Dans son dernier numéro d’I-Média, diffusé sur TV Libertés, Martial Bild et Floriane Jeannin dressent un constat sans appel : derrière la façade de l’« exception culturelle française », c’est tout un système de gaspillage et de dérive idéologique qui saigne le contribuable. Entre le braquage du Louvre, la déconnexion du cinéma subventionné et les excès du service public audiovisuel, le tableau est celui d’un pays où la culture n’est plus au service du peuple, mais d’une caste hors sol.
Le braquage du Louvre, symbole d’un pays désarmé
Tout commence par une image sidérante : celle du vol des diamants de la Couronne dans la galerie d’Apollon au Louvre. En huit minutes à peine, les cambrioleurs ont dérobé pour 88 millions d’euros de bijoux royaux, sans être inquiétés.
Martial Bild y voit le symbole d’une France qui ne protège plus son patrimoine : « Peut-être est-ce le mépris de la République pour tout ce qui représente la royauté », ironise-t-il.
Le musée, dirigé par Laurence des Cars, vantait récemment ses vitrines « dernier cri ». Elles n’ont pas tenu face à une disqueuse. Quant à la sécurité, elle fut aussi absente que la réaction politique. Emmanuel Macron, loin de sanctionner, a félicité la direction et appelé à « tenir bon ».
Cinéma français : exception culturelle ou propagande d’État ?
Le cœur de l’émission porte sur le cinéma français, que Martial Bild décrit comme une « machine à subventions ». Selon un rapport de l’Inspection générale des finances, 1,2 milliard d’euros d’argent public est englouti chaque année dans cette industrie.
Le CNC (Centre national du cinéma) ne représente qu’une partie de cette manne : les aides indirectes – crédits d’impôts, préachats par France Télévisions, défiscalisations – font grimper la part de financement public à 40 % du coût total d’un film.
Et les résultats sont désastreux :
- Tout pour une : 10,6 millions d’euros de budget, 14 000 entrées.
- Le grand déplacement : 17 millions d’euros, 130 000 entrées.
- Papa Mobile, avec Kad Merad, 1,2 million d’euros, 500 entrées.
Chaque spectateur de ces films a donc coûté plus de 300 € au contribuable. Un record d’inefficacité et de mépris du public. Pendant ce temps, des documentaires comme Sacré Cœur, produit sans subventions et empêché d’affichage par la RATP, réalisent plus de 200 000 entrées.
Pour Bild, cette dérive n’a plus rien à voir avec la culture : « C’est une industrie subventionnée, fermée, déconnectée du public et protégée de tout sauf de la médiocrité. »
Le service public audiovisuel, temple de la connivence
L’émission revient aussi sur les dérives du service public, qui engloutit 4 milliards d’euros par an. Entre les Duamel omniprésents, les micros ouverts de France Info révélant les réflexes idéologiques des journalistes, et les plateaux complaisants de Quelle Époque, la télévision publique ressemble davantage à un entre-soi qu’à un espace d’information.
Martial Bild raille « l’extrême centre » des journalistes de salon, toujours prompts à se présenter comme neutres : « Ils pensent tous la même chose. C’est la même doxa qui diffuse depuis quarante ans. »
La séquence rend aussi hommage au magazine La Furia, victime d’une censure administrative après le retrait de son agrément presse par la CPPAP, suite aux pressions de SOS Racisme et SOS Homophobie. Une mesure qui illustre parfaitement le climat d’intimidation visant toute presse dissidente.
Quand la médiocrité devient un modèle d’État
Le constat dressé par I-Média dépasse la simple critique du cinéma ou du Louvre. Il dénonce un système culturel sous perfusion, où l’argent public sert à entretenir un réseau idéologique plutôt qu’à soutenir la création.
Pendant que les films subventionnés sombrent dans l’indifférence, les œuvres enracinées et indépendantes sont marginalisées. Pendant que le Louvre se fait piller, la bureaucratie culturelle parle de « renaissance ».
Dans un pays où la culture a longtemps forgé l’identité du peuple, elle est devenue l’instrument d’un pouvoir sans racines.
Un pognon de dingue, pour une culture qui ne produit plus que du vide.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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