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Nicolas Sarkozy sur France 2 : «les sociétés meurent de la consanguinité et pas du métissage»

06/02/2016 – 07h00 Paris (Breizh-info.com) – Les téléspectateurs qui ont regardé l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2, jeudi 4 février, ont pu assister à un grand moment de propagande. Avec en vedette – on n’ose dire américaine – l’ex chef de l’État, Nicolas Sarkozy.

Après un reportage d’introduction qui faisait la part belle à Paris et à sa banlieue, sans un mot sur la condition de la France périphérique et des provinces, Nicolas Sarkozy a du répondre à quelques questions « polémiques » de journalistes à la bien-pensance confirmée. Intimé de se justifier sur l’emploi du mot « racaille », pour désigner, comme tout le monde le fait en France, les individus qui cassent, brûlent et agressent, Nicolas Sarkozy a assumé ses propos qui commencent à dater.

Faute d’opposant politique ayant accepté de débattre avec lui – France 2 n’ayant proposé l’invitation qu’à des membres de la gauche de débattre avec lui, Nicolas Sarkozy a eu plus de temps pour débattre avec des « Français représentatifs ».

Etaient donc présents, un petit patron de campagne défendant timidement un vote Front National et cherchant à se justifier en permanence sur sa façon de pensée, la maman d’une jeune fille islamiquement « radicalisée » , une mère de 5 enfants – de “gauche”- accueillant chez elle fréquemment des « migrants », la « femme noire de service », juriste, faisant carrière, mais se plaignant de discrimination …Puis arriva un chef d’entreprise, membre du RPR puis de l’UDI, qui vînt parler économie. Enfin, pour finir, un représentant de la CGT.

Voilà la France telle que voudrait le montrer le service public – pour lequel le contribuable paye chaque année une forte redevance. Pas un représentant de la France périphérique, pas un représentant des campagnes, pas un opposant réel à l’immigration pour interpeller Nicolas Sarkozy, ancien président de la République. Alors même que cette thématique est une des plus importantes pour les Français, comme le montrent les sondages. Pas de réel opposant politique.

Nicolas Sarkozy a ainsi eu le beau rôle, celui du « modéré », situé entre l’angélisme de la gauche et le réalisme de la droite dure. Il n’a pas arrêté durant l’émission, de remercier tous les participants, d’éviter tout clivage, de se poser en rassembleur autour du « redressement de la France », semblant oublier la fracture forte et de plus en plus élargie qui existe entre les Français.

L’ancien président n’a d’abord rien proposé pour lutter contre la radicalisation et l’islamisme. Simplement les peines de prison pour les islamistes de retour, et la déradicalisation dans des centres. La déchéance de la nationalité aussi . Rien d’autre. Pas un mot de politique étrangère. Pas un mot sur la Syrie. Pas un mot sur les terroristes potentiels au sein des migrants. Pas un mot sur le rôle du Qatar, de la Turquie, de l’Arabie Saoudite et de la politique étrangère française qui a contribué à l’arrivée de l’Etat islamique sur la scène mondiale.

Puis, ce fût autour de cette femme de gauche, mère de cinq enfants, accueillant chez elle des “migrants” et revendiquant de parler « au nom des Français » qui voudraient, selon elle, « que Nicolas Sarkozy fasse preuve d’humanité quand il parle des migrants, qu’il arrête de faire peur ». Sa volonté : accueillir tout le monde. Cologne ? C’est une manipulation, « c’est compliqué, ça n’a rien à voir ».

Première réponse de Nicolas Sarkozy : « les sociétés meurent de la consanguinité et pas du métissage (sic) ». Une approche génético-historique que les Français “consanguins” apprécieront à sa juste mesure.

Puis vinrent les sempiternels, « Madame Le Pen veut mettre tout le monde dehors, la gauche veut accueillir tout le monde, moi , je veux sélectionner ». Oubliant totalement les 6 millions de chômeurs français, et les problèmes d’intégration bien antérieurs à la vague migratoire, Nicolas Sarkozy a prôné l’accueil des réfugiés de guerre « si ils repartent une fois la guerre terminée » , et l’assimilation. Aucun chiffre, aucune proposition concrète, aucun mot sur les Calaisiens  et sur toutes les « victimes » de cette immigration sur laquelle les Français n’ont jamais été consultés.

