Le magazine Frontières frappe fort pour sa 9e édition, disponible depuis ce 2 octobre dans plus de 5 000 kiosques à travers la France. Tiré à 55 000 exemplaires, ce numéro propose un dossier explosif intitulé : « Collabos : ces maires complices de l’islamisme ». Une enquête de 160 pages qui pointe du doigt une trentaine d’élus locaux accusés de pratiquer un clientélisme communautaire et de fermer les yeux – voire de favoriser – l’enracinement de l’islamisme dans leurs communes. Un travail qui prolonge celui effectué, depuis de nombreuses années maintenant, par l’Observatoire de l’Islamisation.
Une enquête qui dérange
Dans ce numéro, Frontières dresse un « Top 30 » d’élus issus de toutes les familles politiques. Le dossier détaille leurs décisions municipales, leurs compromis et leurs accointances, interprétés comme autant de renoncements face aux pressions communautaires. À cela s’ajoutent une enquête sur le marché florissant du halal, un tour d’horizon de la multiplication des mosquées en France, ainsi que des entretiens et analyses de spécialistes comme Florence Bergeaud-Blackler ou Majid Oukacha.
Sans surprise, la publication a déclenché un tollé parmi les édiles mis en cause. Les maires d’Annecy, François Astorg (EELV), et d’Annemasse, Christian Dupessey (PS), figurant dans cette liste, et qui seront sans doute rejoint par d’autres, ont annoncé leur intention de porter plainte pour diffamation. Dans un communiqué commun, ils dénoncent une « campagne de stigmatisation dangereuse » et rejettent des accusations qu’ils jugent « infondées ».
Les mots employés par le magazine – notamment l’emploi du terme « collabos » – sont qualifiés par ces élus d’« insultants » et « dangereux », certains y voyant une assimilation aux collaborateurs du régime de Vichy. Ils entendent saisir la justice pour « défendre l’honneur » de leurs communes et de leurs habitants.
Une ligne éditoriale assumée
Ce n’est pas la première fois que Frontières provoque des remous : ses enquêtes précédentes sur l’immigration, les avocats militant pour les clandestins ou encore les réseaux de la gauche radicale avaient déjà valu à la rédaction plusieurs procédures judiciaires et altercations politiques. L’équipe du magazine qui se veut un Médiapart de droite, fondé en 2021 par Erik Tegnér, revendique au contraire une volonté de briser les tabous et d’exposer les « compromissions » qu’elle estime être au cœur de la progression de l’islamisme en France.
La controverse ne fait que renforcer l’écho de ce numéro, qui s’annonce déjà comme l’un des plus commentés de la jeune revue. Tandis que ses détracteurs dénoncent une « dérive haineuse », ses lecteurs et soutiens y voient la preuve d’un journalisme de combat, soulevant des questions que la presse traditionnelle élude.
Ce nouveau Frontières sera-t-il un jalon supplémentaire dans le débat explosif autour de l’islamisation et de la responsabilité des élus locaux ? La polémique, en tout cas, est déjà lancée.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “« Collabos » et Islamisme : le nouveau numéro de Frontières déclenche la fureur de plusieurs maires”
Les avocats proimmgrationistes qui avaient intenté un procès a frontières viennent de le perdre.
Le gag toutes les associations d’avocats se portaient partie civile.
La justice a débouté les avocats pour dossier mal ficelé …
Ces avocats d’opérette n’ont même pas vu que leur dossier contre Frontières était foireux.
Nous, le bon peuple, on est content de savoir ce qui se passe dans notre dos…..en catimini, dans le noir des officines éclairées par des chandelles…..si ce n’est pas la vérité en tout cas, ça y ressemble fort !!! et si c’est faux, il va falloir le prouver….à moins que le Français, léger papillon, ne retourne dormir ou danser la gigue…..