Dans le Nord comme à Marseille, les atteintes aux lieux et symboles chrétiens se multiplient. Entre cambriolages, dégradations et détournements militants pro-palestiniens, ces faits traduisent la banalisation d’une hostilité envers la foi catholique dans un pays pourtant façonné par son héritage chrétien.
Vols et profanations dans le Nord de la France
À Cousolre, dans l’Avesnois, la messe dominicale du 12 octobre a été annulée après la découverte de « la dégradation des tabernacles » dans l’église Saint-Martin. Le ciboire, « un objet ancien », et l’ostensoir ont disparu. « Nous nous sentons un peu impuissants », a confié l’abbé Lin Mahantana, qui a déposé plainte. L’église restera fermée jusqu’à la messe de réparation prévue le mardi 21 octobre à 18 h selon le quotidien régional La Voix du Nord.
Quelques semaines plus tôt, une chapelle communale avait été prise pour cible dans le Pas-de-Calais. Dans la nuit du 19 au 20 septembre, la chapelle Notre-Dame Auxiliatrice de Busnes, récemment restaurée, a été recouverte de graffitis. « Avec ma sœur Valérie, nous avons consacré deux week-ends à la repeindre », témoignait Virginie Soudan, adjointe au maire. Un habitant racontait à CNews : « Ce que j’ai vu en premier, c’est la porte qui a été taguée avec de la peinture dorée. Après j’ai vu d’autres traces, vertes, qui remontaient jusqu’en-haut. »
Le maire, Franck Hannebicq, a dénoncé un « acte gratuit » : « Nos chapelles, on y tient beaucoup. Elles datent de nos anciens, nous rappellent leur piété, leur attachement à la Vierge Marie. » Dans le département voisin du Nord, six églises ont également été ciblées en quatre jours, selon l’archevêché de Cambrai, avec des statues, calices et ciboires dérobés et des tabernacles fracturés.
À Marseille, une fresque chrétienne vandalisée
Dans le sud, c’est une fresque emblématique qui a été prise pour cible. À Marseille, l’inscription « Christ est mort pour nos péchés », peinte depuis près de soixante-dix ans sur le mur d’une église évangélique arménienne, a été vandalisée dans la nuit du 4 au 5 octobre. Le mot « Christ » a été effacé et remplacé par « Gaza », formant « Gaza est mort pour nos péchés ».
Cette inscription sur l’entrée de l’autoroute de Marseille,
continue de proclamer à tous les automobilistes que
« Christ est mort pour nos péchés ». Une fresque géante depuis les années 50, indissociable depuis l’arrivée à Marseille de l’autoroute par l’A7. pic.twitter.com/KBcIwJZOTX— Jojo Camilleri (@CamilleriJ84080) August 18, 2025
« On m’a averti lundi matin, par téléphone », a expliqué Jean-Louis Kérimian, président de l’église évangélique arménienne, au journal régional La Provence. « Bien sûr, ça ne laisse pas indifférent, mais ça ne m’ébranle pas. » Le mot « Christ » a depuis été restauré par les paroissiens. L’affaire a fait réagir plusieurs élus, dont Valérie Boyer, qui a dénoncé « cette haine anti-chrétienne qui s’exprime impunément dans notre pays sous prétexte de politique étrangère ».
À #Marseille, l’inscription « Christ est mort pour nos péchés » a été vandalisée au nom de #Gaza.
Assez de cette haine anti-chrétienne qui s’exprime impunément dans notre pays sous prétexte de politique étrangère.https://t.co/QHeHtuAvIH
— Valérie Boyer🎗️ (@valerieboyer13) October 6, 2025
Dans un article publié le 7 octobre, France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur a décrit ce vandalisme comme un « détournement militant » « en solidarité avec la population palestinienne », reprenant sans distance les arguments de ses auteurs présumés. Une lecture pour le moins complaisante, qui relativise la portée d’un acte de profanation en l’habillant d’un vernis politique.
De Cousolre à Busnes, jusqu’à Marseille, ces atteintes répétées témoignent d’une christianophobie persistante. Qu’il s’agisse de cambriolages, de tags ou de dégradations symboliques, c’est tout un pan du patrimoine spirituel français qui se trouve fragilisé. Dans un silence médiatique souvent assourdissant.
Crédit photo : Capture Twitter @CamilleriJ84080 (photo d’illustration)
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Une réponse à “Christianophobie : à Marseille, une fresque du Christ vandalisée au nom de Gaza”
C’est de la Mithrophophie car Mithra fils de Mazda dieu persan chargé de régénérer le monde en sacrifiant un taureau, dieu représenté sur les genoux de sa mère et devant qui s’inclinent des Rois Mages…ben ce dieu païen satanique ressemble étrangement au SINGE SEMITE DE GALILEE! Pas vrai! Quelle escroquerie cette religion rendez nous nos dieux celtes! Pas de blabla rien que l’observation des astres!