Ensuite, c’est un chef d’entreprise, ancien RPR, membre de l’UDI, annonçant qu’il voterait Alain Juppé lors de de la primaire, qui l’a affirmé : « je ne suis venu parler que d’économie ». S’en est suivi un dialogue de sourds entre les individus sur les charges, sur le RSI, sur la compétitivité. Décidément, cette émission « Des Paroles et des Actes », plutôt que de chercher le bien commun, se focalise sur quelques exemples individuels, rigoureusement sélectionnés, épurés. le Français de la campagne devait se sentir étranger à tout cela, samedi, devant son écran.

Enfin ce fût le tour d’un secrétaire de la CGT , M. Ghazi qui est venu parler « au nom des salariés ». Furent abordées les questions du travail du dimanche, des 35h, et de la collusion entre les politiques dont Nicolas Sarkozy, avec les milieux d’affaires, avec les entrepreneurs. « Vous êtes un permanent de la CGT » lui a rétorqué M. Nicolas Sarkozy , tandis que le militant de CGT prenait un air rebelle pour marquer sa distance avec l’ancien chef d’État. Débat sur les 35h, Nicolas Sarkozy étant contre, le syndicaliste les défendant avec acharnement, « comme la Révolution française ».
Le débat n’en fût pas un, simplement deux personnes déroulant des arguments éprouvés de part et d’autre.

Fin de l’émission, après un dernier accrochage entre un syndicaliste agressif et Nicolas Sarkozy puis après un échange entre M. Langlais (journaliste) et M. Sarkozy sur l’économie, déjà vu, revu, et archivé. Une brève question de David Pujadas sur les conférences de Sarkozy au Qatar (sans rentrer à aucun moment dans les détails qui fâchent).

A l’évidence, Nicolas Sarkozy aura cherché à rassurer les gens de droite modérée, les chefs d’entreprise, les classes moyennes protégées, sans faire du pied à un électorat plus radicalisé qu’il pourrait toutefois capter en partie grâce à quelques mirages efficaces.

Ceux qui auront choisi « il faut sauver le soldat Ryan »  de Steven Spielberg sur France 3 auront sans doute passé une soirée plus agréable et enrichissante.

L’émission « Des paroles et des actes » de ce jeudi 4 février ne risque pas – tant elle a écarté tous les sujets et les potentiels intervenants percutants et dissidents – de réconcilier les Français avec les médias d’État , en perte d’audience continue. Un modèle de désinformation. Les heures les plus sombres de la propagande politique diront certains …

Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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17 réponses à “Nicolas Sarkozy sur France 2 : «les sociétés meurent de la consanguinité et pas du métissage»”

  1. JulesM dit :

    Avis à ceux qui n’ont pas encore compris ses multiples messages en faveur de la dissolution du sang européen (pour commencer) en vue de construire ce qu’ils appellent le “Nouvel ordre Mondial”. Il est impératif de lire Hervé Ryssen pour éviter à tout jamais de se faire rouler par ce type de “bateleur de foire”.

  2. gokemper dit :

    Ouf j ai fait le bon choix en regardant le film sur la 3 ….Quand Sarkozy disait “”C ‘est notre histoire…” je regrette son histoire est autre. D ‘une manière synthétique en terme d’identité :il y a ceux qui sont dans ” l avoir ” , y compris dans le registre de l’identité (ils veulent avoir une identité et autant que possible endosser une nouvelle qui soit valorisante ) et ceux qui qui accepte d assumer un héritage historique et culturel et qui “sont”. C est avant tout une posture d’être, d ordre existentielle, d un côté ceux qui cherche une opportunité de confort et sans risques et ceux qui relèvent le défi d assumer leur différence avec des sacrifices Les femmes Kurdes qui se battent contre daesch ça a plus de” gueule” que les migrant qui fuient, non ?

    • Mort de rire dit :

      D’autant plus que les clandestins sont des jeunes hommes de 15 à 35 ans en âge de combattre, ces gens ne sont rien de plus que des déserteurs et de futur parasites, après tout pour quelles raison vont ils en Europe et ne restent ils pas en Turquie pourtant pays sur ? Les véritables réfugiés sont des femmes, des enfants et des vieillards fuyant la guerre en allant se réfugier dans les pays voisins. Nous ne sommes ni proche géographiquement de leurs pays ni même proche d’un point de vue ethnoculturel, ces gens n’ont aucune raisons valables pour venir chez nous, leurs motivation sont la recherche du profit ( par tout les moyens, assistanat, travail au noir, crime et délits…) et l’assouvissement de fantasmes ( les allemandes peuvent en témoigner). Ce ne sont rien de plus que de potentiel envahisseurs.

