Le système de santé français ne tient qu’avec l’apport de médecins étrangers, c’est un fait car des décennies d’aveuglement et d’intérêts catégoriels ont amené à un manque crucial de médecins français.
Mais parfois, ces médecins étrangers ne semblent pas à la hauteur des exigences françaises. C’est ce qui semble se dessiner à l’hôpital de Fougères (35) où une femme médecin ayant obtenu son doctorat à Alger (Algérie) est actuellement sur la sellette.
Arrivée en France en 2021, cette femme qui exerçait dans son pays en tant que « généraliste-réanimateur » a pourtant fait l’objet d’une vérification de ses connaissances médicales en France en 2023. A la suite de cela, elle avait appris qu’elle était embauchée au centre hospitalier de Fougères en janvier 2024. Centre où elle commença a exercer en mai.
Malheureusement, l’intégration ne s’est pas déroulée comme prévu et les relations avec ses collègues se sont rapidement tendues, l’avocat de la ressortissante algérienne parlant même de « harcèlement« . La direction et les collègues de l’intéressée ont, quant à eux, une tout autre lecture des faits.
En janvier 2025, la direction de l’hôpital lui indique qu’elle était « suspendue de ses fonctions » dans « l’intérêt du service » où elle exerçait.
S’en est suivit toute une série de rebondissements entre reprise de service et re-suspensions. La dernière suspension en date, le 11 juillet 2025, parlant même « d’insuffisance professionnelle ».
Comme le droit lui permet, l’Algérienne a saisi la justice française pour contester cette décision et introduit un référé.
A Fougères, les collègues ne semblent plus avoir envie de travailler avec elle, certains ayant même signalé « des prises en charges inadaptées » qui auraient été « rattrapées » par d’autres médecins. De son côté, la femme médecin algérienne ne ferait preuve « d’aucune remise en question » selon la direction de l’hôpital. Celle-ci lui aurait par ailleurs permis d’essayer de trouver une autre affectation « en région parisienne ».
Saisie cette semaine, la juge des référés de Rennes a indiqué que sa décision sera rendue d’ici une semaine.
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