Dans la France de 2025, où la culture vit sous perfusion de subventions publiques, un homme a choisi de mettre sa fortune au service d’un projet inverse : financer, sur ses fonds propres, des initiatives enracinées, patrimoniales et catholiques. Pour la gauche, c’est un crime impardonnable.
Pierre-Édouard Stérin, 50 ans, entrepreneur à succès et catholique assumé, a bâti sa fortune grâce à Smartbox. Installé en Belgique depuis 2012, il revendique haut et fort ses convictions : libéral sur l’économie, conservateur sur les valeurs, patriote sur l’identité. À travers son fonds Otium Capital et son Fonds du Bien Commun, il injecte des millions dans des projets qui défendent l’héritage français : écoles indépendantes, médias libres, festivals historiques, initiatives culturelles enracinées.
Une philanthropie ciblée… donc coupable
Ce qui devrait être salué – un mécène privé qui finance sans peser sur le contribuable – devient pour une partie de la presse un motif d’accusation. Depuis l’été 2024, L’Humanité, Mediapart, Le Monde ou Libération publient à la chaîne enquêtes, tribunes et éditoriaux à charge.
Le grief ? Son projet Périclès, annoncé comme un plan de dix ans à 150 millions d’euros pour contrer le socialisme, le wokisme, l’islamisme et l’immigration de masse. Autrement dit, pour mener la « bataille culturelle » que la gauche estime être son monopole depuis des décennies.
Pour L’Humanité, Périclès serait un « plan secret pour installer l’extrême droite au pouvoir ». Pour Mediapart, il s’agirait d’une « fortune au service de la remigration » et d’un agenda anti-IVG. Le tout servi avec un vocabulaire anxiogène : « réseau réactionnaire », « laboratoire idéologique », « bras armé catholique »…
Le procès politique d’un mécène
L’acharnement médiatique atteint désormais le domaine culturel – tout comme la gauche avait déjà attaqué, par le passé, le Puy du fou des De Villiers, pourtant le plus beau des succès historiques et culturels français en matière de parc d’attraction. Dernier épisode : le boycott du label « Les Plus Belles Fêtes de France », soutenu par M. Stérin, par certaines communes du Sud-Ouest et du Pays basque mais aussi de Bretagne, alors même que ces fêtes se meurent…faute d’argent public justement. Motif invoqué : la crainte d’une « récupération politique ».
Que des fêtes locales refusent un soutien financier parce que le donateur n’est pas idéologiquement conforme à la gauche en dit long sur l’état du pluralisme en France.
Dans le même registre, son financement d’écoles catholiques non mixtes ou de spectacles historiques est présenté comme une « infiltration » culturelle. Quand l’État subventionne à coups de millions des structures militantes d’extrême gauche ou des associations communautaristes, personne n’y voit un « danger pour la République ». Mais quand un mécène privé aide des projets enracinés, il devient immédiatement suspect.
L’arme judiciaire en complément de l’attaque médiatique
À ce procès d’intention s’ajoute un feuilleton judiciaire : une enquête sur des prêts accordés à des candidats du Rassemblement National. Stérin conteste toute illégalité et invoque la stricte légalité de ses soutiens, soulignant le verrouillage bancaire auquel certains candidats se heurtent. (Verrouillage qui touche, globalement, tous les dissidents, tous les « suspects » de droite). Quoi qu’il en soit, les titres de presse ont déjà tranché : le procès se joue avant tout dans l’opinion.
L’affaire Stérin révèle un double standard criant :
- Les financements publics massifs de la gauche culturelle passent pour « un investissement dans l’égalité ».
- Les financements privés de la droite sont qualifiés de « menace pour la démocratie ».
Cette asymétrie n’est pas qu’une question de vocabulaire : elle traduit une vision monopolistique de la culture et du débat d’idées. Les adversaires de Stérin voudraient un champ culturel uniformisé, où seules leurs causes bénéficieraient de moyens.
Au-delà du cas de Pierre-Édouard Stérin, c’est la question de la liberté d’engagement et du pluralisme culturel qui est posée. Peut-on encore, en France, mettre sa fortune au service d’idées conservatrices et d’initiatives patrimoniales sans être cloué au pilori ? Ou faudra-t-il accepter que la gauche ait le monopole des « bonnes causes », et que toute alternative soit criminalisée ?
Pour ses soutiens, Stérin n’est pas un danger : il est au contraire un contrepoids nécessaire à une hégémonie culturelle qui s’est construite grâce à l’argent public. Et pour ses adversaires, c’est bien cela le problème.
YV
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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12 réponses à “Pierre-Édouard Stérin : quand un mécène de droite devient l’ennemi à abattre d’une gauche sous perfusion d’argent public”
Les assistés ont toujours eu mauvaise conscience se transformant en haine envers ceux qui ne demandent rien ! !