      • gokemper dit :

        Tout le “ruz” médiatique sur la déchéance de nationalité avait qu’ un objectif de leurre de la part du gouvernement afin d ‘oublier la mauvaise prestation de leur gouvernance de ces 3 dernière années. La réforme de l “ortografe ” ( faisons nous plaisir ! ) et bien autres artifices font partis du voile qu’ils dressent pour masquer un avenir peu radieux On le sait tous, la déchéance de nationalité n aura aucun effet Par contre je note l importance du débat dans le registre de l identité qui cache, sans aucun doute une autre raison primordiale: l’erreur de construction de l identité de l individu (citoyens ?) dans le système français. Son élaboration constructive est contre nature ..( D ou le malaise voire le symptôme qui est moteur de l importance que ça a pris ) Par narcissisme , gout de l assimilation de l Autre pour nourrir son être , absence de l altérité….Pour être Breton je ne demande pas à JP Chevènement (par ex:) d’être Breton par contre lui pour être français il a besoin que le breton soit aussi français !! cherchez l erreur !!!

      • Mort de rire dit :

        Il est vrai que la négation des identités locales est quelques chose d’hallucinant, la France est le seul pays en Europe où l’on observe cela, c’est une réminiscence de l’idéologie universaliste de la révolution française c’est de là que proviennent la volonté pathologique de tout uniformiser que ce soit par la soit disante assimilation( qui n’existe plus) et par le métissage. L’assimilation est morte en France depuis l’arrivé massive d’allogènes, maintenant ou parle d’intégration ou d’inclusion. Il est étrange de voir les élites françaises être plus respectueuses de l’identité des immigrés que de celles des natifs, l’enseignement de l’arabe est quasiment promue par l’Éducation nationale alors que le breton est ignoré. Vous avez raison quand vous parler de négation de l’altérité, mais cette négation n’est valable que pour les européens, l’altérité des immigrés est non seulement respecté mais nous sommes encouragé a l’adopter,c’est là la raison de la promotion du métissage, les élites détestent ce qui est européen mais aime ce qui est extra européen au point de vouloir faire disparaitre les cultures ancestrales. Mais cela n’est pas étonnant, nos amis les progressistes ont toujours voulu créer un homme “nouveau” autrefois il s’agissait de créer une société sans classe maintenant il s’agit de créer une société sans identité, une société de consommateur docile libéré des “déterminismes” familiaux, historiques, ethnique et culturel. Nos élites cosmopolites et universalistes se sentent tellement supérieur à nous, pauvres paysan, qu’elles veulent à tout prix nous effacer.

        Pour ce qui est de la déchéance de nationalité, bien que je suis d’accord avec le fait que ce débat est une diversion je ne suis pas d’accord pour dire que cela est inutile. La déchéance de nationalité pourra permettre de nous débarrasser de potentiel terroristes, la peine de mort n’existant plus il ne nous reste que deux solutions soit on est obligé de les garder chez nous soit on les expulsent, les naturalisés et les descendants étant in-expulsable il nous faut donc les exclurent de la communauté nationale en leur retirant la nationalité. De plus on pourra alors se servir de cette loi pour augmenter le périmètre de la déchéance aux criminels et aux multirécidivistes, nous pourrons ainsi faire un peu de ménage en France. De plus il s’agit d’une manière de remettre en cause le droit du sol, les gauchistes l’ont bien senti c’est pour cela qu’ils y sont opposés au prétexte fallacieux que “tout le monde il est froncé”.

  3. Mort de rire dit :

    Un veritable traitre et un inculte, depuis la fin de l’empire romain jusqu’aux années 70 la composition ethnique de la France est pratiquement resté inchangé, et c’est encore plus vrai pour la Bretagne.

    Cette volonté pathologique de métisser les européens est tout aussi malsaines que les délires de purification raciales du NSDAP, après tout il s’agit du même fond idéologique la volonté de créer un homme nouveau si chère aux progressistes.

    • gokemper dit :

      Un homme nouveau …… et bien évidemment supérieur !! oui , oui il y a bien symptôme d’une pathologie !

