La Vuelta 2025 continue de se dérouler dans un climat tendu. Après l’annulation de l’arrivée à Bilbao la semaine dernière, la 16ᵉ étape entre Poio et Castro de Herville, disputée mardi 9 septembre, a une nouvelle fois été perturbée par des manifestations pro-palestiniennes. L’organisation a été contrainte de juger l’arrivée à huit kilomètres du sommet prévu. C’est dans ce contexte particulier qu’Egan Bernal (Ineos Grenadiers) s’est imposé, retrouvant ainsi un succès qui lui échappait depuis plusieurs années sur la scène internationale.
Une étape tronquée mais disputée
Le parcours initial prévoyait 167,9 kilomètres jalonnés de quatre difficultés, dont l’ascension finale vers Castro de Herville (8,3 km à 5,2 %). Mais à quelques kilomètres du sommet, la montée a dû être neutralisée en raison de nouveaux blocages. L’arrivée a finalement été fixée en urgence à huit kilomètres en amont.
Dans une échappée de 17 coureurs lancée en Galice, Bernal s’est montré opportuniste. Le Colombien, ancien vainqueur du Tour de France 2019, s’est retrouvé dans un groupe réduit aux côtés de Mikel Landa (Soudal Quick-Step) et du Français Clément Braz Afonso (Groupama-FDJ). Ce dernier a été victime d’une crevaison, laissant le duo Bernal-Landa se disputer la victoire. Le Colombien s’est montré le plus fort dans la dernière bosse précédant la ligne d’arrivée improvisée.
Cette victoire a une saveur particulière pour Bernal. Depuis son grave accident en janvier 2022 — percuté par un bus lors d’un entraînement, il avait subi de multiples fractures et failli rester paralysé — il n’avait plus levé les bras dans une grande épreuve internationale. L’émotion était donc palpable au moment de son succès, deux ans après avoir déjà retrouvé confiance en s’imposant aux championnats de Colombie.
Avec ce succès, le Colombien confirme son retour au plus haut niveau et signe son premier succès en World Tour depuis son triomphe au Giro 2021.
Vingegaard toujours en rouge
Derrière, le peloton des favoris est arrivé groupé, à plus de cinq minutes. Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) conserve son maillot rouge, avec toujours 48 secondes d’avance sur le Portugais Joao Almeida (UAE Team Emirates XRG). Le Danois, double vainqueur du Tour de France, semble gérer son avance sans panique. Giulio Pellizzari (Red Bull-Bora-Hansgrohe) profite de la journée pour intégrer le top 5 du classement général, au détriment de Felix Gall (Décathlon-AG2R La Mondiale), en difficulté.
L’épisode du jour n’est pas isolé. Après Bilbao la semaine précédente, c’est la deuxième fois que le Tour d’Espagne doit revoir son dispositif d’arrivée à cause de mobilisations pro-palestiniennes. De quoi perturber la régularité de l’épreuve et interroger sur la sécurité des coureurs et du public.
La 17ᵉ étape, prévue ce mercredi 10 septembre entre El Barco de Valdeorras et l’Alto de Morredero (143,2 km), devrait offrir un scénario plus traditionnel. Après une partie roulante, le final s’annonce explosif avec une montée de 8,8 km à 9,5 % de moyenne. C’est là que les prétendants au maillot rouge auront l’occasion de s’expliquer directement.
Photo : Unipublic / Sprint Cycling Agency
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2 réponses à “Vuelta 2025. Egan Bernal retrouve la victoire lors d’une étape écourtée par des manifestations”
Ras le bol de ces manifs pro palestiniennes dans le sport, les Universités, les musées etc…La plupart des ces rigolos seraient incapables de tracer la carte géographique de la région ! Ils n’ont qu’à prendre un avion et aller sur place pour défendre une population infectée par le Hamas !
Demat an holl merci à Breizh infos de nous donner un résumé pertinent de cette Vuelta sans politiquement prendre parti pour la cause palestinienne qui n’a rien à y faire sur ce tour même si je soutiens un état Palestinien depuis ma naissance en collaboration avec un État d’Israel ; mais c’est pénible de voir les courses tronquées comme ça. Kenavo