Encore une fois, s’il fallait le rappeler, le sectarisme, la mauvaise fois , même la malhonnêteté intellectuelle de la gauche . Cela devrait donner à réfléchir aux français qui veulent rester libre de pensée, d’action , en tout cas rester libres en France dans LEUR PAYS !
Votre présentation est très éloquente : la gauche s’est lancée dans un très mauvais procès en attaquant les subventions privées de Pierre-Edouard Stérin. Le mécénat privé est une belle chose, chacun a le droit de dépenser selon son coeur ; au contraire, le mécénat public impose aux citoyens la volonté des élus… et est souvent inspiré par un favoritisme de copains-copines pas du tout démocratique.
Presse-ocean n’est pas en reste. Déjà deux articles totalement orientés dans le Sens décrit ici, en l’espace d’un mois.
La France, tout comme l’Angleterre, va très mal politiquement.
Deux factions s’opposent clairement, et, un jour ou l’autre, clarifieront leurs positions, c’est obligé, par la violence.
Non, la ripouxblique, 250 ans plus tard, n’a toujours pas gagné la partie, et ses manœuvres dilatoires pour le faire croire en sont la preuve. Elle coule, tremble sur ses bases maçonniques et mortifères. Ses derniers soubresauts ne pourront susciter que l’affrontement.
Je le prédis moi aussi ! Pour notre bien à tous.
Bravo à cet Homme pour oser prendre position à l’heure où être à contre courant vaut la pendaison sur la place publique médiatique!
Est-ce que Pierre-Edouard Stérin soutient officiellement Zemmour? Est-ce que Pierre-Edouard Stérin soutient officiellement Israël?
la France entière est comme cela, ce qui n’est pas sans rappeler la période révolutionnaire de 1789 à 1793 ou on coupait les têtes pour un oui ou un non. La gauche caviar champagne des copains d’abord veut se venger du capitalisme qui fuit la France faire des emplois ailleurs afin que nous ayons des dettes de plus de 8600 milliards irremboursables, autant dire en faillite. Il faut donc laisser la France toucher le fond dans l’inconscience programmée, jusqu’à un chômage monstre et un défaut de paiement. Puis Jusqu’à l’insurrection finale et les intérêts de nos dettes on va souffrir. Monsieur Bayrou a essayé de prévenir en plein mois d’août, peine perdue les élus sont allés se baigner à la mer après les bouchons des l’autoroutes.
Bonjour,
merci pour votre article, c’est une tribune donc votre point de vue et pas une information, le lecteur peut ne pas être d’accord avec vous. J’aurais aimée avoir votre point de vue aussi sur le fait que ce Monsieur tout étant domicilié fiscalement à l’étranger mets a disposition son pouvoir économique à une certaine classe politique déjà accusé d’avoir perçu des financements publics européens sans en avoir droit. Tous les hommes d’affaires connaissent l’importance d’une Due Diligence, c’est à dire vérifier l’identité, la probité et la santé financière des parties impliquées pour s’assurer de leur conformité et fiabilité.
bien cordialement
JM
Incroyable !!! Défendre et appeler mécène un tricheur, exilé fiscal en Belgique, payant les impôts de ses sociétés en Irlande. Tout le contraire d’un patriote et il a le toupet de vouloir donner des leçons ?? Quand à la gauche gavée d’argent public ce sont plutôt les entreprises qui en sont gavées, 211 milliards sans aucune contre partie… trouvez mieux !!! Et pour le reste les valeurs de cet individu sont à l’opposé de celles de la République
les gauches gaspillent l’argent qu’ils n’ont pas gagné
Stérin est un libertarien, c’est-à-dire un partisan de l’individualisme possessif. Les libertariens utilisent cette idéologie, qui ne tient aucun compte des connaissances apportées par l’anthropologie, pour justifier les inégalités les plus extravagantes des sociétés occidentales; le libertarianisme est une traduction de l’égoïsme absolu des psychopathes (La spécialiste étatsunienne de la psychopathie et de l’altruisme qu’est Abigail Marsh, définit les psychopathes comme des égoïstes purs) lesquels sont une minorité qui souffre d’un manque de production de l’ocytocine et qui emm…… l’humanité depuis des centaines de milliers d’années. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs les éliminaient parce qu’ils mettaient en péril leurs communautés. Les psychopathes, qui sont des nuisibles, sont hyper représentés partout où il y a du pouvoir parce qu’ils sont obsédés par la domination. De nos jours, les gens de droite, qui ont pris, depuis toujours, le parti des riches et des puissants, deviennent libertariens, ce qui n’est pas étonnant. Une fois de plus, les gens de droite s’égarent dans une impasse.