États-Unis : Netflix accusé de diffuser du contenu « démoniaque » et transgenre dans ses programmes pour enfants

Un vent de colère souffle au Congrès américain. Plusieurs élus républicains, dont Tim Burchett (Tennessee) et James Comer (Kentucky), président de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, ont exigé que les dirigeants de Netflix viennent s’expliquer publiquement devant le Parlement.

En cause : la multiplication de programmes pour enfants promouvant le transgenrisme et les thématiques LGBT, parfois sous des formes qualifiées de « démoniaques » ou d’endoctrinement idéologique.

Un dessin animé pour enfants au cœur de la controverse

La polémique a éclaté autour de la série animée « Dead End: Paranormal Park », diffusée sur Netflix depuis 2021 et destinée aux enfants de moins de 13 ans.

Le programme met en scène un adolescent « transgenre et homosexuel », Barry Guttman, dont le chien se retrouve possédé par un démon nommé Temeluchus. Une production décrite par son créateur, Hamish Steele, comme « une comédie sur les démons, les fantômes vengeurs et la magie mystérieuse », mais aussi « une histoire sur l’identité et la différence ».

Pour le député Tim Burchett, ce genre de contenu relève d’une propagande idéologique déguisée en divertissement familial : « Nous devons les entendre devant la commission et leur demander quelles sont leurs intentions. S’ils refusent, nous devrions les convoquer par assignation. Ce qu’ils diffusent affecte la santé mentale des enfants et la morale de notre société », a-t-il déclaré à Fox News.

Netflix accusé de « dégrader moralement » la jeunesse

Le parlementaire du Tennessee dénonce ce qu’il appelle une « diffusion massive de saletés démoniaques » à destination des plus jeunes.

Selon lui, la question transgenre relève d’un trouble psychologique, et non d’un modèle à promouvoir : « Ces séries qui montrent un petit garçon devenir une fille – ce qui est biologiquement impossible – ne font que recruter ou conditionner des enfants », affirme Burchett, avant d’ajouter : « Les géants du divertissement doivent retrouver un minimum de morale. »

Netflix n’a pour l’instant pas répondu aux demandes d’audition.

Mais plusieurs titres de la plateforme sont pointés du doigt :

Strawberry Shortcake: Berry in the Big City, où apparaissent des personnages transgenres et drag queens,

The Baby-Sitters Club, qui met en scène un enfant trans humiliant un médecin,

Monster High et Transformers: Earthspark, qui introduisent des personnages « non-binaires » ou expliquant leurs « pronoms ».

La réaction d’Elon Musk et la colère croissante des parents

La polémique a pris une nouvelle ampleur lorsque Elon Musk lui-même a appelé les Américains à boycotter Netflix, dénonçant la dérive militante d’un service de divertissement censé s’adresser aux familles.
De nombreux parents conservateurs, notamment dans le Sud et le Midwest, réclament désormais une régulation des contenus pour mineurs sur les plateformes de streaming, estimant que ces productions participent à la confusion identitaire et à l’effondrement moral des plus jeunes.

Burchett, tout en reconnaissant le droit à la liberté d’expression du géant californien, estime qu’il existe une limite : « Le Premier Amendement protège la parole, mais pas lorsqu’elle nuit aux enfants. La loi n’a pas encore rattrapé le numérique, mais nous devrons nous y attaquer », a-t-il affirmé, évoquant un possible rôle de la Federal Communications Commission (FCC) pour encadrer les services de streaming.

Pour les élus républicains, cette affaire s’inscrit dans un affrontement plus large autour de la culture et de la morale.

Depuis plusieurs années, les plateformes américaines – Netflix, Disney+, Amazon Prime – multiplient les contenus LGBTQIA+ dans leurs catalogues jeunesse, au nom de la « représentation » et de « l’inclusion ». Mais ce militantisme culturel heurte de plus en plus d’Américains, qui y voient une entreprise de normalisation des idéologies progressistes au détriment de l’enfance et du bon sens.

Les défenseurs de Netflix, eux, invoquent la liberté artistique et l’évolution des mœurs. Mais pour des millions de familles, la question est moins politique que morale : jusqu’où une société peut-elle tolérer qu’on brouille ainsi les repères fondamentaux des enfants ?

Cette nouvelle polémique souligne un phénomène désormais global : l’enfance est devenue un champ de bataille culturelle. Des séries animées jusqu’aux manuels scolaires, les grandes entreprises du divertissement semblent de plus en plus engagées dans une pédagogie morale et politique – souvent sans l’assentiment des parents.

Alors que la France connaît, elle aussi, des débats similaires sur l’éducation sexuelle, l’identité sexuelle ou la représentation dans les programmes publics, le cas Netflix rappelle que la guerre culturelle américaine préfigure souvent nos propres fractures.

Illustration : DR

[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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Une réponse à “États-Unis : Netflix accusé de diffuser du contenu « démoniaque » et transgenre dans ses programmes pour enfants”

  1. Pschitt dit :

    C’est comme si les sorcières et les dragons avaient eu le beau rôle dans les contes pour enfants d’autrefois ! Mais il me semble que la meilleure manière de réagir n’est pas d’interdire, encore moins de brûler les sorcières, mais de diffuser (voire d’écrire) les « bonnes » histoires. Que les meilleures gagnent ! Ce n’est pas du tout impossible. Le Puy du Fou cartonne, et d’ailleurs le wokisme est loin de dominer la littérature jeunesse. Des valeurs comme le courage, l’amitié ou l’honneur y restent bien représentées, même si c’est sous des formes nouvelles. Aucun héros transgenre ne fait le poids face à Harry Potter. Netflix finira par reconnaître où est son intérêt financier !

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