NDLR : Tout investissement comporte des risques de perte partielle ou totale en capital. Article non rédigé par la rédaction de breizh-info.com
Que l’on soit passionné de nouvelles technologies ou au contraire pas complètement capable de programmer un grille-pain connecté, impossible d’ignorer que les cryptomonnaies ont quitté leur petit cercle d’initiés. Le phénomène touche aujourd’hui monsieur et madame Tout-le-Monde. À la table d’un café à Quimper ou sur un marché à Saint-Brieuc, on entend parfois des discussions sur le Bitcoin ou l’Ethereum au même titre que sur le prix du gasoil ou la météo de la semaine.
Il faut dire que le marché, longtemps réservé à un cercle restreint, s’ouvre désormais au grand public. Les médias en parlent, les influenceurs en font la promotion et des plateformes plus simples d’utilisation permettent de sauter le pas en quelques clics. Dans ce contexte, la prévente crypto attire de plus en plus de curieux, séduits par l’idée d’acheter avant tout le monde et, peut-être, de réaliser une belle plus-value.
La promesse d’un coup de chance qui fait rêver
Pour de nombreuses personnes, l’attrait n’est pas seulement financier. Bien sûr, la perspective de transformer 100 € en 1 000 € fait briller les yeux, mais il y a aussi ce petit frisson de participer à quelque chose de nouveau et de prometteur qui attire, bref d’être dans le coup. En Bretagne comme ailleurs, on a tous un voisin ou un collègue qui raconte avoir fait un carton grâce à une cryptomonnaie dénichée avant les autres. Même si ces histoires ressemblent parfois à des légendes de comptoir, elles entretiennent l’idée, aujourd’hui réelle, que ce monde est accessible à tous.
Des plateformes pensées pour monsieur Tout-le-Monde
Il y a dix ans, acheter de la crypto relevait presque de l’exploit technique. Il fallait comprendre le fonctionnement des portefeuilles numériques, passer par des interfaces complexes, gérer des clés de sécurité… Ce n’était alors pas vraiment la tasse de thé du grand public. Aujourd’hui, les applications se veulent simples, traduites en français, avec des tutoriels clairs et même un service client qui répond en quelques heures.
Les utilisateurs n’ont plus l’impression d’entrer dans un univers réservé aux initiés. Au contraire, tout est pensé pour rassurer : montants d’achat faibles, possibilité de revendre rapidement et même un suivi en temps réel depuis son smartphone, entre deux correspondances à la gare de Rennes.
Le rôle du bouche-à-oreille et des réseaux sociaux
Un autre facteur clé est le bouche-à-oreille numérique. Les réseaux sociaux regorgent de groupes et de discussions autour des cryptomonnaies. On y trouve des conseils, des prévisions plus ou moins fiables et surtout une communauté prête à encourager les débutants.
En Bretagne, cela se traduit parfois par des petits groupes locaux où l’on échange autour d’un café ou lors d’événements associatifs. Le côté communauté joue un rôle important, car on se sent accompagné, on partage ses réussites (et parfois ses échecs) et cela renforce finalement l’envie de participer au projet.
L’envie de se protéger face à l’inflation
Il faut aussi replacer cette tendance dans un contexte économique plus large. Avec la hausse du coût de la vie, certains cherchent des alternatives pour protéger leur argent de la crise. Les cryptomonnaies, bien que volatiles, sont perçues par certains comme une forme de valeur refuge moderne, un peu comme l’or pour les générations précédentes.
Pour d’autres, il ne s’agit pas tant de faire fortune que de diversifier ses économies, quitte à y mettre de petites sommes qu’on peut se permettre de perdre. Certes, c’est un pari risqué, mais actuellement, il semble plus excitant voir intelligent que de laisser dormir son argent sur un livret à faible rendement.
Entre curiosité et esprit pionnier
Enfin, il ne faut pas sous-estimer le simple plaisir de la découverte. Acheter de la cryptomonnaie, c’est aussi apprendre de nouveaux codes, comprendre un écosystème et suivre l’actualité autrement. Cela parle à l’esprit pionnier, aux envies d’explorer de nouveaux territoires d’avenir. Un peu comme quand les navigateurs bretons partaient jadis vers l’inconnu. Sauf que cette fois, la mer est numérique. Et qui sait ? Peut-être qu’au prochain fest-noz, entre deux gavottes, on croisera des discussions passionnées sur les dernières tendances du marché… preuve que les cryptomonnaies sont bel et bien sorties de leur niche.
NDLR : Tout investissement comporte des risques de perte partielle ou totale en capital.
Article non rédigé par la rédaction de breizh-info.com