États-Unis : Donald Trump envisage une refonte du système d’asile pour privilégier les dissidents politiques Européens et les Sud-Africains blancs

Selon des documents révélés par le New York Times, l’administration Trump planche sur une refonte complète du programme américain de réinstallation des réfugiés, visant à en faire un outil de défense des intérêts nationaux plutôt qu’un prolongement du « devoir humanitaire » onusien.

Les projets, actuellement à l’étude à la Maison-Blanche, viseraient à accorder la priorité aux demandeurs issus d’Europe, d’Afrique du Sud et des pays occidentaux — en particulier à ceux qui partagent la langue, la culture et les valeurs des États-Unis — tout en réduisant drastiquement les admissions en provenance d’autres continents.

Fin du modèle « humanitaire global »

Depuis les années 1980, le programme américain de réfugiés servait à accueillir des populations déplacées par la guerre ou les crises politiques, notamment en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient.

La réforme en préparation rompt avec ce modèle : elle propose de réserver l’accueil à des réfugiés « compatibles avec la société américaine », c’est-à-dire capables de s’assimiler rapidement et de respecter les valeurs culturelles et civiques du pays. Les documents internes cités par la presse évoquent la mise en place de cours obligatoires d’histoire américaine et de “respect des normes culturelles”, ainsi que la sélection prioritaire d’anglophones européens et sud-africains blancs.

Les demandeurs « ciblés pour l’expression pacifique de leurs opinions en ligne », notamment ceux qui s’opposent à l’immigration de masse ou soutiennent des partis qualifiés de « populistes » en Europe, pourraient aussi être éligibles à un traitement préférentiel.

Une politique tournée vers l’assimilation

Cette orientation marque un changement de paradigme : la préférence nationale et culturelle devient un critère explicite. L’administration estime que « l’augmentation brutale de la diversité a réduit le niveau de confiance sociale essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie » et recommande donc de n’admettre que des réfugiés « pleinement assimilables et alignés avec les objectifs du président ».

Concrètement, le plafond annuel des admissions tomberait à 7 500 personnes, contre 125 000 sous l’administration Biden, soit une réduction de plus de 90 %. Les demandes déjà en cours — plusieurs centaines de milliers selon les estimations — pourraient être purement annulées.

Priorité aux Européens persécutés et aux Afrikaners

Donald Trump a déjà appliqué certaines mesures avant même la finalisation du plan, notamment la priorité donnée aux Afrikaners, minorité blanche d’Afrique du Sud que l’ancien président considère comme victime de persécutions raciales. Des dizaines de familles sud-africaines ont d’ailleurs été accueillies discrètement sur le sol américain ces derniers mois.

Le projet de réforme prévoit aussi que les ambassades américaines, et non plus les agences de l’ONU, décident directement quelles personnes sont éligibles au statut de réfugié — une manière d’assurer un contrôle politique total du processus et de rompre avec la tutelle onusienne.

Sans surprise, les médias gauchistes et les ONG dénoncent un plan qui transformerait le programme de réfugiés « en instrument au service d’une vision identitaire et chrétienne de l’Amérique ». Mais pour les partisans de Trump, cette orientation correspond simplement au retour à la souveraineté nationale : choisir qui peut s’installer sur le territoire selon des critères de loyauté, de langue et de culture commune.

L’administration fait également valoir un argument logistique : les villes américaines sont déjà saturées par les arrivées massives de migrants illégaux, un phénomène que le président attribue directement à la politique laxiste de l’ère Biden.

Limiter le nombre de réfugiés officiels permettrait de concentrer les ressources sur ceux « qui partagent nos valeurs et notre mode de vie », selon les termes d’un porte-parole du département d’État.

En toile de fond, cette réforme illustre une rupture civilisationnelle : pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, une puissance occidentale majeure ose poser la question de la compatibilité culturelle et identitaire dans l’accueil de réfugiés.

Le modèle universaliste, hérité des institutions internationales d’après-guerre, cède la place à une conception enracinée de la nation et de la culture d’accueil.

Si elle entre en vigueur, cette politique ferait des États-Unis un pays sélectif, assumant sa préférence pour les Européens, et redéfinirait la notion d’asile comme une extension du droit à la continuité culturelle, plutôt qu’un devoir moral indifférencié.

Illustration : DR

[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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Une réponse à “États-Unis : Donald Trump envisage une refonte du système d’asile pour privilégier les dissidents politiques Européens et les Sud-Africains blancs”

  1. Jotglars 66 dit :

    Chez nous, les opposants ne cessent de faire des diagnostics sur l’immigration de masse incontrôlée mais rien sur le traitement efficace n’a été appliqué…Trump lui, n’hésite pas à privilégier certaines personnes qui peuvent s’assimiler, s’intégrer dans le modèle américain plutôt que de tout accepter dans un élan humaniste qui ne donnera aucun résultat pour la Nation. Trump applique se dont pourquoi il a été élu, chez nous, on gouverne contre la volonté des français !

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