Après dix-sept tribunes consacrées aux fonctions essentielles d’une Bretagne autonome – sécurité, justice, santé, éducation, famille, économie, culture, spiritualité, aménagement du territoire – le tableau est désormais complet. Nous avons esquissé une architecture politique et sociale radicalement nouvelle, enracinée dans notre histoire mais tournée vers l’avenir, débarrassée du poids de la bureaucratie française et de la dépendance aux structures extérieures.
Ces propositions ne prétendent pas enfermer la Bretagne dans un modèle figé. Elles sont une base de travail, une fondation, pour que le peuple breton puisse, par lui-même, construire une société libre, prospère et enracinée. Le reste appartient aux Bretons eux-mêmes : leurs initiatives, leur énergie, leur créativité.
C’est donc le moment de conclure, non pas en fermant le livre, mais en ouvrant une porte : celle d’un projet national et populaire pour notre terre. Un projet qui doit donner confiance, redonner fierté, tracer un chemin clair pour nos enfants et pour les générations à venir.
La Bretagne n’est pas un décor, ni une simple périphérie de la France ou de l’Europe. Elle est une nation, une terre façonnée par des siècles d’histoire, par le courage de ses marins et de ses paysans, par la ferveur de ses saints et de ses bardes, par l’obstination de ses hommes et de ses femmes à rester eux-mêmes malgré toutes les tempêtes. Aujourd’hui, alors que la France s’enfonce dans une crise politique, sociale et morale sans précédent, alors que l’Europe vacille et doute d’elle-même, nous avons choisi de poser les bases d’une autre voie : celle d’une Bretagne autonome, enracinée et prospère, capable de se gouverner elle-même, de se protéger et de se projeter vers l’avenir.
Nous avons montré qu’une Bretagne libre n’aurait pas peur de reprendre en main ses frontières, de dire qui peut vivre sur son sol et qui ne le peut pas, d’affirmer son droit à la sécurité et à l’ordre. Nous avons expliqué qu’une telle Bretagne éradiquerait le poison de la drogue et de la violence, par une répression implacable des trafiquants et une politique de prévention digne de ce nom, en s’appuyant sur ses citoyens armés et responsables, parce qu’un peuple digne de ce nom doit pouvoir se défendre lui-même.
Nous avons dessiné les contours d’une démocratie véritable, non plus confisquée par des élites lointaines, mais rendue au peuple, par le biais de communes souveraines, de référendums d’initiative populaire, d’une constitution qui protège les droits concrets et vitaux des Bretons : droit à la sécurité, droit à l’énergie, droit à l’hôpital, droit à une alimentation saine, droit à la langue et à la culture. Une Bretagne où la justice serait populaire, rapide, centrée sur les victimes, débarrassée de ses lenteurs et de ses castes, modernisée par la robotisation des procédures mais enracinée dans la volonté populaire.
Nous avons affirmé qu’une Bretagne autonome ne se contenterait pas de copier la France en petit, mais qu’elle serait un laboratoire révolutionnaire : moins de taxes, moins de bureaucratie, plus de liberté pour entreprendre, pour innover, pour transmettre. Un paradis fiscal et numérique en Europe, où la cryptomonnaie, la technologie et l’énergie nucléaire de nouvelle génération se mettraient au service du peuple, non pour le surveiller ou l’écraser, mais pour lui rendre sa prospérité et son indépendance.
Nous avons rappelé que la famille est la cellule de base d’un peuple vivant, que sans enfants il n’y a pas d’avenir, et que la natalité bretonne doit être une priorité, pour que demain nos villages résonnent à nouveau des rires d’enfants, pour que nos écoles et nos églises se remplissent, pour que notre peuple se perpétue sans dépendre d’une immigration imposée.
