« Considérer la nationalité des assassins est fondamental pour comprendre les racines culturelles de la violence ». La mère d’une jeune fille violée et assassinée par un migrant témoigne

En 2018, Pamela Mastropietro, une jeune Italienne de 18 ans, fut violée, poignardée, soigneusement lavée à l’eau de javel, dépecée avec une minutie chirurgicale alors qu’elle était encore en vie, ses restes positionnés dans deux trolleys abandonnés sur le bord d’une route de Macerata, dans le centre de la péninsule. Seul un des auteurs de cette effroyable atrocité, Innocent Oseghale – un Nigérian clandestin trafiquant de drogues – est en prison. Deux de ses complices – Desmond Lucky et Lucky Awelima-, inculpés pour trafic de stupéfiants, complicité de meurtre et dissimulation du corps de la jeune fille, ont déjà été libérés. Les autres courent toujours.

Comme pour toutes les victimes choisies par hasard dans la rue, on a dit que Pamela était « au mauvais endroit au mauvais moment ». Alessandra Verni, la mère de la jeune fille, affirme le contraire : c’est son assassin, clandestin et criminel, qui ne devait pas se trouver là. Malgré l’obstruction de la justice italienne et les attaques qu’elle subit de la part des féministes et des pro-migrants, elle continue de se battre pour que justice soit faite. Un combat éreintant que l’on peine à décrire.

Nous l’avons rencontré à Pérouse, une des villes où une manifestation antiraciste avait été organisée au lendemain de son terrible assassinat, parce qu’un homme, Luca Traini, avait tiré en direction de migrants africains qu’il retenait liés à la mort de la jeune fille. Aucune manifestation n’a eu lieu pour Pamela ou les autres victimes de l’immigration.

Breizh-Info.com : Le temps ne guérit pas les blessures et nous ne pouvons imaginer ce par quoi vous êtes passée. Mais, sept ans après la mort de votre fille, vous continuez de faire montre d’une force qui impressionne. Pourquoi vous battez-vous ?

Alessandra Verni : « Je me bats pour la vérité et la justice pour ma fille Pamela, enlevée à la vie de manière brutale et injuste par des immigrés clandestins protégés, à leur tour, par des pouvoirs forts. Je lutte parce que la violence ne peut pas devenir normale dans un pays civilisé. Je demande à la politique d’écouter les cris de douleur des familles et de prendre des mesures décisives contre la violence qui afflige nos rues et nos vies. Toute vie est précieuse et mérite d’être protégée. »

Breizh-Info.com : Lors de vos nombreuses interventions, vous affirmez qu’il y a des victimes de seconde catégorie. Qu’entendez-vous par là ? 

Alessandra Verni : « Quand je parle de victimes de deuxième classe, de victimes au rabais, je parle de ces histoires qui sont ignorées, qui ne sont pas racontées parce qu’elles sont des récits inconfortables pour certaines personnes. Chaque victime a une histoire, un visage, une famille qui souffre. Il est inacceptable que des vies valent moins que d’autres. Toutes les victimes méritent d’être entendues et de recevoir justice, sans exception. Chaque larme est un appel à l’action. »

Breizh-Info.com : Depuis le début de l’année 2025, sur les 20 meurtres de femmes dont l’auteur est connu, 9 ont été commis par des étrangers (qui représentent 9 % de la population italienne). Pensez-vous qu’il soit pertinent de s’attacher à l’origine des violeurs et autres assassins ?

Alessandra Verni : « Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer la réalité des faits. Oui, il est fondamental de considérer la nationalité des bourreaux. Ce n’est pas pas pour stigmatiser, mais pour essayer de comprendre les racines culturelles et sociales qui peuvent contribuer à la violence.

Chaque vie brisée a une histoire, un contexte. Il est de notre devoir d’affronter la réalité avec courage et sans peur pour faire face aux vérités inconfortables. Nous devons reconnaître que la violence est un problème mondial qui traverse les cultures et les nations. Les institutions doivent prendre en compte ces éléments. Elles doivent comprendre que chaque meurtre, chaque violence est un échec collectif. La sécurité doit être une priorité dans chaque recoin de notre société. »

Breizh-Info.com : Pourriez-vous revenir sur l’accueil que vous avez rencontré au lendemain de la mort de Pamela ? 

Alessandra Verni : « Le lendemain de la mort de Pamela, je me suis retrouvée dans un océan de douleur et de confusion. J’ai reçu le soutien de ceux qui pleuraient avec moi, mais j’ai aussi affronté l’horrible inversion accusatoire. C’est déchirant de savoir qu’à un moment aussi fragile, il y a des gens prêts à frapper, à remettre en question la vie d’une jeune femme qui n’est plus là. »

Breizh-Info.com : Dans la postfazione que vous avez écrit au livre « Les vies des femmes compte, Lola, Pamela, Désirée, quand l’immigration tue » de Francesca Totolo, vous écrivez que les familles des victimes sont abandonnées par la justice quand les assassins jouissent de conforts en prison, qu’entendez-vous par là ?

