Une affaire criminelle secoue depuis des mois la petite ville de Nuneaton, au cœur de l’Angleterre. Elle vient de connaître un tournant majeur : l’un des deux migrants afghans mis en examen a finalement reconnu l’un des viols commis sur une enfant de 12 ans, révélant l’ampleur d’un dossier déjà explosif pour les autorités britanniques.
Un acte reconnu, mais un procès à venir pour le reste
Ahmad Mulakhil, 23 ans, entré illégalement au Royaume-Uni après avoir traversé la Manche sur une embarcation précaire, a admis devant la cour de Warwick un viol commis en juillet dernier sur la fillette, dans un quartier résidentiel de la ville.
Il continue en revanche à nier plusieurs accusations supplémentaires :
– deux autres viols présumés,
– des agressions sexuelles,
– et l’enlèvement de la victime.
Un second Afghan du même âge, Mohammed Kabir, doit être jugé à ses côtés pour complicité présumée, strangulation et tentative d’enlèvement.
Les deux hommes restent détenus en attendant leur procès prévu fin janvier.
Une affaire révélée par la presse — et un silence embarrassé de la police
Ce dossier, déjà glaçant par sa nature, a pris une dimension nationale quand la presse britannique a révélé que la police locale avait demandé à des élus et à des services municipaux de ne pas évoquer l’origine des suspects.
Objectif : éviter de « provoquer des tensions », selon des documents internes exhumés par un quotidien dominical.
Cette stratégie, déjà observée dans d’autres affaires impliquant des migrants, a immédiatement fait scandale, y compris au sein du camp conservateur.
Nigel Farage, chef de Reform UK, ainsi que le jeune président du conseil du comté, George Finch, ont dénoncé une véritable opération de dissimulation, accusant la police de sacrifier la transparence publique sur l’autel de l’apaisement communautaire.
Face à la pression médiatique, la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a dû reconnaître la nécessité d’une meilleure information du public.
Les faits avaient profondément choqué la population locale.
Des images de vidéosurveillance montrant la jeune victime marchant aux côtés d’un homme peu avant l’agression avaient été récupérées par un habitant, puis transmises aux médias. L’enfant, une Britannique blanche de 12 ans, reçoit depuis un accompagnement spécialisé.
Mulakhil avait été interpellé quelques jours après les faits et mis en examen dans la foulée.
Des hommes logés aux frais du contribuable
Autre élément révélateur du dossier : les deux suspects vivaient dans des logements financés par les contribuables britanniques, gérés par le groupe Serco dans le cadre d’un contrat colossal avec le ministère de l’Intérieur.
Chaque maison accueillait plusieurs demandeurs d’asile.
Le viol de Nuneaton survient ainsi en plein débat national sur l’accueil massif d’hommes jeunes arrivant par les « small boats ». La Grande-Bretagne a vu affluer des dizaines de milliers de migrants par ce biais depuis 2021, sans véritable capacité de contrôle ou de suivi.
Dans cette affaire, comme dans d’autres dossiers récents, une question revient avec insistance :
l’État britannique protège-t-il davantage la “paix sociale” que les victimes ?
Car le choix de taire l’origine des suspects est devenu une pratique récurrente dans plusieurs forces de police, qui invoquent systématiquement le risque d’émeutes ou d’instrumentalisation politique.
Pour leurs détracteurs, il s’agit d’une mise sous cloche de réalités dérangeantes liées à la criminalité importée.
Une fillette victime, un pays sous tension
L’affaire Mulakhil-Kabir illustre une fracture profonde dans la société britannique :
– explosion de la violence liée aux arrivées clandestines,
– opacité volontaire des institutions,
– défiance croissante du public,
– et sentiment d’abandon des populations locales face à un phénomène hors de contrôle.
Début 2026, les jurés de Warwick auront la lourde tâche d’examiner l’ensemble du dossier. Mais, pour beaucoup, le verdict judiciaire ne suffira pas à calmer la colère : le drame de Nuneaton est désormais devenu l’un des symboles de l’échec migratoire britannique.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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