À l’heure des grands départs estivaux, un autre phénomène monte en puissance à bas bruit : les cambriolages de logements. L’année 2024 a enregistré plus de 218 000 intrusions en France, soit une toutes les 2 minutes et 24 secondes. Et contrairement aux idées reçues, ce ne sont plus seulement les grandes villes qui sont touchées. Une étude récente de la néo-assurance Leocare révèle une tendance inquiétante : l’extension du phénomène aux zones rurales, souvent moins protégées et plus isolées.
Les campagnes en première ligne
Si les métropoles restent concernées, ce sont désormais des départements comme la Corrèze, la Mayenne ou encore l’Ille-et-Vilaine qui connaissent une flambée des cambriolages, avec des hausses dépassant les 40 % en un an. Loin de l’image du « petit voleur de quartier », ces actes sont souvent perpétrés par des bandes organisées, mobiles, méthodiques, capables d’agir avec rapidité et discrétion. Les périodes de vacances scolaires – été en tête – constituent leur terrain de chasse favori.
Loin du classique pied-de-biche, les malfaiteurs d’aujourd’hui privilégient des techniques plus furtives : crochetage de serrure, usage de clés copiées, intrusions sans effraction par des portes mal verrouillées. Pire, certains utilisent désormais des brouilleurs d’ondes pour neutraliser les systèmes d’alarme ou piratent les caméras de surveillance connectées.
Des cas d’usurpation d’identité ont également été signalés : faux agents EDF ou livreurs parvenant à entrer chez les particuliers sous couvert de vérifications techniques. Le repérage des cibles se fait parfois via des drones ou à travers des marques discrètes laissées sur les façades.
Le palmarès noir des départements les plus touchés
Le classement établi par Leocare place les Bouches-du-Rhône en tête, avec 9,4 cambriolages pour 1 000 habitants, suivis de près par l’Isère (9,1 ‰), la Gironde (8,7 ‰) et le Rhône (8,6 ‰). Plus surprenant : des territoires comme l’Ain, le Vaucluse, le Cher ou l’Indre-et-Loire apparaissent aussi dans ce triste palmarès. Même la Seine-Saint-Denis, souvent montrée du doigt pour son insécurité urbaine, ne figure qu’en neuvième position.
Face à cette délinquance en mutation, les dispositifs classiques ne suffisent plus. Si les alarmes connectées, les portes renforcées et les caméras restent utiles, la prévention passe aussi par des gestes simples : ne pas annoncer ses absences sur les réseaux sociaux, faire relever le courrier, simuler une présence, et surtout, entretenir une vigilance de voisinage.
L’Opération Tranquillité Vacances, proposée par la gendarmerie, permet aussi de faire surveiller son domicile en cas d’absence prolongée. Quant aux réseaux de voisins vigilants, ils connaissent un regain d’intérêt, notamment dans les campagnes.
Une menace durable ?
«Nous ne sommes plus dans une logique de casse rapide, mais dans une approche stratégique, quasi industrielle, du cambriolage», résume Christophe Dandois, cofondateur de Leocare. «Aujourd’hui, protéger son logement ne se limite pas à installer une alarme : c’est un état d’esprit, une culture de la sécurité à partager collectivement.»
Alors que l’été bat son plein et que les routes vers les plages s’encombrent, les voleurs, eux, redoublent d’activité. Et plus que jamais, les habitants des territoires ruraux feraient bien de ne pas relâcher leur vigilance.
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Une réponse à “Cambriolages en hausse : les zones rurales de plus en plus ciblées, l’été en ligne de mire”
Là aussi, prudence oblige, pas la moindre relation entre les vols devenus une plaie nationale et l’immigration-invasion extra-européenne
On vous propose d’autres pistes à ne surtout pas explorer:
– les viols de « culs blancs »
– les attaques au poignard
– les réseaux de drogue
-les arnaques à la Sécurité Sociale
– les incendies d’églises
– les profanations de cimetières
et on en oublie
oser mettre cette insécurité grandissante, qui a débuté vers 1980, avec nos gentils z’immigrés est du Racisme (à prononcer rouaaaciiiisme, de préférence)