Face à l’initiative « My Voice My Choice », l’ECLJ et la fédération One of Us appellent l’Union européenne à soutenir la maternité et la famille plutôt que l’avortement
Le Parlement européen a entamé, mi-octobre, un débat sur l’avortement à l’occasion de l’initiative citoyenne européenne My Voice My Choice, qui réclame un nouveau financement communautaire pour « protéger le droit d’avorter ».
En réponse à cette démarche militante, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), en partenariat avec la fédération One of Us, a organisé le 15 octobre dernier à Bruxelles la plus grande conférence pro-vie tenue au Parlement européen depuis plus de dix ans.
Près de 300 participants se sont réunis dans une salle située sous l’hémicycle, pour un événement soutenu par les groupes politiques PPE et ECR. La conférence, intitulée Soutenir la maternité, a rassemblé des élus, des juristes, des anciens responsables européens et surtout, des femmes venues témoigner de leur expérience vécue de l’avortement.
Des témoignages poignants contre la banalisation de l’avortement
Introduite par Tonio Borg, ancien commissaire européen à la Santé, la conférence a vu intervenir huit députés européens : Peter Agius (Malte), Laurence Trochu et Christophe Gomart (France), Paolo Inselvini et Antonella Sberna (Italie), Matej Tonin (Slovénie), Miriam Lexmann (Slovaquie) et Bert-Jan Ruissen (Pays-Bas).
L’ancien Premier ministre slovène Alojz Peterle avait également fait le déplacement.
Au cœur de la rencontre : six femmes venues de différents pays européens ont livré leurs témoignages, souvent marqués par la douleur, la solitude et la pression exercée par leur entourage ou par des structures comme le Planning familial.
Ces femmes ont rappelé que 92 % d’entre elles estiment que l’avortement “laisse des traces difficiles à vivre” selon un sondage IFOP (2020).
Pour elles, parler de l’avortement comme d’un simple « droit » ou d’un acte anodin revient à nier une souffrance bien réelle – celle des femmes, mais aussi celle de l’enfant à naître.
« My Voice My Choice est un déni de la souffrance des femmes et de l’enfant à naître », a déclaré Nicolas Bauer, chargé de plaidoyer à l’ECLJ, lors de son intervention.
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Un appel à une Europe qui protège la vie et soutient les familles
L’intervention de Nicolas Bauer a rappelé un fait souvent occulté dans le débat européen : l’Union européenne dispose déjà de compétences légales pour soutenir la maternité et la famille.
L’article 33 de la Charte des droits fondamentaux consacre en effet le droit des mères à un congé de maternité et celui des parents à un congé parental, tout en précisant que « la protection de la famille est assurée sur le plan juridique, économique et social ».
L’ECLJ a dénoncé le déséquilibre croissant entre les programmes européens largement financés qui promeuvent la théorie du genre ou l’avortement, et l’absence de soutien concret à la maternité depuis l’interruption, en 2021, du seul programme européen qui y était dédié.
Ce programme avait pourtant permis d’aider une centaine de familles italiennes vivant dans des zones rurales, leur redonnant stabilité et confiance. « Nous sommes tous contribuables, et nous ne voulons pas que notre argent finance l’avortement ou des programmes idéologiques », a martelé Nicolas Bauer. « L’Union européenne doit investir dans la vie, dans la maternité, dans la famille : c’est l’investissement le plus rentable pour l’avenir de l’Europe. »
Dix ans après “One of Us”, le combat continue
Cette conférence fait écho à l’initiative One of Us lancée il y a dix ans, soutenue alors par près de deux millions d’Européens, qui demandaient à l’Union de cesser de financer toute activité portant atteinte à l’enfant à naître.
Cette demande, déjà portée à l’époque par Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, demeure aujourd’hui plus actuelle que jamais.
Face à l’offensive politique de My Voice My Choice, les intervenants ont rappelé que la défense de la vie et de la maternité constitue une véritable cause européenne, à la fois morale et civilisationnelle. Certaines nations, comme la Hongrie ou l’Italie de Giorgia Meloni, montrent la voie en soutenant concrètement les mères et les familles, prouvant qu’une politique nataliste et familiale forte peut aller de pair avec la dignité et la justice sociale.
En rassemblant à Bruxelles plusieurs centaines de personnes autour du message de la vie, l’ECLJ et One of Us ont voulu rappeler que l’Europe ne peut se construire sur le déni de l’enfant à naître. Loin des slogans idéologiques, cette conférence a donné la parole à celles qui ont vécu l’avortement dans la douleur — des voix trop souvent ignorées par les institutions.
Dans un contexte où le débat sur la « santé reproductive » sert de levier politique à une certaine gauche européenne, cet événement marque le retour d’un discours pro-vie assumé au sein même du Parlement européen. Un signe, peut-être, que la bataille culturelle autour de la vie, de la maternité et de la famille n’est pas terminée sur le Vieux Continent.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “À Bruxelles, une conférence pro-vie rassemble 300 personnes face à l’offensive européenne sur l’avortement”
Bravo ! L’avortement est un crime