Souvent vanté comme un modèle nutritionnel, le régime crétois revient sur le devant de la scène dans un documentaire éclairant signé Alexandros Merkouris. À la croisée de la science médicale et des traditions culinaires, ce film de 53 minutes propose un voyage au cœur d’une alimentation aussi vertueuse que menacée.
Fruits, légumes, poissons, céréales complètes, huile d’olive, très peu de viande, pas de sucre : voilà les piliers de ce qu’on appelle communément le « régime méditerranéen » – ou plus spécifiquement « crétois ». Ce modèle alimentaire, mis en lumière après la Seconde Guerre mondiale par le médecin américain Ancel Keys, fascine encore aujourd’hui les chercheurs en santé publique.
Mais le documentaire souligne d’entrée le paradoxe inquiétant de la Crète contemporaine : autrefois berceau d’une diète frugale et protectrice, l’île est aujourd’hui frappée de plein fouet par l’obésité, notamment chez les plus jeunes. Les habitudes occidentales – viande en excès, sodas, aliments ultratransformés – y ont détrôné les plats simples de jadis. Un comble pour une région qui fut un modèle mondial de longévité et de prévention cardiovasculaire.
Quand la pauvreté forgeait la santé
Ce documentaire d’Alexandros Merkouris revient sur les origines du régime crétois : une alimentation locale, saisonnière et modeste, née d’une certaine austérité économique. C’est justement cette frugalité, conjuguée à la richesse végétale de l’environnement méditerranéen, qui aurait protégé des générations entières contre les maladies chroniques. Une hypothèse confirmée par l’étude Predimed en Espagne au début des années 2000, et par d’autres recherches suggérant un effet préventif contre le cancer ou même la démence.
Le film explore différentes initiatives, de Bordeaux à Athènes en passant par Milan, Paris, la Navarre ou les États-Unis, où médecins et chercheurs associent données scientifiques et transmission culinaire. Certaines études vont jusqu’à inviter les patients à cuisiner ensemble, lors d’ateliers pratiques et conviviaux, renouant ainsi le lien entre santé, plaisir et sociabilité.
On découvre ainsi que le régime méditerranéen n’est pas seulement bon pour le cœur ou les neurones : il est aussi durable sur le plan écologique et respecte les saisons, les terroirs, et les équilibres alimentaires oubliés.
Alors que l’industrie agroalimentaire continue de promouvoir des produits transformés à grand renfort de marketing, ce documentaire propose un retour salutaire à la simplicité et à la sagesse alimentaire des anciens. Sans dogmatisme, il rappelle que la lutte contre les maladies modernes passe aussi… par notre assiette.
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6 réponses à “Régime crétois : le paradoxe d’une diète ancestrale entre science et gourmandise”
la MAL BOUFFE nous vient tout droit des USA
aux USA c’est un fléau national ET…..le législateur laisse faire !
C’est devenu un fléau dans tout l’occident ET……le législateur laisse faire
observer notre jeunesse en surpoids, quand elle n’est pas obèse
où sont les parents, où sont les médecins.
la facilité, toujours la facilité, on ne cuisine plus. Il faut du temps pour passer sa vie sur des écrans !……………
Hé, Petitjean, Il y a juste un petit détail qui me défrise dans ton commentaire « où sont les médecins « ? la médecine non seulement entretient la maladie générée par la malbouffe, mais elle l’aggrave !
Il suffit de poser la question … et d’essayer d’y répondre; quelle maladie chronique est( guérissable médicalement ? Bigpharma y mettrait vite le holà.
Suite à un cancer des ovaires il y a 36 ans, j’ai adopté l’alimentation méditerranéenne, fruits, légumes suppression de viandes rouges …maintenant : cancer du sein, bien que surveillée, car j’ai un géne le BRCA1, que l’ on ignorait, avant 2000.
Un gros défaut : je consommais beaucoup de sorbets, du chocolat noir à 90 ou 100% …Le régime ne fait pas tout mais améliore la qualité de mon quotidien..
Petitjean n’a que trop raison mais j’attendais l’alsaco! Notre spécialiste de la vie naturelle loin de Big Pharma. Pour respecter les saisons le monde celtique mais aussi nordique étaient bien placés!
Ce n’est pas au camarade Alsaco qu’il faut apprendre les bonnes règles nutritionnelles et le régime méditerranéen en fait partie.
Comme lui, je me méfie de la médecine Big Pharma.
Cependant, ma nouvelle médecinette (féminin de médecin) jeune et très dynamique ma épaté avec sa médication à la cortisone à laquelle je me suis résigné puisque avec mon arthrose âgée de 20 ans j’en étais réduit à l’état grabataire avec ses douleurs persistantes au seuil de douleur 6 ou 7/10.
Effet immédiat, à ma grande surprise dès le premier cachet minuscule (4 mm de diam) avalé hier…Une sorte de résurrection …Je suis soufflé bien que me méfiant des effets secondaires.
En médecine comme en nutrition le tout est de trouver le bon menu et le bon « cuisinier ».
Kaélig, merci de me considérer comme un camarade ! Aussi je vais te causer en camarade. Tu ne crois tout de même pas que la cortisone va te guérir ! Elle va effacer tes symptômes et accentuer la toxémie qui qui est à la source de tes problèmes ! Première chose à faire, et la plus importante, la guerre aux sucres ! Même celui des fruits, du miel, réputés bon pour la santé. Ensuite, et tout aussi important dans l’autre sens, te mettre aux crudités, à CHAQUE repas !
Je pratique tout cela depuis … 51 années et depuis, ni cortisone, ni médecin, ni autre artifice chimique ! A bon entendeur salut !