COP30 au Brésil : grand-messe climatique, hypocrisie XXL et déconnexion totale

Depuis trois décennies, le rituel est immuable : des milliers de responsables politiques, diplomates, militants et influenceurs « verts » traversent la planète pour venir expliquer aux peuples ce qu’ils doivent consommer, produire, manger ou penser.
La COP30, organisée cette année à Belém, en Amazonie, s’inscrit dans cette tradition — mais elle en révèle surtout les contradictions les plus criantes.

Une autoroute en pleine forêt pour accueillir les défenseurs de la planète

Première image de ce sommet : au nom de “l’urgence climatique”, les autorités brésiliennes ont fait abattre des dizaines de milliers d’arbres pour construire une nouvelle voie rapide menant à des hôtels fraîchement construits.
L’objectif ? Faciliter l’arrivée de délégations venues du monde entier… par avion.

Des infrastructures autrefois jugées incompatibles avec la protection de la forêt ont soudain retrouvé la bénédiction politique dès lors qu’elles servaient un événement mondialisé.

À la manœuvre, le président Lula, qui multiplie les discours grandiloquents sur “la vérité scientifique” et “la lutte contre la désinformation”, tout en posant pour les caméras à l’ombre de gigantesques chantiers tout sauf écologiques.

Les dirigeants arrivent en jet privé… pour dénoncer ceux qui prennent leur voiture

Comme chaque année, les déplacements des grands participants donnent le ton.

Entre Belém et l’Europe, certains responsables gouvernementaux ont multiplié les allers-retours en avion, accumulant des dizaines de milliers de kilomètres.
Leur justification est devenue un classique : « Ce que nous émettons pour venir à la COP est insignifiant comparé à notre action pour la planète. »

Un double standard qui n’étonne plus personne, mais qui illustre à quel point la parole écologique est devenue un outil moral, détaché des pratiques réelles de ceux qui la portent.

Discours millénaristes et menace contre les dissidents

Au-delà des postures médiatiques, la tonalité des interventions officielles suit une tendance désormais bien marquée :

  • dramatisation permanente,
  • vocabulaire quasi religieux,
  • désignation explicite d’ennemis intérieurs accusés de “nier la science”.

Lula a ainsi ouvert le sommet en promettant d’“en finir” avec ceux qui contestent le dogme climatique.
Une rhétorique qui dépasse largement le cadre scientifique : il s’agit de ramener le débat public à un affrontement entre croyants et hérétiques.

Si la fréquentation générale des COP chute d’année en année, un groupe ne déserte jamais : les représentants des industries pétrolières et gazières.
Dans la discrétion des couloirs et des dîners privés, ils défendent le maintien de ce qui fait tourner les pays industrialisés.

Une présence qui n’a rien d’un scandale : ce sont les énergies fossiles qui nourrissent encore la quasi-totalité des populations du globe.
Le paradoxe est que les COP servent à la fois de vitrine au militantisme climatique et de terrain de négociation pour ceux qui savent que la réalité économique s’impose toujours in fine.

L’écologie punitive continue de s’effriter

Ce que révèle réellement cette COP30, c’est le décalage croissant entre le discours climatique officiel et la lassitude des populations.
Les grandes déclarations alarmistes ne produisent plus l’effet attendu.
La fréquentation baisse, les dirigeants se déplacent moins, et le public occidental observe désormais avec un certain cynisme ce théâtre où les élites prêchent une sobriété qu’elles ne s’appliquent jamais.

Pendant ce temps, les pays producteurs d’énergie — d’Azerbaïdjan aux Émirats — assument pleinement leur modèle : « Le pétrole et le gaz sont un don », disait récemment un dirigeant du Caucase.
Un discours simple, presque terre-à-terre, bien loin du moralisme des ONG occidentales.

La COP, un symptôme : celui d’un universalisme climatique à bout de souffle

Au fond, ces grandes conférences ne parlent plus vraiment d’écologie.
Elles servent à maintenir, année après année, une forme de liturgie globale autour d’un projet idéologique : celui d’un monde piloté par des normes transnationales, indifférent aux peuples et à leurs besoins réels.

L’ironie — presque cruelle — est que plus la COP se veut universelle, plus elle met en scène l’absurdité de ce modèle :

  • on détruit des forêts sacrées pour construire des routes « durables »,
  • on consomme des milliers de tonnes de carburant pour venir dénoncer le carburant,
  • et on exhorte les classes populaires à renoncer au chauffage, à la voiture ou au voyage, pendant que les décideurs multiplient les vols long-courriers.

Le décalage est désormais trop visible pour être ignoré.

Crédit photo : DR (photo d’illustration extraite du film Eyes Wide Shut)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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7 réponses à “COP30 au Brésil : grand-messe climatique, hypocrisie XXL et déconnexion totale”

  1. Gautier dit :

    Si toutes les centaines de milliards dépensés pour cette gabegie qui ne porte qu’un seul nom, DÉLIRE DES MONDIALISTES! était donné aux pays pour , la santé, les écoles, et tout ce qui est bon pour les peuples, tout cela avec l’argent volé à tous les habitants qui travaillent !! la cop 30 ! une tartufferie mondiale !!

  2. jacques allemmoz dit :

    ils sans foute de nous ils vivent dans leur bulle payé par notre argent

  3. gaudete dit :

    Tant qu’on aura des guignols et des voyous au pouvoir il en sera ainsi et que dans les écoles des profs abrutis par ces discours d’écolos bobos gauchos feront de l’enseignement une tribune écolo il en sera ainsi

  4. Jotglars 66 dit :

    C’est à nous, les consommateurs de prendre nos responsabilités en se foutant pas mal de ces dictateurs de l’écologie mais en faisant nos choix. Manger moins mais bon, préférer les produits français locaux ou bio, éviter d’acheter ces énormes SUV lourds avec des pneus de F1 qui distillent des particules fines, réduire au maxi les emballages plastique et boycotter tous les produits chinois low cost vendus dans ces énormes magasins de produits inutiles !

  5. guillemot dit :

    La Conférence des Nations Unies ( COP ) sur le climat: encore un « machin » comme aurait dit de Gaulle, pour asservir les peuples de la planète, asservissement fait par des gens qui ne s’appliquent pas les directives imposées.

  6. Noël Stassinet dit :

    Excellent cet article et sa conclusion ! On pourrait résumer avec un soupçon de vulgarité : « Foutage de gueule » !
    C’est comme la commémoration des attentats du 13 novembre 2015, les pleurnicheries du branleur élyséen et l’odieuse présence de l’ancien président de l’époque François hollande et son air faussement apitoyé ! « Foutage de gueule » ; on se moque du peuple.

  7. Ubersender dit :

    « Belem », « vocabulaire quasi-religieux », …. nous ne savons pas si l’image d’illustration est une photo de l’évènement lui-même, mais tout cela pue le satanisme à plein nez

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