Donald Trump et LFI : en avoir ou pas [L’Agora]

Donald Trump a résolu le conflit à Gaza. Donald Trump envoie la Garde Nationale pour régler leurs comptes aux Antifas de Portland et d’ailleurs. Donald Trump vire tous les inutiles style « doctorants en Genrologie queer » des universités américaines. Donald Trump licencie 4 200 fonctionnaires d’un état fédéral honni par l’Amérique réelle grâce au Shutdown, etc… Il n’y a juste qu’en Ukraine que Trump n’arrive pas encore à tordre le bras de Vladimir Poutine.

Que l’on soit d’accord avec lui ou non, Donald Trump « en a ». Il aura bouleversé la manière de faire de la politique en réintroduisant le principe de volonté au coeur de l’Etat. En Europe comme au Canada, depuis des années, nos dirigeants se roulent comme des cochons dans le confort du compromis, compromission, culte de la modération en tout, court-termisme et indifférence quant aux conséquences à long terme de telle ou telle politique, impuissance, incapacité, peur de tout, soumission au camp du bien, moraline, « il est urgent d’attendre », cercle de la raison, « en même temps ».

La modération et la pondération en tout étaient des qualités, elles sont devenues des caricatures de l’Occident entré en décadence. On se félicitait autrefois des chambres bi-camérales censées représentées des contre-pouvoirs et des garde-fous face aux éventuelles César, elles sont devenues des facteurs d’impuissance et de blocage.

Trump est un chef qui chefise. Un dirigeant qui dirige. Parfois de manière incompréhensible, mais au final, c’est quand même souvent lui qui triomphe.

Trump a réussi son premier volet de l’arrêt de la guerre à Gaza. Les otages israéliens sont rentrés à la maison. Le succès est total. Aujourd’hui, les 3/4 du monde voudrait avoir Donald Trump comme dirigeant.

Les deux évènements sont aux antipodes l’un l’autre par leur importance mais il existe tout de même un lien : Avec la fin de la guerre à Gaza, La France Insoumise a perdu son principal sujet de propagande. LFI ne communiquait QUE sur Gaza depuis deux ans. LFI croit que Mélenchon va récupérer les 600 000 voix qui lui manquent auprès des masses immigrés tout en ne se rendant par compte qu’elle perd chaque jour des pans entiers de son électorat autochtone. LFI, lors des prochaines élection, va peut-être faire carton plein en Seine Saint-Denis mais aura perdu les 3/4 de son électorat captif à Limoges ou à Guingamp.

Ce dimanche, deux législatives partielle avaient lieu. L’une concernait les Français de la péninsule ibérique, l’autre le Tarn-et-Garonne. Dans la première, la candidate LFI est largement battue par une candidate Renaissance, dans la deuxième, c’est le candidat UDR (Ciottistes) soutenu par le RN qui l’emporte largement sur une socialiste. Le tout dans une circonscription historiquement de Gauche et malgré l’hostilité des médias locaux, la « Dépêche du Midi » en tête.

LFI appelle, à chaque élection, à la traditionnelle Union de la Gauche derrière son rouge panache mais passe son temps à insulter ses éventuels partenaires sur les réseaux sociaux. LFI, avec la guerre à Gaza et son parti-pris antisémite et pro-Hamas, est devenu un repoussoir. Même à gauche. Une monstruosité sortie des plus invraisemblables attelages idéologiques.

Ce lundi, Trump a montré encore une fois qu’il en avait. Ce lundi, LFI constate qu’il n’en a plus. De couilles pour l’un, de thème à faire rabâcher à ses innombrables trolls pour l’autre.

Les prochaines élections risquent d’être passionnantes !

Mathurin Le Breton

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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