Une vidéo publiée le 6 octobre sur YouTube, par l’excellent Maudin Malin et intitulée « Je termine Libération en dévoilant un document qu’ils ont voulu cacher », fait parler d’elle. Son auteur, un créateur anonyme mais méticuleux, y démonte point par point le traitement biaisé de la violence politique par certains médias, et notamment par Libération.
Un pavé dans la mare médiatique
Derrière ce titre provocateur se cache une enquête d’une vingtaine de minutes au ton sobre mais tranchant. L’auteur s’appuie sur un document de 150 cas de violences attribuées à l’extrême droite américaine, compilés à partir de sources publiques et de rapports d’organisations comme le Southern Poverty Law Center (SPLC).
Un travail titanesque qui, loin des narratifs simplistes, met en lumière l’ampleur et la diversité du phénomène extrémiste aux États-Unis — des suprémacistes blancs aux “citoyens souverains” anti-État, en passant par les dérives complotistes ou misogynes. Nous avions déjà évoqué une première vidéo de réinformation sur le sujet, évoquant les mensonges de l’ADL, anti diffamation league, repris par Libération. Mais la vidéo ne s’arrête pas là. Elle accuse les médias français de manipuler les chiffres et d’instrumentaliser la peur, préférant des récits idéologiques à une lecture honnête des faits.
« Libération affirme que 93 % des meurtres extrémistes aux États-Unis sont le fait de l’extrême droite », rappelle le vidéaste, avant d’ajouter : « Voici le document qu’ils ont préféré ne pas montrer. Lisez-le, jugez par vous-mêmes. »Une leçon de méthode journalistique
Le lien vers le fichier complet est accessible au public (textup.fr/874303nW), preuve que l’auteur ne cherche pas à imposer une opinion, mais à redonner au citoyen la capacité de vérifier. Chaque cas y est documenté, daté, sourcé. On y retrouve, entre autres, les fusillades d’El Paso (2019), de Buffalo (2022) ou de Jacksonville (2023), mais aussi des attaques moins connues, souvent motivées par la haine raciale ou la paranoïa anti-gouvernementale.
La démarche a quelque chose de salutaire : elle réintroduit le doute, la vérification, la nuance. Dans un paysage médiatique où tout est résumé en slogans, ce travail indépendant rappelle ce que devrait être le journalisme : une confrontation méthodique des faits, sans préjugés.
Quand l’indépendance dérange
Le succès de la vidéo tient aussi à son ton. Pas d’insultes, pas d’effets racoleurs : un montage sobre, des citations précises, et une critique argumentée de la presse parisienne, accusée d’avoir troqué l’enquête contre le militantisme. Cette approche dérange, forcément. Car elle met en évidence une réalité que beaucoup préfèrent taire : les médias dits “de référence” fonctionnent désormais en vase clos, persuadés d’incarner le bien, et disqualifiant tout contradicteur comme “dangereux”, “complotiste” ou “d’extrême droite”.
Or ici, le vidéaste ne défend aucune idéologie. Il dénonce le déséquilibre du récit : à force de vouloir réduire l’analyse du monde à une bataille morale, certains journalistes ont oublié que l’information est d’abord une question de méthode, pas de foi politique.
Cette vidéo n’est pas qu’un épisode de plus dans la guerre médiatique. Elle témoigne d’un mouvement de fond : celui d’une reconquête citoyenne de l’information, où les plateformes vidéo remplacent peu à peu les salles de rédaction verrouillées.
En exposant des faits, en donnant les sources, elle invite chacun à exercer son esprit critique — ce que la presse subventionnée, engluée dans ses postures morales, ne fait plus.
Si la vidéo parle des États-Unis, son message vaut aussi pour la France. À force de travestir les réalités sociales, d’effacer les violences qui dérangent et d’en exagérer d’autres selon les convenances idéologiques, le journalisme militant a perdu sa crédibilité. Les Français n’y croient plus, et se tournent désormais vers des voix indépendantes, imparfaites mais sincères, qui osent confronter les sources et parler des faits sans filtre.
Ce document n’est qu’un miroir. Il renvoie les médias français à leurs propres contradictions, et rappelle une vérité simple : la transparence est le meilleur antidote à la manipulation. Les grandes rédactions, qui se veulent gardiennes de la vérité, devraient s’en souvenir avant de diaboliser ceux qui les contredisent.
Pour rejoindre une chaine Youtube très intéressante, celle de Maudin, c’est ici
En Bonus :
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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