    • LOMBARD dit :

      bonjour
      et pour cela détruire cette société qui existe et pas pour faire un homme nouveau !!ils veulent des esclaves déculturés apatrides au service des banques mondialistes….

      • Mort de rire dit :

        Justement pour créer une société nouvelle il faut un homme nouveau, et cet homme nouveau ne pourra se créer que sur les cendres de l’ancien monde, c’est la rhétorique progressiste classique.

        En URSS pour créer la société nouvelle sans classe il fallait créer un homme nouveau “libéré des aliénations”, cet homme nouveau était crée grâce à l’endoctrinement et la “rééducation par le travail”.

        Pendant la révolution française( qui a inspiré la révolution russe par la suite), le monde nouveau passait par la destruction d’églises, le meurtre de clercs et de paysans, la promotion du culte de l’être suprême et même le changement de calendrier…

        De nos jours l’homme nouveau doit être libéré des “déterminisme sociaux, familiaux, sexuels, ethnique et religieux” ainsi que des stéréotypes…

        C’est bien de cela qu’il s’agit, créer un homme nouveau sans identité propres qu’elle soit ethnique, religieuse, nationale, familliale ou sexuelle. le mythe de l’identité fluide pour créer une bande de consommateur décérébrés et au service des banques et multinationales.

        Il s’agit toujours du même schéma progressiste, l’ordre ancien doit être détruit alors un homme nouveau doit naitre pour le mettre à bas.

  4. Cadoudal dit :

    Il est clair qu’au vue de ses origines, le métissage c’est pour les autres.

  5. Caroline dit :

    Les populations avec lesquelles on veut à toute force métisser les Français ont une pratique culturelle de l’endogamie . Un peu de sang neuf leur ferait du bien à elles mais pourquoi en faisons nous les frais ?

    • gokemper dit :

      A la limite, il n y a pas métissage puisqu’ ils estiment que l on est tous pareil, pas de différence . Tout se vaut c est le nouveau concept à la mode

      • Mort de rire dit :

        C’est tout le comique de cette idéologie, les races n’existent pas mais elles doivent se mélanger…

        On sort du réel pour entrer dans le kafkaïen, ce sont les effets du relativisme moral et culturel, tout est mis sur le même plan tout est pareil.

  6. gokemper dit :

    Si par métissage, les français veulent changer la nature de ce qu’ ils sont , il faut en conclure qu’ ils ne sont pas satisfait de ce qu’ils sont ? Puisqu’ ils veulent changer ! Leur pathologie a commencé à la révolution , on mets Breton ,Basque, Corse ensemble …ect On mélange bien et ça donne quoi ? l Etre Supreme avec lune langue supérieur : Le Français . S identifier à une supériorité universelle ça plait à certain, même ils en sont fiers !! Il faut juste ne pas se poser de questions !!

    • Mort de rire dit :

      Ce ne sont pas les français qui veulent changer de nature mais leurs élites, il ne faut pas mélanger.

      Seul un petit bourgeois oisif peut se permettre de penser ce genre de délires, l’ouvrier ou le cadre ont bien trop à faire pour s’adonner à ce genre de réflexions idiotes(il faut bien nourrir sa famille et payer ses impôts.).

      • gokemper dit :

        c est incroyable de vous voire faire un jugement de valeur sur une personne, sans savoir qui elle est et surtout son parcours ,sa note une certaine prétention d ailleurs je trouve dans votre propos une arrogance française Donc les français seraient victime de leur élite ….On a les politiciens que l on mérite !

      • Mort de rire dit :

        Mais justement, le peuple est complétement abruti par des décennies de propagande il est évident qu’il vote pour ceux qui souhaitent sa perte de manière quasi automatique, idem pour le milieux artistique qui insulte les européens de tout les noms(raciste,fasciste…) mais qui continue de prospérer sur le dos de ceux qu’il exècre.

        Quant à mes jugements de valeurs ils sont basés sur des faits, historiquement le trotskysme, maoïsme et autre doctrine gauchiste étaient promues par des intellectuels petit bourgeois, le reste du peuple ayant mieux à faire que de s’extasier devant des idéologies bidon. D’autant plus que je n’ai que très rarement vu un prolos faire de la propagande metissolatre alors que dans le cas d’un journaliste, politicien, “artiste” ou autre expert en sociologie c’est très fréquent.

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