Au Canada, l’« aide médicale à mourir » (AMM), légalisée en 2016, connaît une expansion fulgurante. En moins de dix ans, cette pratique est devenue la cinquième cause de mortalité dans le pays, représentant aujourd’hui un décès sur vingt. Plus de 60 000 Canadiens ont ainsi perdu la vie par euthanasie, soulevant de profondes interrogations éthiques et culturelles.
Une banalisation rapide et massive
« C’est un changement culturel massif dans notre façon de vivre et de mourir », constate Amanda Achtman, militante canadienne et fondatrice du projet Dying to Meet You, qui alerte sur les conséquences de cette légalisation. Initialement réservée aux malades en phase terminale, l’AMM a rapidement élargi ses critères : les patients ne doivent plus nécessairement être condamnés à brève échéance, et des débats portent désormais sur son extension aux mineurs et aux personnes souffrant de troubles psychiatriques.
Cette évolution, présentée comme un « progrès », inquiète de nombreux observateurs. Les associations de défense des personnes handicapées dénoncent un message implicite : celui selon lequel la vie d’un individu vulnérable ou dépendant vaudrait moins que celle d’une personne en bonne santé.
Au-delà des chiffres, Amanda Achtman souligne l’impact de cette pratique sur les familles et la société. Des témoignages montrent que certains aînés choisissent l’euthanasie non pas par souffrance insurmontable, mais pour ne pas être un « fardeau » pour leurs proches. Une logique qui transforme profondément la dynamique familiale et la notion même de solidarité intergénérationnelle.
Le cas de Christopher Lyon, convoqué précipitamment pour une procédure létale, illustre ces dérives : des décisions vitales sont prises dans l’urgence, parfois sous la pression d’un environnement social ou médical.
Des médecins en porte-à-faux avec leur vocation
La légalisation de l’AMM place également le corps médical devant une contradiction majeure. Le serment d’Hippocrate, fondement de l’éthique médicale, engage les praticiens à soigner et non à donner la mort. Or, au Canada, ce sont bien des médecins – mais aussi parfois d’autres intervenants – qui administrent la substance létale. Certains réclament des garanties légales pour protéger leur droit à l’objection de conscience, menacé par des projets de loi.
À l’international, la situation canadienne apparaît comme une exception. Les États-Unis, où l’euthanasie reste encadrée et marginale, comptent bien moins de cas. Cette disproportion alimente le débat sur une véritable « contagion sociale »: la banalisation de l’AMM encouragerait son recours, comme un réflexe culturel plus qu’un choix mûrement réfléchi.
Le Canada est désormais observé comme un laboratoire de ce que peut produire l’euthanasie lorsqu’elle devient une pratique de plus en plus courante. Pour Amanda Achtman et d’autres opposants, il s’agit d’un avertissement adressé au reste du monde : derrière l’apparente liberté de choisir sa mort, c’est la valeur même de la vie humaine qui risque d’être relativisée, au détriment des plus fragiles.
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Une réponse à “Canada : l’euthanasie devenue cinquième cause de mortalité, une dérive inquiétante [Reportage]”
Les « richesses » de l’immigration ont fait du Canada un pays peuplé de cinglés, d’alcooliques et de dégénérés wokisés bref un conglomérat pratiquant la culture « in » de la mort aux deux bouts de l’existence en se prenant pour un modèle sociétal. Une suite logique en fin de compte surtout après avoir subi le pouvoir lamentable de la dynastie Trudeau, le fils en étant le bouquet final.Il fut un temps où tout ce qui provenait de la Belle-Province était le modèle parfait que l’on devait suivre dans beaucoup de domaines…cela ne nous a pas aidé !