Nous avons voulu replacer au centre ce qui fait l’âme d’un peuple : sa langue, sa culture, sa spiritualité. La Bretagne doit être une terre où l’on parle et chante encore en breton et en gallo, où les pardons et les festoù-noz rassemblent les générations, où la croix et les mégalithes rappellent à chacun d’où il vient et où il va. Une Bretagne où la culture ne serait plus sous perfusion de subventions, mais vivante et libre, soutenue directement par le peuple, fière d’elle-même et capable d’attirer le monde par son authenticité.
Nous avons affirmé que cette Bretagne serait aussi une puissance maritime, reprenant le contrôle de ses eaux, protégeant ses pêcheurs, développant son commerce et ses chantiers navals, redevenant maîtresse de sa façade océanique. Nous avons rappelé qu’elle doit nourrir d’abord ses enfants, protéger ses terres de l’artificialisation, retrouver un équilibre entre villes et campagnes, préserver la beauté de ses paysages, parce qu’un peuple qui détruit sa terre se détruit lui-même.
Et enfin, nous avons dit que cette Bretagne aurait toute sa place en Europe et dans le monde, non pas en se dissolvant dans des structures technocratiques, mais en choisissant librement ses alliances, en construisant un pôle celtique avec ses sœurs d’Irlande, d’Écosse, du pays de Galles et de Cornouaille, en contribuant à la défense de la civilisation européenne sur ses frontières, tout en restant maîtresse de ses choix internationaux.
Tout cela n’est pas une utopie. C’est une base de travail, une ossature, un projet concret. À l’approche des élections municipales de 2026, il appartient à chaque Breton de se poser la question : voulons-nous continuer à subir, à nous effacer, à nous résigner ? Ou voulons-nous construire, dès maintenant, une Bretagne autonome, libre, enracinée ?
Ce n’est pas à Paris, ni à Bruxelles, ni à quelque capitale étrangère de décider. C’est à nous, ici et maintenant. C’est à nous de transmettre à nos enfants non pas un champ de ruines et de regrets, mais un projet commun, une direction claire, une espérance. Car une Bretagne autonome, ce n’est pas seulement une réforme politique. C’est un sourire retrouvé. C’est la fierté de savoir d’où nous venons et où nous allons. C’est un peuple qui se lève et qui dit : « Nous voulons vivre, nous voulons durer, nous voulons être nous-mêmes. »
La Bretagne libre n’attend pas demain. Elle commence aujourd’hui, dans nos communes, dans nos familles, dans nos villages, dans nos cœurs. C’est à nous de la bâtir.
Les autres parties :
Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 3 – Langues et éducation, cœur battant de l’autonomie
Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 6 – Pour une révolution sanitaire bretonne
Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 7 – Retrouver la souveraineté alimentaire et agricole
Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 8 – L’énergie, pilier d’une Bretagne libre et prospère
Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 17 – Retrouver la spiritualité, âme de la Bretagne
Et si la Bretagne devenait autonome ? Conclusion : Pour une Bretagne libre et enracinée
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Une réponse à “Et si la Bretagne devenait autonome ? Conclusion : Pour une Bretagne libre et enracinée”
C est un très beau projet à commencer par les municipales car beaucoup de communes bretonnes ont élus des anciens instituteurs souvent étrangers à leur communes dont beaucoup d élus dont les maires se considèrent comme des fonctionnaires aux 35 heures et leurs imdemnite comme un complément de revenus à leur retraite pourtant valorisée par rapport au privé et diffusant le vivre ensemble j ai de nombreux cas en sud Bretagne l instituteur n est plus le notable instruit mais le militant héritier des hussards républicains tueur du brezhoneg
Et puis vont suivre les départementales et les régionales et c est à qu il faut investir pour prendre le pouvoir et militer pour la fusion des départements et région par les conseilllers limitant ainsi l admisnitration dispendieuse et permettant aux élus départementaux et régionaux de se concerter dans une même assemblée ce n est que recréer le parlement de Bretagne du temps du duché de Bretagne en avance politique sur la Francie état centralisateur au monarque imposant la force par l’épée et la succession par-là primauté du mâle et sans consultation du parlement pour les traités et alliances par les mariages forcés comme celui d Anne
Kenavo yannig Louis Mahé