement cherchant à réinvestir l’intérieur des terres, là où l’immobilier vaut une bouchée de pain.

    Plus facile à dire qu’à faire, certes, il faut bien travailler et offrir à ses enfants des activités variées.
    Mais se plaindre qu’une partie de la Bretagne est saturée (restent les Côtes d’Armor, mais dont la colonisation est en mar, notamment à grand coût de com’) sans rappeler l’absurdité d’un argoat par endroit semi-desertique ne peut amener une solution viable.

    Conseil d’un Nantais prolétaire de Chantenay qui n’a pas les moyens d’acheter dans sa ville, dépossédé par la gentrification, et vit en logement social mais a investi dans le nord du 44 délaissé.
    Je ne laisse ainsi pas ma place aux autres tout en injectant le peu que je peux là où soit disant “ça ne vaut rien”.
    J’y perds financièrement et perd beaucoup de temps et d’énergie pour préserver mes enfants d’un certain environnement immédiat en semaine (et le carburant pèse pour les weekends à la campagne), mais on n’a rien sans rien quand on est modeste. Tout en les faisant bénéficier d’activités culturelles et sportives inaccessibles si nous vivions en résidence principale dans ce nord du 44 sciemment abandonné par nos politiques depuis l’aménagement du territoire de Guichard.

  5. Noel dit :

    Caisse d’épargne.se prend pour une banque.en réalité complètement incompétent

  6. Bonsens dit :

    Je vois beaucoup de bêtises dans cette histoire. Ou tu pars du principe qu’il ne doit pas y avoir de différences sociales et que tout le monde va à la soupe populaire. Mais alors qui paye la soupe populaire si personne ne paye d’impôts.

    Une résidence secondaire (je n’en ai pas), c’est quoi. Des taxes, des impôts locaux. Des travaux, des achats dans les commerces locaux. Un développement des activités de tourisme, des restaus. L’entretien des maisons. etc…

    N’oublie jamais: Quand les riches seront pauvres, les pauvres seront morts. Ne pas confondre la s
    des politiques, des conseillers, des journalistes. Et ceux qui ont un peu d’argent de côté et qui le réinjectent sous forme de TVA, d’autres taxes et de tout le reste.

    • An dit :

      @Bonsens (vraiment ?)
      La question n’est pas d’interdire les résidences secondaires mais d’arrêter leur développement délirant.

      Votre description du tourisme ressemble à celle d’un pays du tiers-monde.
      Une économie ne peut pas tenir avec trop de résidence secondaire.
      Cela crée un exode de la population locale et donc leur potentiel économique qui fuit.

      Et puis l’argument des impôts…
      Quand l’écrasante majorité part à Paris avant d’être redistribué à on se sait qui on se sait comment, quel intérêt ?
      Même de taxe d’habitation, il n’y en a presque plus.
      Une énorme aberration démocratique mais qui a permis à Macron d’être élu, profitant de l’égoïsme du boomer moyen qui ne voit pas plus loin que la valeur de son patrimoine immobilier.

      La politique d’aménagement du territoire français chapeauté par Guichard cherchant à rendre chaque Français propriétaire a fait de ce pays un pays de petit bourgeois minable qui ne réalise qu’aujourd’hui son déclin alors qu’il était évident depuis les années 70 (et les plus lucides l’annonçait déjà avant).

  7. Flippe dit :

    C est pas là caiise d épargne de paris ! Les CE sont indépendantes les unes de autres, ne sont dépendantes que de Bercy. Adressez vous à la caisse d épargne des pays de Loire.

  8. CREOFF dit :

    Cest les vacances, les parisiens sont arrivés. Dans les viviers et les ventes de fruits de mer, les homards s’agitent en grand nombre. 40/50 euros le kg minimum! Une broutille pour nos parisiens qui dévalisent les stocks comme ils ont dévalisé l’immobilier de bord de mer. On se rend compte à quel point ils se sont enrichis quand nous nous sommes appauvris des impôts qui les nourissaient grassement. Cela frise l’indecence. Un petit short rose délavé Armor Luxe et ils se disent Bretons pour se parer de leurs vertus acquises par des années de misère et d’exploitation par leurs semblables. La révolte fronde.

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