Le coût des soins vétérinaires suscite une inquiétude croissante chez de nombreux propriétaires d’animaux. Selon une étude Ifop de 2023 citée par le magazine Capital, les Français dépensent en moyenne 943 euros par an pour leurs animaux de compagnie, alimentation et frais vétérinaires inclus. Un montant qui peut fortement augmenter en cas d’accident ou d’urgence médicale, notamment lorsque les soins sont réalisés de nuit.
Le marché des soins vétérinaires représente 4 milliards d’euros par an en France. Avec 17 millions de chats et 10 millions de chiens, les besoins sont importants et les écarts de prix entre établissements parfois considérables. Franceinfo relate le cas d’Axelle Ayral, dont le chat accidenté a fait l’objet d’un devis de 1 664,20 euros dans une clinique vétérinaire d’urgence appartenant à un groupe privé, comprenant « consultation », « opération », « hospitalisation » et « pose de cathéter ». Le lendemain, une clinique indépendante proposait la même intervention pour 271 euros, soit six fois moins cher.
Groupes privés, équipements et liberté tarifaire
Pour expliquer ces différences, les sources soulignent le poids croissant des groupes privés. Aujourd’hui, plus de 20 % des vétérinaires travaillent pour des groupes. Ces structures mettent en avant des investissements importants : microscope à intelligence artificielle à 15 000 euros, radio dentaire à 20 000 euros.
Le docteur Nicolas Jacquemin, vétérinaire cité par Franceinfo, explique que la hausse des tarifs correspond au « financement d’un certain nombre d’investissements en termes de matériel, les fournitures en médicaments, les fournitures en consommables, le prix de l’énergie, le prix des salaires aussi ». Dans sa clinique, les prix ont augmenté de 6 % en moyenne en un an.
Comme le rappelle meilleurtaux.com, les honoraires vétérinaires sont libres. Pour un chat, les frais vétérinaires annuels sont estimés à 388 euros en moyenne, hors interventions lourdes. Une consultation classique coûte 30 à 50 euros, une consultation spécialisée 80 à 150 euros, et une stérilisation entre 150 et 250 euros pour une femelle.
Mécontentement des clients et critiques internes
Ces hausses nourrissent le mécontentement. « Je déconseille cette clinique qui se soucie visiblement plus de ses profits que du bien-être de nos animaux », peut-on lire dans certains avis. Une vétérinaire travaillant pour un groupe privé affirme : « Les groupements sont à la recherche de bénéfices (…) Ils ont commencé par augmenter le prix des actes. On est arrivé à quasiment 30 à 50 % d’augmentation ».
Face à ces critiques, le SYNGEV (association représentative des groupes d’établissements vétérinaires) assure que « la différence de tarif d’un établissement à l’autre vient donc surtout du niveau de plateau technique et du type d’expertise mobilisée ». Reste que, comme le rappelle meilleurtaux.com, certaines opérations lourdes, notamment en cas de fracture ou de reconstruction, peuvent dépasser 2 000 euros, un coût difficilement anticipable pour de nombreux foyers.
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[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
2 réponses à “Soins vétérinaires : des écarts de prix toujours plus importants”
Me concernant je n’ai pas trouvé dans un rayon de 40kms de vétérinaire indépendant 6X moins cher….ils sont tous alignés à 10% près.
C’est absolument ruineux certains font même des prêts avec des banques partenaires ou vous proposent d’étaler les paiements pour garder leur clientèle de gueux.
Le protocole est souvent le même radio puis echographie puis prise de sang…..et jamais dans le sens inverse donc on arrive très vite à plus de 400 euros pour que la prise de sang soit la plus révélatrice
Vous pouvez aussi évoquer les petites associations de protection animale sans subvention ou peu qui écrasent un travail phénoménal et ne trouvent plus de veto partenaires ou a des prix impossibles Ne parlons pas de la féminissation du métier qui participe à la desertification du véto en rural un vrai probleme aussi
les cabinets privés qui font le choix de l’agent en assassinant les vaches saines