Alessandra Verni : « Quand je dis que les familles des victimes sont abandonnées par la justice, je parle d’une douleur qui va au-delà de la perte. C’est l’absence de soutien, psychologique et économique, l’injustice de voir les meurtriers traités avec pitié alors que nous, les familles, devons faire face à notre deuil seules. C’est comme si nos vies n’avaient pas de valeur. Nous voulons que notre douleur soit entendue et que ceux qui ont commis de tels actes soient sévèrement punis. La justice devrait être un phare, pas une illusion. »

Breizh-Info.com : Vous avez annoncé une grande manifestation le 15 octobre prochain à Rome. De quoi s’agit-il ?

Alessandra Verni : « La manifestation du 15 octobre est un cri collectif de douleur et d’espoir. C’est une journée pour toutes nos victimes, le monde doit savoir que les victimes de violence ne peuvent pas être oubliées. C’est une occasion pour nous unir, pour faire entendre notre voix et demander un changement réel via des propositions de lois concrètes. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à l’injustice. »

Italie. Comment un migrant coupable du viol et du démembrement d’une jeune fille peut-il se permettre trois recours en cassation ?

 

Propos recueillis par Audrey D’Aguanno

Crédit photo : Capture TVMache

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10 réponses à “« Considérer la nationalité des assassins est fondamental pour comprendre les racines culturelles de la violence ». La mère d’une jeune fille violée et assassinée par un migrant témoigne”

  1. Vert dit :

    La dechéance de la nationalité française ou européenne pour les délinquants binationaux doit être la norme.
    Et l’explusion definitive des délinquants étrangers aussi

  2. Vert dit :

    La dechéance de la nationalité française ou européenne pour les délinquants binationaux doit être la norme.
    Et l’explusion definitive des délinquants étrangers aussi .

  3. Ronan dit :

    Demat Honte à ceux qui commettent des actes aussi affreux et horribles ; cette interview est courte mais tout y est dit et le 15 octobre prochain si Dieu me prête vie, je penserai à mettre un cierge pour toutes ces victimes de ces violences insoutenables qui méritent des peines de prison incompressibles ou le retour au pays d’origine. À track ? ( une chanson? ) là j’hésite entre les Who « Tommy can you Hear me ? » Et such à Shame du groupe TalkTalk. Allez go va pour la Peau Dure » d’Etienne DAHO. Elles sont toutes à écouter si vous avez le temps pour vous divertir en ce vendredi 23. Kenavo an holl.

  4. Jotglars 66 dit :

    Ce n’est pas la victime qui est au mauvais endroit au mauvais moment, c’est l’assassin qui est toujours au mauvais endroit en permanence car il a n’a rien à foutre dans ce pays !

  5. Poulbot dit :

    Un sauvage reste un sauvage même au XXI siècles , de ce faite ils elles n’ont rien a faire sur le continent Européen.

  6. Jacques René Allemmoz dit :

    ce n’est pas de leur enlever la nationalité à un moment donner il faudra pour certain actes remettre la peine de mort ils tuent violent impudemment mise en prison au bon soin des contribuable relâcher quelle que année après fière de ce qu’ils ont fait peuvent recommencer

  7. petitjean dit :

    cessons de faire des phrases, de nous lamenter : AGISSONS contre les responsables et coupables de ces drames.
    Je nomme les politiques, ceux qui sont au pouvoir, ceux qui organisent l’invasion de l’Europe

    un peu de courage !!!!!!!!!!!!

  8. Georges29 dit :

    Toujours la même question : comment et par qui l’assassin a-t-il été éduqué depuis sa plus jeune enfance ? y compris dès bébé …
    (Entre autres … : éducation par l’islam – le Coran – à tuer les non-croyants …)

  9. Sylvie Bauer dit :

    On comprend mieux la volonté des jeunes gens d’un récit qui ne laisse vraiment pas indifférent « les corps indécents » soucieux de quitter au plus vite une Europe décadente, pervertie, pour aller s’installer dans un pays aux valeurs traditionnelles chrétiennes. Fuir pour ne plus courir le risque de perdre la tête au coin d’une rue ! Imaginez la France, l’Europe, dans 5 ans ans, dans 10 ans, dans 20 ans….

  10. Pascalou dit :

    Pour comprendre à qui nous avons affaire, je vous invite à regarder certains films africains historiques ou pas sur les mentalités de ces peuples. Il n’y a pas meilleur œil que l’africain qui raconte, explique l’attitude de ses congénères sanguinaires, au delà de toutes horreurs. Le plus grand ennemi de l’africain c’est l’africain. Certains entretiennent une détestation de l’Autre. Et c’est ceux là qui débarquent chez nous puisque chez eux ils sont recherchés à pendre.

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