Avec l’été revient la valse des déménagements… mais aussi celle des arnaques locatives. Propriétaires bretons, méfiez-vous des faux dossiers : juillet et août sont les mois les plus propices aux fraudes. Pourquoi ? Parce que les bailleurs sont pressés de louer avant leurs vacances, moins vigilants… et que les fraudeurs le savent.
L’été, saison haute pour les faux locataires
Chaque été, des milliers de logements changent de main. Étudiants en quête d’un studio pour la rentrée, familles mutées, saisonniers : la demande explose. Mais cette effervescence cache une réalité plus sombre : la recrudescence des dossiers falsifiés, usurpations d’identité comprises.
Fiches de paie truquées, faux contrats de travail, avis d’imposition inventés, identités usurpées : les escrocs redoublent d’ingéniosité pour passer entre les mailles du filet. Certains se font même passer pour des salariés en CDI alors qu’ils sont indépendants ou sans revenus fixes.
Les bons réflexes à adopter
Pour éviter les mauvaises surprises, voici des techniques simples mais redoutablement efficaces :
- Toujours vérifier la carte d’identité et le numéro de sécurité sociale du candidat ;
- Contrôler la cohérence des documents (bulletins de salaire, contrat de travail, avis d’imposition…) ;
- Recouper les informations : contacter l’employeur, vérifier l’existence de l’entreprise ;
- Ne jamais se contenter d’un dossier incomplet, même en plein été ;
- Se méfier des candidats pressés ou trop « parfaits » pour être vrais.
Autant de précautions qui permettent de déjouer la majorité des tentatives de fraude.
Si 10 % des dossiers seulement sont frauduleux, les conséquences pour un bailleur peuvent être lourdes : impayés, sous-locations illégales, dégradations. Mieux vaut prévenir que guérir. En cas de doute, refuser un dossier douteux reste préférable à une procédure d’expulsion longue et coûteuse.
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