MAJ : Un article du média de gauche Reporterre décrit un incroyable procès stalinien en « racisme » et « blanchitude » de la part des « racisés » présents sur place.
Extrait :
« Vous êtes tous racistes. Ceci n’est pas un festival antiraciste. Pour l’instant, il est loin de l’être. » Puis une troisième : « On ne veut pas de vos applaudissements. On ne veut plus de votre hypocrisie. On a besoin que vous nous assistiez vraiment. » Et une quatrième : « Chaque question que vous posez est centrée sur vous ; c’est trop rarement que vous nous demandez ce qu’on ressent. » Puis, alors que les orateurs descendent en pleurs de l’estrade au milieu d’un silence pesant : « Ce [silence], c’est un sentiment d’inconfort collectif. Une transformation systémique nécessite un inconfort collectif. […] Sentez l’inconfort, la transformation antiraciste qui est en train de vous traverser, et j’espère qu’à un moment vous serez des militants antiracistes avec nous. »
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Ce week-end, la petite commune normande de Saint-Hilaire de Briouze (Orne) accueillait de drôles de pèlerins : le festival ultra-gauchiste « Les Résistantes » investissait un terrain pendant trois jours ! Après le Larzac en 2023, la Suisse Normande.
Au programme, les habituelles rengaines gaucho-féministes, entre « décolonialisme internationaliste » et « les drogues sans tabou » en passant par la « déconstruction du patriarcat ».
Mais là où la messe habituelle devient dérangeante c’est que ces tables-rondes étaient organisées dans des « espaces » aux noms parfois inoffensifs: « Anne Sylvestre », la chanteuse ou « Diane Fossey », la défenseur des gorilles et parfois franchement osés. Ainsi l’un des espaces se nommait « Djamila Boupacha » du nom d’une militante du FLN algérien accusée d’avoir posée une bombe à Alger en 195
9 à la « Brasserie des Facultés » à Alger. Depuis, elle est devenue une icône féministe (!)
Le reste des dénominations d’espaces reflètent le cloaque sociétal-froufroutant dans lequel est tombé l’extrême-gauche autrefois attirée par les guérillas ou la Révolution Culturelle à la Mao, aujourd’hui béat d’admiration devant des hommes en jupe et des folles en guêpière. Ainsi on retrouve un espace « Hande Kader » un homme turc prostitué et habillé en femme tué par on ne sait qui; Claude Cahun, sorte d’artiste surréaliste représentante de la bourgeoisie décadente du début du XXè siècle sans oublier le désormais iconique Marsha P. Johnson, sorte de Jacob américain tout droit sorti de la « Cage aux Folles » dont le portrait orne désormais les chambres des étudiants néo-gauchistes en lieu et place de Che Guevara qui, rappelons-le, ouvrira des camps de redressement pour les homosexuels (qualifiés de « déviants ») à Cuba dès 1959.
Un stand d’Urgence Palestine était également annoncée alors que le collectif est aujourd’hui dans le viseur du gouvernement pour des « appels à la violence ».
Sans oublier le sémillant « Samidoun » ou « Collectif de soutien aux prisonniers palestiniens » dont la question de l’inscription sur la liste des organisations terroristes a été discuté au parlement européen en mai 2025. Que du beau monde ! Le Samidoun, émanation présumée du FPLP, organisation terroriste palestinienne, a-t-il également participé aux ateliers « Queer » ? Rappelons tout de même que le Samidoun est classé comme « groupe terroriste » en Israël et au Canada et interdit en Allemagne et aux Etats-Unis (la question est également à l’étude en Belgique).
En Normandie, par contre, le Samidoun reste visiblement autorisé.
Une petite sauterie entre gens que tout oppose sous prétexte de « convergence des luttes » ou « d’intersectionnalité », la Suisse Normande avait-elle vraiment mérité cela ?
Crédit photo : Les Résistantes
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