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Paimpol : près de 4000 personnes défilent pour défendre les urgences

10/09/2017 – 09h30 Paimpol (Breizh-Info.com) – Ils ne veulent pas qu’on touche à leurs urgences. A Paimpol, 40.000 personnes en dépendent. L’ARS trouve au contraire qu’elles coûtent cher, et que Paimpol n’est guère qu’un petit point sur une carte, bien petit à l’heure où les moyens sont limités. C’est pourquoi l’agence régionale de santé a annoncé en juin la suppression d’un urgentiste de permanence la nuit, sur les deux présents.

La maternité avait déjà été supprimée il y a quelques années, en 2003. Pas rentable. Puis la chirurgie, menacée depuis 2010. Et enfin la pédiatrie, en 2014. Sans oublier le bureau des douanes, avant 2010, et l‘Ecole nationale de la Marine Marchande, l’Hydro, en 1986. Trop, c’était trop. Confrontée au vieillissement, obligée de regrouper ses écoles faute d’un nombre suffisant d’enfants, Paimpol se sent depuis longtemps couler, à des années lumières des aires métropolitaines dynamiques de Rennes et Nantes.

Un collectif de défense des urgences s’est monté… dans l’urgence. Devant la forte mobilisation des paimpolais cet été – une pétition a réuni 15.000 signatures, le député est allé porter le dossier au Ministère de la Santé, etc. l’ARS avait accepté le principe de garder deux urgentistes de nuit, mais essayait de rogner sur le jour, en remplaçant un des deux urgentistes par un médecin polyvalent.

A l’appel du collectif, qui jugeait « essentielle » la mobilisation générale des paimpolais, de 3000 à 4000 personnes ont défilé dans les rues de Paimpol, le 9 septembre à partir de 15 heures. Ils ont réclamé le maintien de deux urgentistes disponibles 24h/24, 7 jours sur 7. Un vrai service d’urgences en somme, digne d’un territoire qui refuse d’être traité comme un point anonyme sur une carte.

Louis-Benoît Greffe

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Une réponse à “Paimpol : près de 4000 personnes défilent pour défendre les urgences”

  1. Gillic dit :

    Bizarre, nous ne voyons pas l’ état français fermer ses centres des impôts !!

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