Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
La Bretagne ne pourra jamais prétendre à une autonomie réelle si elle conserve le mille-feuille administratif imposé par Paris : départements, communautés de communes, régions amputées et technostructures diverses. Cette construction artificielle, conçue pour mieux contrôler les territoires, a brisé le lien entre le citoyen et la décision politique.
La commune comme cellule de base
Dans une Bretagne autonome, il faut revenir à l’évidence : la commune est le cœur vivant de la démocratie. C’est là que les habitants se connaissent, s’organisent, débattent et décident. Le maire et le conseil communal doivent redevenir des acteurs centraux, pas des exécutants dépendants des décisions parisiennes ou bruxelloises.
Cela suppose :
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la fin des départements, héritage jacobin de la Révolution française, qui n’ont jamais respecté l’unité historique de la Bretagne ;
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la suppression des intercommunalités imposées, devenues de véritables bureaucraties déconnectées des habitants ;
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un transfert direct des compétences locales aux communes et aux fédérations volontaires de communes.
Une fédération libre de communes
Plutôt qu’une pyramide administrative, la Bretagne doit inventer un système fédératif. Les communes, souveraines dans leur périmètre, choisissent librement de s’associer pour gérer ensemble certains services (transports, hôpitaux, universités, grands équipements). Cette coopération doit être volontaire, réversible et sous le contrôle permanent des citoyens par référendum local.
L’assemblée régionale bretonne n’a pas vocation à tout centraliser. Elle doit être un organe de coordination et de garantie, pas une super-préfecture. Elle fixe les grandes orientations, mais laisse aux communes la maîtrise de leur destin.
Dans cette réorganisation, la démocratie directe joue un rôle fondamental. Chaque commune doit pouvoir organiser des référendums d’initiative citoyenne (RIC) pour valider ou refuser des projets importants : urbanisme, budgets, implantation d’entreprises, gestion de l’eau ou de l’énergie.
Au niveau régional, les citoyens doivent pouvoir abroger une loi ou en proposer une nouvelle, si un seuil de signatures est atteint. C’est cela, la véritable autonomie : un peuple qui se gouverne lui-même, sans déléguer à une caste professionnelle ou à des technocrates éloignés.
En réorganisant la Bretagne autour des communes, on restaure un lien organique entre le peuple et la décision. Les habitants ne sont plus réduits au rôle d’électeurs passifs, convoqués tous les cinq ans, mais deviennent acteurs permanents de la vie politique.
Cette réforme serait un acte fondateur : elle ferait de l’autonomie bretonne une révolution démocratique autant qu’une libération nationale.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 2. Pour une organisation communale, contre la lourdeur administrative”
Avant d’envisager une quelconque autonomie de la Bretagne, il faudrait d’abord lutter pour le retour du bro Naoned dans le giron de la Bretagne.
En préalable , il sera nécessaire de regrouper certaines communes , par exemple 1000 habitants par commune minimum !
Mettre un terme aux élucubrations mentales! Suppressions des conneries mais on conserve la commune avec des maires responsables et le département! Cela fonctionnait bien jadis! Donc pourquoi changer? Dans cette article on est en plein délire, sans doute des clochards gôchiasses de la gôchiassetitute qui bavent et sortent des conneries du temps jadis! Les élucubrations des petites ordures ca suffit! NOUS EN AVONS RAS LE BOL DES SALOPERIES GOCHIASSES QUI NOUS IMPOSENT LEURS CONNERIES/!: