Parkinson, Alzheimer, démences vasculaires… Ces maladies frappent comme une condamnation. Chaque année, des millions de diagnostics tombent, souvent comme un couperet : trop tard, trop brutalement, quand la maladie a déjà rongé des années silencieuses. Et la société s’organise comme elle peut, dans l’urgence, face à des patients en perte d’autonomie, des familles bouleversées, des soignants épuisés.
Ce que nous appelons « diagnostic » ressemble encore trop souvent à une constatation d’échec. Pourtant, depuis des années, la science nous alerte : ces pathologies ne surgissent pas du néant. Elles laissent des empreintes discrètes, des signaux faibles, bien avant que les premiers symptômes n’apparaissent. Mais faute d’outils, de moyens, ou simplement de volonté, nous choisissons de rester aveugles à ces indices.
Le paradoxe d’une société qui soigne tard
Dans bien d’autres domaines médicaux, nous avons appris à intervenir tôt. Personne n’imaginerait attendre que le cancer soit généralisé pour lancer un traitement. Personne n’accepterait de ne dépister une maladie cardiovasculaire qu’après l’infarctus. Alors pourquoi continuons-nous à tolérer que, pour les maladies neurodégénératives, l’action ne commence qu’après les dégâts irréversibles ?
Ce paradoxe interroge nos priorités collectives. Les coûts sociaux et économiques des maladies neurodégénératives explosent. Le poids psychologique et matériel pour les familles est colossal. Et malgré tout, la détection précoce reste un parent pauvre de la stratégie de santé publique.
Le prix du temps perdu
Chaque année sans diagnostic est une année où la maladie progresse silencieusement. Chaque mois sans action est un mois de plus où les options thérapeutiques s’amenuisent. Chaque jour sans prise en charge est un jour en moins d’autonomie, de dignité, de vie vécue pleinement.
Le temps perdu est irréversible. Et nous en perdons encore trop.
La question n’est pas seulement médicale : elle est éthique
Ne pas chercher à détecter tôt, c’est accepter implicitement que des millions de personnes soient privées de choix. Choix de se préparer. Choix d’adapter leur quotidien. Choix d’anticiper leur avenir.
Choix de ralentir l’inéluctable.
C’est aussi exposer les proches à une brutalité insoutenable : voir un parent changer sans comprendre ce qui arrive, organiser dans l’urgence une prise en charge complexe, gérer des crises qui auraient pu être amorties.
La question n’est donc pas seulement scientifique : elle est profondément humaine. Elle engage notre responsabilité collective.
Anticiper, c’est transformer la trajectoire
Nous ne parlons pas ici d’un hypothétique traitement miracle, mais d’une approche plus réaliste et pourtant révolutionnaire : agir avant que la maladie ne s’impose. Détecter tôt ne signifie pas guérir, mais cela change tout : ralentir la progression, préparer les patients et leurs familles, adapter l’accompagnement, réduire les complications et les coûts sociétaux.
Anticiper, c’est offrir du temps. Et dans ces pathologies, le temps est la ressource la plus précieuse.
Un appel à un changement de paradigme
Nous avons besoin d’un changement radical dans notre manière d’aborder les maladies neurodégénératives. Passer d’une logique de réaction à une logique d’anticipation. Investir dans la recherche et les dispositifs de détection précoce. Former les professionnels de santé à reconnaître et intégrer les signaux faibles. Mettre en place des politiques publiques ambitieuses, au lieu de se contenter de gérer la crise permanente.
Parce qu’il ne s’agit pas seulement de chiffres ou de statistiques. Derrière chaque retard de diagnostic, il y a une vie amputée, une famille bouleversée, une dignité entamée.
Le vrai courage
Le vrai courage médical et politique n’est pas d’attendre un traitement miracle qui, peut-être, n’arrivera pas. C’est d’oser transformer nos pratiques dès aujourd’hui. C’est de regarder les maladies neurodégénératives en face, et de décider que l’inaction n’est plus une option.
Nous ne pouvons plus nous contenter de subir. Nous devons apprendre à devancer. Car dans cette course contre le temps, chaque minute compte. Et parfois, une simple anticipation peut faire la différence entre subir la maladie et continuer à vivre avec elle.
Alexandre Dalibot, co-fondateur d’a-gO
À propos d’a-gO :
a-gO est une start-up française dédiée à l’innovation médicale dans le domaine des maladies neurodégénératives. Sa mission : transformer la détection et le suivi de ces pathologies grâce à des solutions précoces, fiables et accessibles, offrant un véritable espoir aux patients et à leurs familles.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
6 réponses à “Maladies neurodégénératives : pourquoi continuons-nous à perdre du temps ? [L’Agora]”
« La médecine cultive la maladie, la tare. L’espèce se
dégrade automatiquement; le mal biologique se renforce,
s’accentue, la situation sanitaire empire. La thérapeutique
est pourvoyeuse de tares, elle se recrute des clients. Elle
crée des hommes qui auront besoin d’avoir recours à elle.
Nous payons très cher le progrès médical et social. Voulons
nous que l’humanité ne soit plus composée que de tarés en
puissance, d’hommes insuffisants, tributaires de la médecine
et de la pharmacie ? »
« La maladie est un signal d’alarme d’une faute contre les lois de la nature, ce n’est pas le signal qu’il faut faire cesser, mais la faute !
En « cultivant » la maladie, l’industrie médicale s’assure de très bons revenus ! Tout est clair ?
Que concrètement proposez vous ?
c’est bien beau ce blabla, mais que doit-on faire ?
Ce que je propose ? Déjà sortir du déni médical qui est aussi abyssal que ne l’a été le déni du grand remplacement avec les conséquences qui nous touchent tous aujourd’hui ! Il n’y a que les aveugles qui ne veulent pas voir que la médecine ne règle absolument pas les problèmes de la maladie chronique ! On en arrive aujourd’hui à compter plus de malades que de citoyens vu que certains se traînent avec plusieurs pathologies ! Ce que je propose donc concrètement ? Ce que je pratique depuis plus de cinquante années, sans maladie, sans médoc, même sans aucune analyse ! ET, cher ami, je cours encore le marathon à l’orée de mes 80 ans et en moins de 5 heures ! En quoi cela consiste ? A respecter , autant que faire se peut, les lois de la nature auxquelles se soumettent les animaux sauvages ce qui (bizarrement ?) leur évite d’aller consulter ! Manger, le plus cru possible, éviter toute nourriture fabriquée par l’homme et polluée, pour ne pas dire empoisonnée, se bouger suffisamment, éviter toute drogue, tabac, alcool et toutes les horreurs actuelles et, bien évidemment, tout médoc, quelle que soit la couleur de sa pilule ! Cela est contraire aux joies de la vie ? Certainement moins que de se pourrir la vie avec une sclérose en plaques ou un cancer du pancréas, ou des rhumatismes invalidants. Pour les plus de 2000 enfants qui « se font offrir » un cancer juvénile la question ne devrait pas se poser non ? Et tout cela, ce n’est pas du bla-bla cher petitjean. Par ailleurs il est écrit « Essayer toute chose, ne retenir que ce qui est bon ». Et que « seul l’effort porte récompense » Désolé pour la moraline.
Il ne faut pas compter sur la médecine allopathique pour soigner ces maladies.
Écouter la très bonne émission du docteur Jean-Pierre Willem sur Beur TV qui montre un fonctionnement simple.
Dès les premiers signent d’Alzheimer, respirer l’huile essentielle de Romarin à cinéole. Cela réactive ce qui combat la maladie dans le cerveau.
Attention, il y a deux cent types de romarin. Il faut vraiment prendre le romarin à cinéole. Cela ne coûte pas cher et se trouve dans les bonnes pharmacies. Évidemment, les complices de Big Pharma vous diront l’inverse.
IL ne faut pas plus compter sur une seule huile, fût-elle essentielle, pour croire au miracle ! Il est tout à fait, sauf miracle, impossible de guérir d’une maladie chronique, sans éliminer les causes qui l’ont produites ! Que l’espèce humaine n’arrive pas à comprendre cela est affligeant ! IL vaut mieux toutefois de s’essayer aux huiles que de se droguer aux produits pharmaceutiques !
Quel est l’intérêt de dépister une maladie qui comme son nom l’indique est dégénérative ? Si encore on avait les moyens de ralentir ou d’arrêter ce caractère dégénératif ça vaudrait le coup ! Une tumeur, si on enlève tout, on diminue le risque de récidive. Un facteur de risque cardiovasculaire, si on le corrige tôt, on retardera la pathologie grave mais aujourd’hui on ne connaît pas de traitement permettant d’empêcher l’évolution de la maladie de Parkinson ou de la maladie d’Alzheimer. Sauf bien entendu si l’huile de romarin fonctionne mais ça reste à vérifier ! Il semble exister quelque facteur de risques externes pour la maladie d’Alzheimer (manque de stimulation intellectuelle, hypoacousie… je ne détail pas). Il peut y avoir un certain intérêt à tenter de contrôler ces facteurs pour la population générale.