La Mezière : expulsion d’un squat de demandeurs d’asile

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10/10/2013 -14H00 La Mezière (Breizh-info.com) – Ce jeudi matin, une trentaine de demandeurs d’asile (Georgiens, Mongols, Arméniens)  accompagnés de leurs enfants ont été expulsés de l’ancien hôtel Beauséjour, qu’ils occupaient illégalement à La Mezière à côté de Rennes, depuis le mois d’août. C’est M. Fraboulet, secrétaire particulier du cabinet du Préfet qui supervisait l’opération, aux côtés de M. Bazin, maire de la commune, M. Cueff Président de la communauté de communes du Val d’Ille, M. Parodi des services de la Cohésion Sociale et de 2 huissiers, Maitres Graive et Hubert. La communauté de communes avait déjà déposé une plainte en août dernier, dénonçant une effraction dans ce lieu insalubre mais avait cette plainte avait été classée sans suite par le parquet .

Pris en charge par la préfecture d’Ille et Vilaine, ces demandeurs d’asile vont être logés aux frais de l’Etat – donc du contribuable – pendant quelques jours dans des hôtels de Rennes, en attendant qu’une solution de relogement soit trouvée.
Les demandes d’asile se multipliant dans toutes les régions avec l’afflux de nombreux “réfugiés” clandestins, les dossiers ne sont pas traités par les préfectures avant des mois, ce qui permet aux associations qui  les défendent de mener ces actions de réquisitions et d’occupations de logements, afin de gagner du temps. Les procédures d’ expulsion aboutissent en effet rarement  lorsque les familles sont présentes sur le territoire depuis des mois, les enfants devenant souvent l’argument principal permettant l’opposition aux expulsions.

Cette nouvelle occupation illégale, après celle de l’ancienne maison de retraite de Pacé , transformé en plus grand squat clandestin d’Europe et qui avait suscité colère et indignation de la population locale, avait été mise en place par l’association d’extrême gauche “Un toit c’est un droit”, association composée de militants récemment évincés du DAL (Association “Droit au logement”). La direction du DAL reprochait aux militants rennais de ne s’occuper exclusivement que des clandestins, laissant de côté les sans-logis bretons, ce qui rentrait en opposition avec la charte de l’association.
Si même le DAL, association défrayant régulièrement la chronique pour ses actions coups de poing – illégales mais rarement condamnées – en est venu à exclure ses militants rennais jugés discriminants à l’égard des sans logis “de souche”, on peut dès lors s’interroger sur la légitimité et la légalité de l’association “Un toit c’est un droit”, dont les membres ne semblent jamais être inquiétés par la justice.

 Crédit photo : Google Streetview
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